La dernière danse est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Aveline de Grandpré.
Description[]
Aveline retrouva Gérald Blanc, espérant en apprendre davantage sur le Templier Diego Vásquez.
Dialogue[]
Aveline retrouva Gérald à l'entrepôt.
- Gérald: Aveline !
- Aveline: Gérald ! Il est de retour, Vásquez ! L'agent de la Compagnie ! Est-ce que tes informateurs savent où il est ?
- Gérald: Non. Aveline, j'ai perdu deux hommes depuis la semaine dernière. Assassinés. Empoisonnés.
- Aveline: C'est son œuvre. Je dois le retrouver.
- Gérald: Normalement, il devrait assister au bal du Capitaine, ce soir. Dois-je confirmer ta présence ?
- Aveline: Oui. Merci, Gérald.
- Gérald: Et, euh... Aveline, tu... tu vas avoir besoin de quelqu'un pour t'accompagner... J'imagine que...
- Aveline: Est-ce que tu te proposes de m'accompagner, Gérald ?
- Gérald: Euh... eh bien, oui, pour... pour mieux se fondre dans la foule, je pense que ce serait une bonne idée... Strictement dans l'intérêt de la mission, bien entendu...
- Aveline: Bien entendu. Mais pas trop strictement, j'espère.
Aveline se mêla à la foule, parmi laquelle se trouvait Gilbert-Antoine de Saint Maxent.
- De Saint Maxent: Ah, la révolution ! Quel noble concept !
- Homme: Naturellement, la guerre est toujours bonne pour les affaires.
- De Saint Maxent: Surtout lorsqu'elle n'a pas lieu sur notre territoire. Le bon gouverneur espagnol fournit les marchandises, je les fais suivre à mes associés du bayou et ils se chargent du... transfert.
- Homme: Et sans effusion de sang !
- De Saint Maxent: Pour nous ! Ah, Aveline, toujours aussi radieuse. Comment va votre père ?
- Aveline: Plus têtu que jamais.
- De Saint Maxent: J'espère qu'il se rétablira au plus vite. En son absence, vous devez m'accorder une danse afin que tous puissent admirer votre grace.
- Aveline: C'est très aimable, Monsieur de Saint Maxent. J'aimerais profiter de cette valse pour nous approcher de votre associé au foulard bleu afin de lui proposer un partenariat commercial.
- De Saint Maxent: Aveline, toujours aussi sérieuse... Tout le contraire de ma fille, Marie-Félicité.
Aveline quitta le groupe et rejoignit celui de Marie-Félicité, alors courtisée par les gardes.
- Marie-Félicité: Alors, lequel d'entre vous devrais-je épouser ?
- Garde: Celui qui sait le mieux danser !
- Marie-Félicité: Dois-je donc danser avec vous tous ? Vous allez m'épuiser !
- Garde: Laissez-moi vous faciliter la tâche, Señorita. Une seule danse avec moi suffira amplement.
- Aveline: Marie-Félicité, je croyais que les filles de Saint Maxent n'avaient d'yeux que pour les gouverneurs ?
- Garde: Mais qui avons-nous là ?
- Garde: Señorita, donnez-nous votre nom, que nous sachions comment nous adresser à la plus belle femme du bel.
- Garde: Voyons. N'exagérons rien. Mais votre teint est charmant. Señorita, permettez-moi d'ajouter mon nom à votre carnet de bal.
- Aveline: J'ai peur qu'il ne soit déjà complet.
- Marie-Félicité: C'est typique d'Aveline. Savez-vous qu'elle préfère l'entrepôt de son père à nos salons ? Elle refuse toutes nos invitations ! Et pour ce qui est de son teint... C'est certes une amie de la famille, mais sa mère... Quelle honte !
Aveline rejoignit un groupe de gardes.
- Capitaine: En dépit de l'uniforme, ce n'est pas un vrai militaire, je peux vous l'assurer.
- Garde: Par deux fois, des recruteurs m'ont promis une promotion si j'acceptais de servir dans leur unité secrète. Mais je ne leur fais pas du tout confiance, Monsieur.
- Capitaine: Cela vous honore. Il nous faudrait plus d'hommes comme vous, avec la tête sur les épaules. Bonsoir Señorita. Vous m'êtes... familière. Étiez-vous au dernier dîner organisé par le gouverneur ? Je suis confus, mais votre nom m'échappe.
- Aveline: C'est compréhensible pour un homme ayant de telles responsabilités, Capitaine. Nous vous sommes redevables de votre action pour la colonie.
- Capitaine: Vous avez toute ma gratitude, Señorita. Me permettrez-vous de l'exprimer par une danse ?
- Aveline: Certainement, Capitaine.
- Capitaine: Je vous invite à la prudence, Señorita. Même ici, en cette fête exquise, le danger est présent. Les soldats ne sont pas tous ce qu'ils semblent être. Nous discutions justement de l'un de ces imposteurs.
- Aveline: Quel scandale ! Est-il parmi nous ce soir ?
- Capitaine: Il est, en ce moment même, assis à une table isolée.
- Aveline: Jusqu'à la prochaine gavotte, Capitaine.
Aveline laissa le Capitaine et alla au devant de Vásquez.
- Vásquez: Señorita.
- Aveline: Il semble que la prochaine danse soit le menuet, Señor Vásquez.
- Vásquez: Tout à fait.
Aveline et Vásquez échangèrent quelques pas de danse.
- Aveline: Pouvons-nous aller discuter en privé ?
- Vásquez: Oui, oui, je vous suis.
Aveline séduisit Vásquez et l'attira dans un endroit isolé, où elle l'assassina.
- Aveline: Bonne nuit, "agent de la Compagnie".
- Vásquez: Agent de la Compagnie ? Non. Vous faites erreur.
- Aveline: Quoi ?
- Vásquez: Meurtre futile... mort sublime. Elle...vous fera souffrir.
Aveline quitta le bal mais se heurta à sa belle-mère aux portes de la plantation.
- Aveline: Madeleine !
- Madeleine: Aveline !
- Aveline: Je ne savais pas que vous seriez au bal.
- Madeleine: Je suis venue te chercher. Comment as-tu pu ? Un bal, alors que ton père est sur son lit de mort ?
- Aveline: Je...
- Madeleine: Économise tes paroles. C'est trop tard. Il nous a quittés.
- Aveline: Papa ! Non !
Plus tard, Aveline, Gérald et Madeleine se recueillirent sur la tombe de Philippe-Olivier de Grandpré, au cimetière Saint-Pierre.
- Madeleine: Je suis désolée... mais c'était nécessaire. Une mère doit protéger ses enfants. Regarde-moi, maintenant que tu sais la vérité... Toi, toi qui as vécu en secret, qui as occulté ta force sous des dentelles et des jupons en feignant d'obéir à ces hommes qui te refusent le droit d'utiliser tes dons... Suis-je vraiment si étrange à tes yeux ?
- Aveline: Son héritage ne m'importe guère, c'est sa mort que je regrette.
- Gérald: Son négoce est à mon nom, mais il t'appartient autant qu'à moi. La loi n'a pas sa place entre nous.
Conséquences[]
Aveline assassina Vásquez, qui lui révéla que l'agent de la Compagnie était en fait une femme. Madeleine lui apprit la mort de son père.