La chute d'un empire, la naissance d'un autre est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Aya revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Aya se rend à Rome pour achever sa tâche.
Dialogues[]
Aya contemplait l'insigne de medjaÿ de Bayek quand elle fut approchée par Damastès.
- Damastès: Est-ce pour Phoxidas ? Un présent ?
- Aya: Non, c'est un souvenir. Je ne veux pas en parler, Damastès.
- Damastès: N'est-ce pas à Bayek ? Confie-le moi, je vais l'apporter à Phoxidas. Il adore ces objets.
Damastès s'empara de l'objet, mais Aya frappa sa main pour le lui reprendre, puis sortit un couteau qu'elle plaqua sur sa gorge.
- Aya: Et si je te tuais. T'en penserais quoi ? Je ne suis pas d'humeur à plaisanter aujourd'hui.
Damastès partit promptement.
- Phoxidas: Nous avons passé Neapolis à l'aube. Si le vent se maintient, tu seras au forum de Rome d'ici deux jours. C'est terminé entre Bayek et toi ? Je le sens… Aucune décision n'est aisée. Mais tu as été choisie. Et te voilà libre. Comme moi.
- Aya: Un nouveau jour commence.
Aya jeta un dernier regard à l'insigne avant de le jeter dans la mer. Elle retourna ensuite au gouvernail avec Phoxidas et mit les voiles avec une flotte de navires.
- Phoxidas: Une flotte romaine, devant. Tu la vois ?
- Aya: On ne devrait pas baisser notre garde. Faisons comme s'ils nous attendaient.
- Phoxidas: On dirait que ça te réjouit.
- Aya: Oui, vieil homme, je suis impatiente. Impatiente d'en finir avec tous ces chiens.
- Phoxidas: Tu auras de quoi faire. Le monde ne manque pas de chiens.
Des feux furent tirés, et une flotte romaine s'approcha d'eux.
- Phoxidas: Ils nous ont repérés !
- Aya: Ces feux vont attirer leur flotte !
- Phoxidas: Tenez-vous prêts !
- Aya: Ils arrivent ! Allez, marins ! Faites-en de la charpie et rendez-les à la mer !
- Phoxidas: Ramez ! Al-la-la-la-la ! Ah ! Il y en aura, des chants en notre honneur en souvenir de cette journée !
- Aya: Si quelqu'un compose un chant, je me couvrirai d'algues comme une sirène pour le chanter.
- Phoxidas: Je m'en souviendrai !
- Aya: Crois-moi, tu le regretterais. Maintenant, finissons-en !
- Phoxidas: Un autre par le fond !
Il n'y en a plus qu'un à envoyer par le fond.
Les navires romains furent coulés.
- Phoxidas: Ils nous envoient des brûlots !
- Aya: Par Amon… Nos navires sont trop proches ! Ils vont nous toucher !
- Phoxidas: Nous sommes débordés ! Ces brûlots sont trop nombreux !
- Aya: Nous devons les couler avant qu'ils nous atteignent ! S'ils nous touchent, nous sommes finis ! Il faut les détruire !
Les brûlots furent coulés, mais deux octarèmes approchèrent.
- Phoxidas: D'autres brûlots sur nous ! Par les dieux, il y en a partout !
Brûlots à bâbord !
Aya coula les autres brûlots.
- Phoxidas: Poséidon nous garde, c'est une vraie nuée !
- Aya: On a la puissance de feu pour les détruire tous ?
- Phoxidas: Impossible ! Notre flotte est dispersée et nos alliés nous ont abandonnés, nous sommes finis !
- Aya: Réveille-toi, vieille barbe salée, et sauve ton navire !
Toujours plus de navires romains approchaient.
- Phoxidas: Une autre flotte, là ! Rah ! Zeus nous pisse dessus depuis le sommet de l'Olympe !
- Aya: Non, non ! Ce sont Brutus et Cassius ! Regarde !
- Phoxidas: Et nos catapultes sont avec eux ! Pourvu qu'ils les utilisent ! Vite ! Marins ! Ne craignez pas ce monstre ! On dirait un sinistre léviathan, mais nous danserons autour de lui, comme des sardines !
- Aya: Ne me dis pas que tu as été poète dans ta jeunesse, Phoxidas ?
- Phoxidas: Ho, ho ! Je crois que j'aurais dû. Philosophe, même. Ah, ce que nous aurions pu être ! Un million de choses, Aya !
- Aya: Tu devrais écrire tes mémoires, un jour !
- Phoxidas: Quelle bonne idée ! Et si tu promets de les glisser dans la bibliothèque d'Alexandrie, notre légende vivra à jamais ! Et ce chapitre sera certainement le plus lu de tous !
Grâce à l'aide de navires alliés, ils parvinrent à couler les octarèmes.
- Aya: Que pleuve le feu ! À mort, démons ! Avalés par les eaux !
- Phoxidas: Ohé, fainéants ! Rejoignez les autres ! C'est un beau jour pour mourir.
- Aya: Vers quel port est-ce que tu nous conduis ?
- Phoxidas: J'aimerais essayer une ville appelée Antium. Son port accueille beaucoup de marchands. Ce sera plus sûr pour vous. De là, Rome est à une demi-journée de cheval.
Deux ans plus tard, Aya retrouva Cassius et Brutus au Théâtre de Pompée.
- Aya: Dans quelques jours, César deviendra officiellement un tyran.
- Cassius: Le voilà.
Ils aperçurent César, épaulé de Septimius, de l'autre côté du Théâtre.
- Septimius: Le peuple t'aime, César. Tu es un dieu.
- César: Le sénat sera moins facile à convaincre.
- Septimius: Cette assemblée de poules bavardes ? Laisse-moi être ton loup.
César sourit puis partit. Aya jeta un dernier coup d'œil à ses compagnons.
- Aya: Allez. Ne faites rien avant mon signal.
Alors que Brutus et Cassius quittaient les lieux, Septimius envoya deux gardes contre Aya, qui s'en débarrassa facilement. Elle et Septimius engagèrent alors un combat.
- Aya: Alors César est à la tête de l'Ordre, maintenant ?
- Septimius: César est le père de la sagesse.
- Aya: César et toi, vous mourrez.
- Septimius: C'est à l'Ordre que tu t'attaques, maintenant. Et l'Ordre est plus grand que Rome. Retourne en Égypte avec tous ces menteurs et ces bouseux.
- Aya: Avec toi,le meurtre devient juste et nécessaire.
- Septimius: Je commande des armées ! Je suis la grandeur !
- Aya: Je vais plonger ton ordre dans l'oubli.
- Septimius: À genoux devant César, devant Rome. On est bien dans le camp des vainqueurs. C'est nous qui écrivons l'histoire !
- Aya: César va te rejoindre dans les ténèbres.
- Septimius: Ton fils s'est pissé dessus quand il a vu le couteau.
- Aya: Je vais jeter ton cœur aux vautours. Tu n'as aucun honneur. Tu m'as tout pris, tout !
- Septimius: Je suis un Gabiniani ! Je pensais que tu allais fuir, femme. Tu aurais dû en profiter pour disparaître.
- Aya: Flavius ne sera pas là pour te sauver, cette fois. Les lois de Rome ne te protégeront pas.
Dans les derniers instants de Septimius, des apparitions des membres de l'Ordre des Anciens et des symboles présents sur le sarcophage d'Alexandre le Grand faisaient face à Aya, alors que Septimius était derrière elle.
- Septimius: Sois maudite, lupa (louve) !
- Aya: Le cœur de mon fils… contre ta vie…
- Septimius: La vengeance t'a apporté ce que tu voulais ? Le medjaÿ et toi allez tremper votre couche de sueur, ce soir
Septimius rit avec les autres membres de l'Ordre. Aya se saisit de son poignard, menaçant les parties génitales de Septimius.
- Aya: Le bâton ?
- Septimius: C'est l'Ordre qui l'a. Je l'ai servi, comme l'Égypte que tu aimes tant. J'aurai ma récompense dans l'autre monde. Pour l'éternité, du vin et des femmes parmi mes frères.
- Aya: La seule chose qui t'attend, c'est l'oubli. Pour ton nom, ton Ordre et les corps putréfiés des Gabiniani.
Elle releva sa lame au niveau de la gorge de Septimius.
- Aya: Qu'Apep dévore ton cœur fétide.
Aya trancha la gorge de Septimus.
- Aya: César doit être à la curie, avec les autres sénateurs.
Aya s'infiltra dans dans la Curie, vêtue d'une robe de sénateur qu'elle revêtit comme une capuche.
- César: Je ne demande qu'une chose… que vous vous joigniez à moi pour bâtir une nouvelle Rome.
- Cassius: Une Rome dont tu serais le roi ?
- Sénateur 1: Laisse parler César !
- Brutus: Nous voulons une Rome qui offre la justice, la paix et des terres à tous ses citoyens, pas seulement à quelques privilégiés !
- César: Tu es tout aussi privilégié que moi !
- Brutus: Je ne suis pas dictateur à vie, moi !
- César: Un honneur qui m'a été accordé par le peuple de Rome. Tu me demandes de refuser un tel présent ?
- Sénateur 2: Nous préférerions que tu penses à Rome plutôt qu'à toi.
- César: J'unifierai la République. Senatus populusque romanus, au nom du sénat et du peuple de Rome.
- Sénateur 3: La République ? Tu oses invoquer la République alors que tu veux une couronne ?
- César: Marc Antoine m'a offert la couronne lors des Lupercales. Je l'ai refusée.
- Sénateur 4: Et quelle triste farce c'était.
- Cassius: Tu n'as pas besoin de couronne, ils ont fait de toi un dieu !
- César: Écoute, Gaius Cassius Longinus : aide-moi à faire triompher Rome et nos vieilles dissensions seront oubliées.
- Cassius: Sénateurs, la guerre est finie.
- César: Les tambours du désaccord sont devenus assourdissants.
- Brutus: Rome ne redeviendra pas une monarchie.
- César: Brutus voudrait fomenter une révolution. Mais contre qui, mon ami ? Nous avons les mêmes ambitions.
- Brutus: Comment peux-tu oser dire ça maintenant que tu t'es hissé au-dessus du peuple ?
- César: Je parle au nom du peuple !
- Cassius: Tu as spolié tous les citoyens de leurs droits !
- César: Non ! C'est le peuple, saisi par la peur et aveuglé par le patriotisme qui, de lui-même, a remis l'ensemble de ses droits à son chef. Et il l'a fait volontiers.
- Cassius: Qui a fait de toi le dirigeant de Rome ?
- César: La cité éternelle m'a élu.
- Sénateur 3: César refuse d'entendre raison !
- Brutus: Sénateurs, nous avons encore une voix en ce forum.
- César: Je suis prêt à entendre vos plaintes !
- Sénateur 3: César daigne écouter, réjouissez-vous, Romains !
Aya se faufila jusque dans le dos de César et le poignarda dans le dos avec sa Lame secrète, ce qui fut le signal pour les autres sénateurs qui poignardèrent César à de multiples reprises. Alors que Brutus s'approchait de lui, un couteau à la main, César le regarda, stupéfait.
- César: Tu quoque, mi fili (Toi aussi, mon fils) ?
Brutus poignarda César, lui portant le coup fatal.
- Brutus: Le tyran est mort ! Vous êtes libres !
Aya dessina une plume sur les yeux de César, qui les ouvrit.
- César: Je te connais ? Toi qui frappes depuis les ombres ?
- Aya: Le même sort s'abattra sur tous les despotes.
- César: À la fin, il est impossible de ne pas devenir ce que les autres voient en toi. Et j'ai été un dieu !
César releva un étendard romain.
- Aya: Il existe un nouveau crédo.
Il le planta.
- César: Rome est éternelle.
César apparut dans ses habits de sénateur, au sol.
- César: Elle ne tombera pas devant toi ni les tiens.
- Aya: La liberté ne se donne pas, César. La liberté se prend.
Alors que César mourait, Aya lui plaça son épée sur le torse.
- Aya: Requiescat in pace, César.
Deux jours plus tard, Aya rendit visite à Cléopâtre dans sa villa, près de Rome. La reine jouait avec son fils, Césarion.
- Cléopâtre: Tu sais ce que tu as fait ? Césarion se serait assis sur le trône de Rome.
- Aya: Écoute les cris dans les rues. Ils pensent que tu étais la putain d'un tyran.
- Cléopâtre: Je suis toujours ta reine.
- Aya: Tu es la reine des menteurs et des serpents. J'ai combattu cinq ans pour toi. Notre peuple te vénérait. Apollodorus est mort pour toi, pour l'Égypte.
- Cléopâtre: Pour l'Égypte ? Je suis l'Égypte !
Cléopâtre essaya de gifler Aya mais celle-ci l'arrêta et exhiba sa lame secrète, avant de la rentrer quand Césarion approcha.
- Aya: Alors, sois la reine que notre peuple mérite ou rien n'empêchera ma lame de te trancher la gorge. Tu es la dernière des pharaons.
Alors qu'Aya quittait les lieux, Cléopâtre enlaça son fils.
Conséquences[]
Aya tua Septimius et César, mettant temporairement fin aux agissements de l'Ordre des Anciens.