L'oasis est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Bayek retourne chez lui, dans l'oasis de Siwa.
Dialogues[]
- Hepzefa: Où est ta monture ?
Bayek appela sa monture.
- Bayek: Ah ! Te voilà, toi !
- Hepzefa: Allons-y, seni (mon frère) !
- Bayek: Comment vont les choses, depuis mon départ ?
- Hepzefa: La vie est très difficile, Bayek. En ton absence, les villageois se tournent vers moi pour assurer l'ordre. Mais les soldats ont installé une garnison et ils contrôlent tout.
- Bayek: Une garnison à Siwa ?
- Hepzefa: Ptolémée veut mettre toute la région sous sa botte. Je fais de mon mieux pour veiller sur les villageois. Mais j'aurais besoin d'aide.
- Bayek: Je ferai mon possible. Mais souviens-toi: je suis revenu ici pour rendre ma justice.
- Hepzefa: Je savais que je pouvais compter sur toi, seni (mon frère).
Les deux hommes traversèrent des ruines.
- Bayek: Qu'est-ce qui s'est passé ici ?
- Hepzefa: Les soldats de la garnison sont violents. S'ils ont l'impression qu'un habitant leur ment, ils mettent le feu au hameau. Ou bien pire…
Bienvenue chez toi, Bayek. Siwa t'accueille à bras ouverts !
Ils arrivèrent en ville.
- Soldat grec: Habitants de Siwa ! Voyez ce qui arrive à ceux qui désobéissent à Medounamoun, prêtre du pharaon ! Assurez-vous de suivre fidèlement ses ordres bienveillants.
Tout ce que vous possédez, vos fermes, vos biens, vos enfants, vos vies elles-mêmes, vous les devez à Ptolémée le Bienfaiteur, roi des Deux Terres !
Verser l'impôt au pharaon est un devoir sacré ! Lui obéir en toute chose est un devoir sacré ! S'en détourner revient à trahir les dieux.
Par ordre de la cour : tout villageois qui sait quelque chose au sujet du temple d'Amon et des secrets qu'il peut receler doit se faire connaître au plus vite. - Habitants: Bayek ! Tu es de retour !
C'est Bayek ?
Loué soit Amon-Rê. Bayek est revenu à l'oasis.
C'est bien celui auquel je pense ?
Mes yeux ne me trompent pas ?
Prudence, Bayek ! Siwa n'est plus comme autrefois.
Bayek ! Sois prudent ! Siwa est un endroit dangereux.
C'est Bayek le medjaÿ ?
Regardez qui est de retour à l'oasis !
Notre medjaÿ est de retour !
Par les dieux Amon et Iset, Bayek est revenu à Siwa.
Par le grand Amon ! C'est notre Bayek. - Bayek: Ces villageois ont vécu un martyre.
- Hepzefa: Personne, dans la wahat (l'oasis), ne peut faire un geste sans être interrogé, menacé, taxé ou battu. Nous avons appris à obéir et à baisser la tête. Tu vois que je te mens pas, seni (mon frère).
- Bayek: N'attirons pas l'attention.
- Hepzefa: Est-ce que tu comptes aller dans ta maison ?
- Bayek: Rien ne m'attends là-bas. Parle-moi de l'Ibis.
- Hepzefa: Medounamoun.
- Bayek: Il est ici ?
- Hepzefa: C'est un vrai fléau pour l'oasis. Comme tu peux le voir, les soldats sont devenus bien plus violents depuis son arrivée. Avant, ils buvaient et ils se bagarraient avec nous. Depuis que Medounamoun est là, ils sont plus disciplinés et plus féroces.
- Bayek: Tu me donnes une raison de plus pour le tuer.
- Hepzefa: Ne le sous-estimes pas. Il a beau être sec et maigre, il reste très puissant.
Ils arrivèrent chez Hepzefa, et mirent pied à terre.
- Hepzefa: Nous y voilà ! Laisse ta monture, elle ne s'éloignera pas. Vas-y, entre.
Les deux hommes pénétrèrent à l'intérieur.
- Hepzefa: Repose-toi, mon ami. On a vécu une journée difficile.
- Bayek: Ça, je n'en ai aucun envie. Je dois me préparer à l'affronter.
Une femme fit irruption en courant.
- Rabiah: Hepzefa ? Hepzefa ! Les soldats ont encore… Bayek ?
- Bayek: Rabiah, ma Rabiah.
- Rabiah: J'étais si inquiète pour toi !
- Bayek: Tu me connais bien, tu as de quoi t'inquiéter !
Rabiah se mit à examiner Bayek.
- Rabiah: Regarde-toi. Des bleus, des coupures…
- Bayek: Je vais bien.
- Rabiah: Assieds-toi, hmm ? Allez, allez, je vais m'occuper de ça.
- Bayek: Tu n'as pas changé.
- Rabiah: Toi et Aya, combien de fois je vous ai soignés, ou menti à vos parents… les temps ont changé, mais toi, tu es resté le même.
Rabiah pansa les plaies de Bayek, tout en fredonnant. Bayek finit par s'endormir. Quelques heures plus tard, Bayek retrouva Hepzefa alors que celui-ci s'entraînait à l'arc.
- Hepzefa: Par le sommeil d'Osiris, j'ai cru que tu ne te réveillerais jamais !
- Bayek: Rabiah m'a soigné et je…
- Hepzefa: Je t'ai laissé dormir. Il te faudra des forces pour affronter Medounamoun. Et puisqu'on en parle…
Hepzefa confia un arc à Bayek.
- Bayek: Un nouvel arc ?
- Hepzefa: Vois s'il te convient.
Bayek s'entraîna à tirer sur des mannequins.
- Hepzefa: Vaut mieux que tu cherches à l'atteindre à la tête. L'un des mannequins est plus solide que l'autre. Tu peux trouver d'autres flèches là-bas. Bien.
Une femme fit irruption.
- Femme: Hepzefa !
- Hepzefa: Qu'est-ce qu'il y a ?
- Femme: Des soldats viennent te chercher !
- Hepzefa: Allez, viens, vite !
Bayek et Hepzefa se cachèrent alors que les soldats approchaient la demeure du second.
- Soldat égyptien 1: Personne ne doit quitter cette maison vivant. Hepzefa ! Nous venons seulement discuter. Le nomarque a été tué. Ton ami le medjaÿ est sans doute coupable ! Sors de là, si tu veux tenter de le disculper.
Tendez une embuscade.
Tendez une embuscade.
Tu es là ? Nous voulons seulement te parler.
Hepzefa ! Tu n'as rien à craindre.
Quelques questions, c'est tout ! - Hepzefa: Nek (Bon sang) ! Ils vont trouver mes lettres et brûler ma maison. Je vais être exécuté.
- Bayek: Ne t'en fais pas. Je vais m'en occuper.
- Hepzefa: Attention !
Un soldat repéra Bayek.
- Soldat égyptien 2: Quoi ? Qui est là ?
- Bayek: Baisse-toi !
- Hepzefa: Il s'approche un peu trop !
Bayek élimina le soldat.
- Bayek: Maintenant, au tour des autres.
Bayek élimina un autre soldat, mais laissa le corps à vue.
- Hepzefa: Ne laisses pas les corps où on pourrait les voir !
Hepzefa cacha le cadavre.
- Hepzefa: Ils ne le verront pas ici.
- Soldat égyptien: Il va avoir droit à une surprise. Est-ce que quelqu'un couvre le nord ?
Saletés de moustiques !
Où est-ce qu'il est ? J'en ai des crampes.
Ouvrez l’œil. Il peut venir de n'importe où.
Est-ce que quelqu'un couvre le nord ?
Je ne pense pas qu'il viendra.
Bayek élimina tous les soldats.
- Bayek: C'était le dernier.
- Hepzefa: Merci, Bayek. Je t'avais dit que ces neket iadet (pourritures) se moquent de tout.
- Bayek: Ils se croient tout permis.
- Hepzefa: Oui, c'est triste. Viens, monte avec moi. Je vais t'expliquer tous les devoirs du medjaÿ à Siwa.
Hepzefa confia plusieurs rouleaux de papyrus à Bayek.
- Hepzefa: Tous les problèmes de Siwa… sont là. J'essaie d'aider tout le monde, mais c'est impossible tout seul.
- Bayek: Tu es en train de me dire que tu n'as pas les pouvoirs d'un dieu ?
- Hepzefa: Mais… Le vrai problème, c'est l'homme que tu veux tuer : Medounamoun. Son arrivée a suscité l'espoir. On a cru que les choses s'arrangeraient. On a vite appris la vérité. En fait…
Une vision de Medounamoun apparut, dans laquelle il frappait un prêtre avec une orbe.
- Medounamoun: Je crains pour la sécurité de ta famille, prêtre. Je vais redoubler d'efforts pour la mettre en lieu sûr
La vision se dissipa.
- Hepzefa: Voilà l'homme que tu veux affronter.
- Bayek: Je vais le trouver et je vais le tuer.
- Hepzefa: Medounamoun est bien plus fort qu'il en a l'air, et il sait s'entourer des meilleurs soldats.
- Bayek: Ça ne changera rien.
- Hepzefa: Tu vas te faire tuer ! Il te faut un meilleur équipement si tu comptes affronter ce sac d'os. Au moins une meilleure armure.
- Bayek: Je peux m'en occuper.
- Hepzefa: Les armes, ce sera plus difficile. Les soldats ont pris toutes celles du village.
- Bayek: J'irai voir le forgeron.
- Hepzefa: Oui, Benipe pourra te fabriquer quelque chose. Et Senu pourra t'aider à trouver ce qu'il te faut.
- Bayek: Senu ? Senu est en vie ?
L'aigle se posa alors sur le toit de la bâtisse.
- Hepzefa: Regarde qui voilà !
- Bayek: Senu, ma grande ! Tu es superbe.
- Hepzefa: Rabiah a bien pris soin d'elle.
- Bayek: Je dois la remercier.
- Hepzefa: Les gens ont vraiment besoin de ton aide, Bayek. Tu peux les rallier à ta cause.
- Bayek: J'ai bien compris.
Bayek appela Senu, qui se posa sur son bras et joua avec son maître.
- Hepzefa: Quand tu en auras l'occasion, jette un œil à ma table, des habitants ont besoin d'aide.
Conséquences[]
Bayek fut de retour dans l'oasis de Siwa et prit connaissance des nouvelles depuis son départ.
Galerie[]