L'Ascension de l'Aton est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa, revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Bayek cherche la grande prêtresse Isidora. Bien qu'elle pense que la malédiction soit le fait d'Amon, elle lui parle d'un culte, dans les campagnes, qui vénère un pharaon revenu à la vie.
Dialogues[]
Bayek se rendit à Karnak, où il trouva Isidora en train de prier.
- Isidora: Amon-Rê-Horkhouti, secret de l'expression et chatoiement de la forme. Avance. Purifié, purifié est le seigneur de Thèbes.
Elle remarqua la présence de Bayek.
- Isidora: Toi, je te vois rôder dans l'ombre... Je devrais être en colère, mais tu es dans la maison du Caché. Que viens-tu faire ici ?
- Bayek: Bayek... de Siwa. Je cherche l'origine de la malédiction qui frappe Thèbes.
- Isidora: Tu n'es ni prêtre, ni phylakitai, et tu es loin de ton oasis. Pourquoi te soucies-tu de nos ennuis ?
- Bayek: Parce que vos ennuis seront bientôt les nôtres. Cette malédiction... elle vient d'une relique. Et beaucoup de gens ont souffert à cause d'une relique semblable.
- Isidora: Et toi, tu as souffert plus que les autres. Amon voit le fond de ton cœur. Mais ce n'est pas la faute d'une relique, Bayek. Le courroux d'Amon est redoutable. Les pharaons infligent son châtiment aux voleurs qui profanent les tombeaux.
- Bayek: Tu penses que c'est la volonté de ton dieu ?
- Isidora: Amon répond aux appels des pauvres et des affligés.
- Bayek: Qui a des raisons de l'invoquer, à Thèbes ?
- Isidora: Tant de choses ont été dérobées. Nos reliques, nos vies, notre innocence. La malédiction s'abat sur tous les hommes sans distinction de rang. Mais tu pourrais... aller voir dans les champs. Un autre pharaon les parcourt, mais les gens ont échappé à sa colère.
- Bayek: Je dois savoir pourquoi.
- Isidora: Parle-leur, tu verras si ce n'est pas le courroux d'Amon.
Bayek s'éloigna.
- Bayek: Ces paysans se réjouissent vraiment de la malédiction ?
Il reparla à Isidora.
- Isidora: Seigneur de la vérité, créateur des hommes, des bêtes et des plantes, architecte de toutes choses, au-dessus comme en dessous. Le seul, l'unique, qui traverse l'éternité. Amon protège ceux qui ne peuvent se protéger seuls. Les paysans en sauront plus.
Bayek quitta le temple et rejoignit les campagnes de Thèbes. Il examina la ferme et la maison de Bebnoum. Des soldats menaçaient un villageois.
- Soldat: C'est comme ça, vous nous devez de l'argent, alors payez ! Ordre de Tychon.
- Villageois: Il ne nous a pas assez saignés ?
- Soldat: Saignés ? Ne me fais pas rire. Si vous avez encore vos champs et vos vies, c'est parce qu'il le veut bien.
- Villageois: C'est de la profanation ! Il n'y a pas d'autre mot !
- Soldat: Je te conseille de la fermer ou je te jette à Sobek.
Bayek tua les deux soldats.
- Villageois: Rê te bénisse, neb. Ça fera deux vautours de moins dans les terres noires.
- Bayek: Vous avez beaucoup d'ennuis par ici ?
- Villageois: Oh oui, des ennuis bien pires que les hommes de Tychon. Chaque jour, des gens disparaissent dans les terres maudites, sans parler de ces brigands...
- Bayek: Des brigands enlèvent des gens ? Pourquoi ?
- Villageois: Comment je le saurais ? Ces gens-là ne pensent pas comme nous. Tous des mendiants et des filous.
Plus loin, une jeune fille se parlait à elle-même.
- Pani: Je vais le dire, Djehouty, comme tu nous l'as appris. Toi seul, brillant, élevé ! Et quand Il vient, les hommes se cachent et les dieux s'envolent. Quand tu parais, ils meurent. Nous tombons aux pieds du roi, du seigneur, le Soleil, notre dieu. Sept fois et sept fois, sur le ventre et sur le dos.
Bayek s'adressa à elle.
- Bayek: À quoi est-ce que tu joues, petite ?
- Pani: Ce n'est pas un jeu ! C'est une cérémonie à la gloire du soleil !
- Bayek: En l'honneur de Rê ?
- Pani: Non ! Une cérémonie au vrai dieu !
- Bayek: D'où est-ce que tu tiens ça ?
- Pani: De Djehouty. Il nous a protégés, il nous sauve de la malédiction. Mais on l'a volé.
- Bayek: Quelqu'un a volé Djehouty ? Qui ?
- Pani: Des méchants.
La jeune fille s'en alla.
- Bayek: Djehouty doit être le prêtre que les bandits ont emmené ! Il en saura plus sur cette malédiction.
Sur le chemin pour aller retrouver le prêtre, Bayek entendit un homme rassembler du monde pour sauver le prêtre.
- Homme: Avec moi, nous devons sauver notre prêtre ! Ils doivent payer pour avoir pris l'un des nôtres.
Bayek s'adressa à lui.
- Bayek: Quelqu'un a emmené votre prêtre ?
- Homme: Oui, des bandits. Je rassemble tous les gens valides pour attaquer leur campement. Je ne vais quand même pas laisser ces neket iadet enlever les nôtres sans rien faire !
Bayek arriva au repaire des bandits.
- Djehouty: Je ne possède rien de valeur ! Mon roi, mon seigneur, mon Soleil, mon dieu ! Mes ouailles ont besoin de ma protection ! Libérez-moi de cette prison.
Bayek élimina tous les gardes et détacha le prêtre.
- Djehouty: Tu ne sauves pas que moi, seni. Qui es-tu, toi, le serviteur d'Akhenaton ?
- Bayek: Il est temps de fuir cet endroit.
Bayek et Djehouty s'éloignèrent du campement.
- Djehouty: L'Aton nous offre un sanctuaire.
Bayek parla à l'homme.
- Djehouty: Tu as risqué ta vie pour moi !
- Bayek: La malédiction. Dis-moi ce que tu sais.
- Djehouty: Elle a fait de nombreuses victimes. J'ai essayé de purifier son sanctuaire à la ferme. Mais les bandits m'ont emmené, ils me croient capable d'appeler l'Aton.
- Bayek: Vous vénérez l'hérétique ?
- Djehouty: Akhenaton... Nous offrons notre foi... des chants, des rites et il ne vient pas pour nous. Je peux te montrer, si tu veux. Mais à la ferme, les animaux pourrissent, il faut les brûler...
- Bayek: J'irai à la ferme, mais seulement si tu me dis ce que tu sais sur le pharaon.
- Djehouty: Oui, oui ! Nous devons reprendre nos rites nocturnes. Retrouve-moi à la ferme du sud à la nuit tombée, quand la corruption aura disparu.
Bayek se rendit à la ferme maudite et brûla les carcasses d'animaux.
- Bayek: Bon... au moins, les carcasses d'animaux ne souilleront plus ces terres. Le prêtre a dit de la retrouver à la nuit tombée. Ils se prépareront pour leur rite nocturne.
La nuit tombée, Bayek retrouva le prêtre.
- Bayek: J'ai fait ce que tu as demandé.
- Djehouty: Alors dépêchons-nous d'agir, pour le bien de ceux qui vivent dans ces campagnes. Je t'en pris Bayek, joins-toi à nous pour le rite. Nous allons apaiser Akhenaton.
Bayek suivit le prêtre.
- Djehouty: Mon peuple et moi, tu nous as protégés. Viens. Tu prendras part à notre cérémonie...
- Femme: Qui est cet homme qui nous aide ? Il doit être important, sinon Djehouty l'arrêterait...
- Djehouty: Tout a été préparé, l'Aton se lève. Sauras-tu l'honorer avec la silice sacrée ? Dépose-la dans les mains du vrai roi. Tu sauras alors la force de nos hymnes au dieu unique.
Pendant que Djehouty récitait son discours, Bayek plaça la silice sur les statues rituelles.
- Djehouty: Tu te lèves, parfait, singulier, tu épouses l'horizon du ciel. Le dieu qui a créé tout ce qui est. Dieu sans égal ! Ta forme est l'Aton vivant. Élevé et resplendissant, distant et proche. Seigneur des deux royaumes, fils de Rê, celui qui vit sur Maât. Ta force vit dans ces humbles offrandes, maigres, mais pures. Tant qu'ils seront debout, entiers et intacts, il vivra dans l'Aton. Tu es notre désir, nul autre ne te connaît. Nos yeux admiratifs saluent ta perfection.
- Djehouty: Veux-tu, Bayek, veux-tu bien allumer l'Aton ?
Bayek alluma l'Aton.
- Femme: Lumière ! Lumière ! Le dieu unique nous avoie ses rayons !
- Djehouty: Ô Aton vivant, réjouis-toi de ton fils, baigne-le de tes rayons ardents. Vivant à jamais ! Toute existence naît de ton auguste main. Quand tu te lèves, ils vivent, quand tu te couches, ils meurent. Splendide, tu te lèves, Ô Aton vivant, seigneur éternel !
Le rite accompli, Djehouty invita Bayek à le rejoindre.
- Djehouty: Bayek ! Rejoins-moi, je vais te dire ce que je sais d'Akhenaton.
Bayek lui parla.
- Djehouty: Tes yeux se sont-ils enfin ouverts ?
- Bayek: Tu penses que le pharaon Akhenaton est le fils de l'Aton.
- Djehouty: Je crois qu'il a un pouvoir redoutable. Il nous accorde la vie en échange de nos prières. Peux-tu en dire autant de ceux qui croient en Amon ?
- Bayek: Ce culte est une hérésie. Quels textes parlent d'Akhenaton ?
- Djehouty: Un seul. Dans les archives de Thèbes. Mais ce voleur de Tychon ne laisse entrer que ses sbires dans la bibliothèque.
- Bayek: Je trouverai un moyen.
- Djehouty: Dans les archives, cherche une statue pointant vers des rouleaux abîmés. L'un d'eux parle de l'Aton et d'un temple oublié depuis des siècles. Tu penses que nous vénérons une abomination. Que je condamne mon peuple.
- Bayek: Qui suis-je pour juger de ton chemin... alors que le mien est jalonné par la mort ?
- Djehouty: Je souhaite que tu trouves ce que tu cherches.
Djehouty partit.
- Bayek: Trouver le temple d'Akhenaton devrait me mener à la relique et à celui qui la détient.
Bayek se rendit dans les archives de Thèbes.
- Bayek: Djehouty a dit qu'une statue lui avait désigné le rouleau ?
Il examina une statue.
- Bayek: Elle n'a pas l'air de pointer vers quoi que ce soit.
Il en examina une seconde.
- Bayek: Ah, la voilà ! La statue dont parlait Djehouty. Elle désigne le haut de cette étagère.
Bayek se dirigea vers l'étagère et en sorti un parchemin.
À propos du temple d'Akhenaton
Toi qui emplis la terre de beauté. Nous trébuchions dans les ténèbres jusqu'à ce que tu nous apportes la vérité étincelante. Il n'existe qu'un dieu et tu es celui-là, Akhenaton, l'incarnation du disque solaire. Nous bâtissons ce temple en ton honneur. Lorsque tu t'élèves à l'horizon de l'est, la lumière dévoile le vrai chemin. |
- Bayek: La porte du temple est cachée. Il y a un message griffonné ! Les hommes de Tychon cherchent aussi le sanctuaire d'Akhenaton.
Bayek se rendit à Karnak et plongea dans l'eau pour explorer le sanctuaire d'Akhenaton.
- Bayek: Le temple de l'Aton.
Il le fouilla à la recherche d'indices.
- Bayek: Aton vivant qui a créé la vie. Jaillissant de la semence d'Amenhotep. A enfanté le fils dans le ventre de sa mère, la grande épouse royale, la reine Tiyi. La beauté aux cheveux longs.
Bayek poursuivit son exploration et trouva une statue du dieu unique.
- Bayek: Le pharaon Akhenaton tenant une relique ! Il la vénérait comme l'incarnation du dieu Aton.
Bayek continua d'investiguer.
- Bayek: Il a renié les dieux, tous les dieux, y compris la triade thébaine. Alors, le fils est mort pour renaître en Rê-Horakhty. Akhenaton, lui, se réjouit à l'Horizon.
Bayek trouva une maquette.
- Bayek: Le palais royal d'Akhenaton. Sur lequel veillent Akhenaton et sa femme bien-aimée, Nefer-Nefru-Aton-Néfertiti.
Bayek trouva une tablette.
Tombeau d'Akhenaton
Rayon du disque solaire, Aton vivant, â dieu unique sans égal. Le lieu de ton repos éternel survivra à jamais dans les sables. Tu dors auprès de ton père Amenhotep. Nous ne les laisserons pas te qualifier d'hérétique. |
- Bayek: L'Aton. Ô dieu unique et sans égal. Le lieu de ton repos éternel vivra à jamais dans les sables. Tu dors avec ton père Amenhotep.
Son enquête terminée, Bayek sorti du sanctuaire.
- Bayek: Si le pharaon détenait la relique, qui l'a maintenant ? Isidora doit affronter la vérité, ce n'est pas la volonté d'Amon. Je dois lui parler, découvrir comment apaiser le pharaon.
Bayek retrouva Isidora au temple de Karnak.
- Isidora: La malédiction apporte une triste récolte. As-tu trouvé la réponse dans les champs ?
Bayek montra la statue trouvée dans le sanctuaire englouti.
- Bayek: J'ai trouvé ceci.
Isidora repoussa la statue.
- Isidora: Tu oses apporter ça dans la maison d'Amon ?
- Bayek: Je l'ai trouvé dans un temple consacré à Akhenaton l'apostat. Qu'est-ce qu'il tient ?
- Isidora: Il vénérait le disque solaire, l'Aton !
- Bayek: Ce n'est pas le soleil qu'il tient. C'est la relique que je cherche. C'est elle et l'homme qui la détient qui causent la malédiction, pas Amon.
Bayek se dirigea vers le corps sans vie d'une femme allongée sur une table et souleva le drap qui la recouvrait.
- Bayek: C'est ça, la volonté d'Amon, hein ? Il enverrait un hérétique, le pharaon qui l'a renié ?
Isidora s'approcha, et reconnu Touya.
- Isidora: Touya ! Non ! Je l'ai envoyée à Thèbes en lui disant qu'elle serait à l'abri... Je l'ai tuée.
- Bayek: Akhenaton est toujours là. C'est lui, la clé de la relique.
- Isidora: J'ai fermé les yeux... cachée derrière le voile d'Amon. Comment ai-je pu ?
- Bayek: Non... Isidora !
- Isidora: Ce n'est peut-être pas l'Amon, mais Amon peut le vaincre.
- Bayek: Ce ne sont pas les dieux... Tu ne comprends donc pas ?
- Isidora: Le Seigneur des limites règne toujours sur Thèbes ! Et je suis l'épouse d'Amon. Le peuple doit savoir qu'il entend toujours ses plaintes.
- Bayek: Alors dis-moi quelle est sa volonté.
- Isidora: Un simple grain de poussière d'une statue divine d'Amon. Il purifierait la demeure d'Akhenaton dans la vallée, parmi les vrais rois. Mais Tychon a pris tous les objets de valeur des temples et des tombeaux, il ne nous reste rien.
- Bayek: J'ai déjà entendu parler de ses méfaits. Ses hommes sévissent dans les campagnes...
- Isidora: Et il nous traite de haut. Il se pavane comme un scorpion au temple d'Hatshepsout.
- Bayek: Je vais le trouver, lui et ce qu'il a volé.
- Isidora: Bayek ! L'homme qui détient ta relique... Quand tu le trouveras, que feras-tu ?
Bayek la regarda mais ne répondit pas.
- Isidora: Puisse Amon veiller sur toi.
Conséquences[]
Bayek découvrit qu'Akhenaton était le pharaon possédant la relique qu'il cherchait.