L'assassinat de Jean-Paul Marat est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Indices[]
Maison de Marat[]
- Corps de Jean-Paul Marat - Le corps de Jean-Paul Marat. Affalé dans une baignoire remplie. Présente une unique perforation sous la clavicule. Sa peau est recouverte de plaies purulentes.
- Couteau ensanglanté - Grand couteau de cuisine. Marque du fabricant : 5 rue Hautefeuille.
- Déclaration de Jacques-Louis David - Jacques-Louis David : Le célèbre peintre semble davantage préoccupé par la scène de la mort de Marat que par le crime.
- Flacon de remède vide - Bouteille vide de remède provenant de l'apothicaire Grégoire Brousseau, 20 rue de la Harpe.
- L'Ami du Peuple - Un exemplaire du journal de Marat, l'Ami du Peuple. Il y accuse la famille Perrot, de soutenir la monarchie, le savant Antoine Lavoisier d'exporter de la poudre à canon à l'étranger et les Girondins de se montrer trop timorés dans leurs réformes.
- Lettre de Charlotte Corday -
"La Providence m'apporte la vérité.
La Providence vous rend justice.
La Providence m'offre refuge.
En la Providence, il y a la paix.
Dans cette vie pour la suivante.
- Charlotte Corday" - Liste de traîtres girondins - Liste écrite avec soin de traîtres girondins :
Philippe A.
Raphael M.
Olivier C.
Vincent M.
Isidore M.
Denis S.
Édouard K.
Nicolas L.
Christophe M.
Émile H.
Rue[]
- Déclaration de Chantelle Naves - Chantelle Naves : Déclare que des suspects ont été arrêtés et emmenés à la prison de Saint-Germain, près de l'église. Piste solide.
- Déclaration de Jacqueline Perel - Jacqueline Perel (voisine de la victime) : Déclare avoir vu un défilé de femmes chez Marat.
- Déclaration de Madeleine Leclair - Madeleine Leclair : Soutenait Marat, est dévastée par sa mort.
Échoppe[]
- Déclaration du marchand - Mathieu Pinson (marchand) : Déclare avoir vendu le couteau qui a tué Marat à une femme. Elle cherchait un hôtel, peut-être une cachette. Ne se rappelle pas le nom de l'hôtel.
- Note de l'hôtel de la Providence - Voyageurs !
Reposez-vous à l'hôtel de la Providence. Draps propres !
Boutique[]
- Déclaration de Dominique Bûches - Dominique Bûches (chef girondin) : Ne reconnaît aucun nom de la "liste de traîtres girondins". Indique cependant que si l'on prend la première lettre de chacun de ces noms, on obtient le mot "Providence".
Hôtel[]
- Lettre de Charlotte Corday - Texte de Charlotte Corday (parfois difficilement lisible ; incertitudes sur quelques points de ponctuation et d'orthographe, mais le sens est là) :
Adresse aux Français, amis des lois et de la paix Jusqu'à quand, ô malheureux Français, vous plairez-vous dans le trouble et dans les divisions ? Assez et trop longtemps des factieux et des scélérats ont mis l'intérêt de leur ambition à la place de l'intérêt général. Pourquoi, victimes de leur fureur, pourquoi vous égorger, vous anéantir vous-mêmes, pour établir l'édifice de leur tyrannie sur les ruines de la France ? Les factions éclatent de toutes parts, la Montagne triomphe par le crime et l’oppression ; quelques monstres abreuvés de notre sang conduisent ses détestables complots et nous mènent au précipice par mille chemins divers. Nous travaillons à notre propre perte avec plus de zèle que l'on en mit jamais à conquérir la liberté ! Français, encore un peu de temps, et il ne restera de vous que le souvenir de votre existence ! Déjà les départements indignés marchent sur Paris ; déjà le feu de la discorde et de la guerre civile embrase la moitié de ce vaste empire ; il est encore un moyen de l'éteindre, mais ce moyen doit être prompt. Déjà le plus vil des scélérats, Marat, dont le nom seul présente l'image de tous les crimes, en tombant sous le fer vengeur, ébranle la Montagne et fait pâlir Danton, Robespierre ; les autres brigands assis sur ce trône sanglant environnés de la foudre que les dieux vengeurs de l'humanité ne suspendent sans doute que pour rendre leur chute plus éclatante, et pour effrayer tous ceux qui seraient tentés d'établir leur fortune sur les ruines des peuples abusés ! Français ! vous connaissez vos ennemis, levez-vous ! Marchez ! Que la Montagne anéantie ne laisse plus que des frères et des amis ! J'ignore si le ciel nous réserve un gouvernement républicain, mais il ne peut nous donner un Montagnard pour maître que dans l'excès de ses vengeances... France, ton repos dépend de l'exécution des lois ; je n'y porte point atteinte en tuant Marat ; condamné par l'univers, il est hors de la loi. Quel tribunal me jugera ? Si je suis coupable, Alcide l'était donc lorsqu'il détruisait les monstres ; mais en rencontra-t-il de si odieux ? Amis de l'humanité, vous ne regretterez point une bête féroce engraissée de votre sang. Et vous, tristes aristocrates que la Révolution n'a pas assez ménagés, vous ne le regretterez pas non plus ; vous n'avez rien de commun avec lui. Ô ma patrie ! Tes infortunes déchirent mon cœur ; je ne puis t'offrir que ma vie, et je rends grâce au ciel de la liberté que j'ai d'en disposer. Personne ne perdra par ma mort ; je n'imiterai point Pâris en me tuant, je veux que mon dernier soupir soit utile à mes concitoyens, que ma tête portée dans Paris soit un signe de ralliement pour tous les amis des lois ; que la Montagne chancelante voie sa perte écrite avec mon sang : que je sois leur dernière victime, et que l'univers vengé déclare que j'ai bien mérité de l'humanité. Au reste, si l'on voyait ma conduite d'un autre œil, je m'en inquiète peu : Qu'à l'univers surpris, cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire, Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendante et toujours citoyen, Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien. Allez, ne songez plus qu'à sortir d'esclavage ! Mes parents et mes amis ne doivent point être inquiétés, personne ne savait mes projets. Je joins mon extrait de baptême à cette adresse, pour montrer ce que peut être la plus faible main conduite par un entier dévouement. Si je ne réussis pas dans mon entreprise, Français ! Je vous ai montré le chemin, vous connaissez vos ennemis; levez-vous ! Marchez ! Frappez !" |
- Vies paralèlles de Plutarque - Livre de Plutarque intitulé Vies parallèles.
Égoûts[]
- Cadavres - Le corps d'un jeune homme ayant reçu, à l'arrière de la tête, un coup d'instrument contondant. Il tient, serrée dans la main, une alliance.
- Lettre de Simone Évrard - Lettre de Simone Évrard. Écriture quasi illisible :
"Jean-Paul, je ne peux supporter de passer un jour de plus sans toi, mon amour. Combien de temps te cacheras-tu de moi ?
Ton amour, Simone"
Prison[]
- Déclaration d'Albertine Marat - Albertine Marat (sœur de la victime) : Ne semble pas très affectée. Apparemment, Marat appréciait peu son amant. Son frère s'était par ailleurs fait beaucoup d'ennemis, mettant la famille en danger. Mais est-ce un motif suffisant ?
- Déclaration de Charlotte Corday - Charlotte Corday : Étrangement calme, tout à fait prête à endosser le meurtre de Marat.
- Déclaration de Jérôme Lasalle - Jérôme Lasalle : Ce prisonnier semble avide de revendiquer la mort de Marat. Apparemment, Marat a attaqué son père dans un article. Très émotif.
- Déclaration de Simone Évrard - Simone Évrard (maîtresse de Marat) : Semble peu affectée. Marat s'intéressait apparemment plus à la Révolution qu'à ses proches.
- Déclaration de Théron Brignac - Théron Brignac : Déclare avoir été envoyé par les Girondins pour tuer Marat, mais le travail était déjà fait. Ne reconnaît aucun nom sur la "liste de traîtres girondins", mais indique que des chefs girondins installés 39 rue des Cordeliers pourraient confirmer la chose.
Dialogue[]
- Eugène-François Vidocq: Jean-Paul Marat a été tué chez lui, tout près de l'hôtel de Cluny. Les Révolutionnaires ne font pas de vieux os, si tu veux mon avis.
Maison de Marat[]
- Jacques-Louis David: Un peu de courtoisie, voyons ! Pour l'édification du peuple, je dois représenter à la perfection la mort de ce héros ! Il me faut du calme !
Rue[]
- Madeleine Leclair (Disciple de Marat, jacobine): Sans lui, nous voilà orphelins ! C'était un authentique révolutionnaire !
- Jacqueline Perel (Voisine de Jean-Paul Marat): J'ai vu tant de femmes entrer et sortir de cette maison que j'avais parfois l'impression qu'il tenait un bordel.
- Chantelle Naves (Curieuse): On a arrêté des suspects et les gendarmes les ont emmenés à la prisons de Saint-Germain. Ils auront de la chance de survivre au voyage.
Boutique d'apothicaire[]
- Grégoire Brousseau (Apothicaire de Jean-Paul Marat): Marat était l'un de mes patients. Je le traitais pour une horrible affections de la peau contractée lorsqu'il se cachait dans les égouts. Je vais vous indiquer l'adresse si cela peut vous aider à trouver le fou qui a fait ça. Marat disait souvent qu'il mourrait sacrifié sur l'autel du peuple. Des paroles prophétiques...
Échoppe[]
- Mathieu Pinson (Coutelier): Une femme est venue m'acheter ce couteau la semaine dernière. Ce manche en ébène en faisait l'un des plus chers de la boutique, mais elle se moquait du prix. Elle m'a demandé l'adresse d'un hôtel, mais je ne le connaissais pas.
Prison[]
- Simone Évrard (Maîtresse de Jean-Paul Marat): Il était tellement obsédé par la Révolution que tout notre argent y passait. Il posait rarement les yeux sur moi. J'imagine qu'il est mort comme il le rêvait. En martyr.
- Theron Brignac (Prisonnier girondin): On m'a envoyé chez lui pour le tuer, mais le travail était déjà fait à mon arrivée. Compte tenu des écrits de Marat, c'était lui ou nous. Je ne reconnais pas de Girondin dans cette liste de noms, mais allez poser la question à quelques-uns de nos chefs. Je vais vous écrire l'adresse. Allez présenter la liste là-bas.
- Albertine Marat (Sœur de Jean-Paul Marat): Je mentirais en disant que ça m'a brisé le cœur. Jean-Paul avait éloigné mon amant ! Il était si étouffant, et avec tous les ennemis qu'il s'était fait à Paris, je tremblais du matin au soir !
- Jérôme Lasalle (Détenu à la prison de Saint-Germain): C'est moi ! Ce chien l'avait mérité ! Il avait fait tuer mon père ! Mon père n'était pas un traître, au contraire de cette vermine de Marat !
- Charlotte Corday: Vous trouverez bientôt la preuve de ma culpabilité. Je n'ai tué Marat que pour emplir de crainte le cœur de ses partisans.
Boutique[]
- Dominique Bûches (Chef girondin): Je ne reconnais pas non plus cette liste de noms. Mais quelle étrange coïncidence que les premières lettres de ces noms forment le mot "providence".
Galerie[]
Conclusion[]
Identité du coupable et résumé de l'affaire
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La meurtrière était Charlotte Corday, femme de petite noblesse et de tendance girondine. Résumé de l'affaire Corday entendait ainsi causer peur et confusion dans le clan jacobin, ce qui ne manqua pas d'arriver. Malgré la pléthore d'indices et de suspects qui entoure presque toujours la mort d'un personnage célèbre, la vérité était simple pour qui prenait la peine de chercher. La liste de noms des Girondins fournie par Corday utilisait un code élémentaire amenant à l'hôtel de la Providence. Dans l'une des chambres, un texte de Charlotte Corday expliquant son geste. |