L'épouse est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Bayek de Siwa revécue en 2017 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description[]
Une jeune femme se tient debout au bord d'une falaise, ce qui suscite l'inquiétude.
Dialogues[]
Alors qu'il se trouvait à Soknopaiou Nesos, Bayek remarqua une jeune femme se tenant au bout d'une falaise, prête à sauter.
- Bayek: Cette jeune femme se tient au bord de la falaise. Je ferais bien d'aller voir.
Bayek s'approcha de la jeune femme.
- Tuaa: Qui es-tu ? Que viens-tu faire ici ? Recule ou je saute ! Tu n'es pas le premier à essayer de me raisonner !
- Bayek: Du calme. Ça ferait une longue chute, même pour moi.
- Tuaa: Peu importe. Plus rien n'a d'importance. Un scorpion a tué mon mari. La vie n'a plus rien à m'offrir.
- Bayek: Tu pourrais retrouver ce scorpion qui l'a tué et le tuer.
- Tuaa: Tu te moques de moi, ou tu aimes te montrer cruel ?
- Bayek: Un rire amer vaut mieux que la mort. Pourquoi tu ne t'écartes pas du bord ? On pourrait parler.
- Tuaa: Je ne sais pas quoi dire.
- Bayek: Parle-moi de ton mari.
- Tuaa: Nous venions ici observer les hérons. Un couple avait fait son nid dans cet arbre. Nous les regardions apporter du poisson à leurs petits. Nous rêvions d'avoir des enfants, nous aussi.
- Bayek: Et tu es triste parce que vous n'en avez pas eu.
- Tuaa: Je ne te trouve pas très doué, Medjaÿ. Tu ne sais pas comment me réconforter.
- Bayek: Rien ne pourrait vraiment te réconforter. Mais, il y aura demain. Et le jour suivant. Un jour après l'autre...
- Tuaa: Oui, ce que tu dis est vrai. Mais je ne crois pas en être capable.
- Bayek: Je voudrais te montrer quelque chose. Je reviendrai. Essaie de ne pas sauter.
Bayek quitta la jeune femme.
- Bayek: Il y avait des hérons près d'ici, du côté de cet arbre.
Bayek se procura une plume de héron.
- Bayek: J'ai ce qu'il me faut. Je devrais offrir la plume à cette femme.
Bayek retourna auprès de la jeune femme.
- Tuaa: Attention ! C'est escarpé.
- Bayek: Tu t'en inquiètes, maintenant ? J'ai quelque chose pour toi.
Bayek offrit la plume de héron à la jeune femme.
- Bayek: Tiens, c'est pour toi.
- Tuaa: Une plume de héron ? Pourquoi ?
- Bayek: C'est un rite de Siwa. Pour nous, les plumes comptent beaucoup. À notre mort, Anubis pèsera nos cœurs face à la plume blanche de Maât. Le tien. Le mien. Celui de nos proches...
- Tuaa: Je crois que j'ai compris. Cette plume est pour l'autre monde.
- Bayek: Le moment venu, ton mari te retrouvera dans les Champs de roseaux. Mais à quoi bon t'y précipiter ? Il préférerait que tu vives et que tu sois heureuse.
- Tuaa: Oui, tu as raison. C'est ce qu'il voudrait. Merci beaucoup pour ce cadeau.
- Bayek: Remercie-moi en me montrant comment redescendre.
- Tuaa: D'accord, Medjaÿ. Tu as gagné. Par ici.
Bayek et Tuaa entamèrent la descente.
- Tuaa: Désolée. Je dois paraître puérile.
- Bayek: Crois-moi. Non. Je comprends ton chagrin.
- Tuaa: C'est pour ça que tu as su quoi dire, n'est-ce pas ? Toi aussi, tu as perdu quelqu'un ?
- Bayek: Qui n'a pas perdu un proche à cause des Ptolémées ?
- Tuaa: Le chagrin s'efface ?
- Bayek: Il s'estompe. Mais tu ne seras plus jamais la même.
- Tuaa: Oui. Ça, je le sais déjà.
- Bayek: Comment tu t'appelles ?
- Tuaa: Mon nom est Tuaa. Je ne suis pas d'ici. Je viens de Krokodilopolis.
- Bayek: Je suis Bayek de Siwa. Qu'est-ce que tu fais à Soknopaiou Nesos ?
- Tuaa: Tu es de Siwa ? Je m'en doutais. Tu es gentil. Comme ceux de ton peuple. Je n'ai pas voulu passer ma vie à tisser et à coudre pour mon père. Un jour, avec mon futur mari, nous avons fui. Nous n'avions pas grand-chose, mais nous avons vécu heureux ici.
- Bayek: Tu pourrais rentrer dans ta famille. Tu dois lui manquer. Tu seras de nouveau heureuse.
- Tuaa: Je ne veux pas repartir coudre des tapis. D'ailleurs, mon père ne me pardonnera jamais mon départ.
- Bayek: Peu de pères refusent d'accueillir des enfants qu'ils croyaient perdus.
Alors qu'ils étaient redescendus, trois léopards attaquèrent Bayek et Tuaa.
- Tuaa: Bayek, des léopards !
- Bayek: Reste en arrière !
Bayek élimina les prédateurs.
- Tuaa: (Loué soit Sobek) ! J'ai cru que notre heure était venue !
- Bayek: Tu es blessée ?
- Tuaa: Non, mais j'ai eu très peur ! La mort fait moins envie quand on la voit en face. Je crois que j'ai envie de vivre.
- Bayek: Maintenant tu veux vivre ! Tant mieux. On ferait mieux de partir avant que les carcasses attirent les hyènes.
- Tuaa: Tu veux bien me conduire aux quais ?
- Bayek: Tu sais où tu vas aller ?
- Tuaa: Je vais trouver le scorpion qui a tué mon mari ! Ha ha ha ! Non, je sais ce que je vais faire. Je vais aller au sud, peut-être même retourner à Krokodilopolis. J'ai toujours rêvé de travailler au théâtre. Et j'ai beaucoup trop de souvenirs ici...
- Bayek: N'oublie pas ta famille. Quoi que tu en penses, tu manques à ton père.
Bayek accompagna Tuaa sur les quais.
- Bayek: Nous y sommes. Ça va aller ?
- Tuaa: Merci, Bayek. Je vais garder cette plume et la peser face à mon cœur. Allez, va jouer les héros.
- Bayek: Veille sur toi, mon amie.
- Tuaa: Va sauver le monde, Medjaÿ.
Les voyages de Bayek le menèrent à Krokodilopolis. Là-bas, il retrouva Tuaa, désormais comédienne.
- Tuaa: Le scorpion attaque. Le scorpion mord. Je vois l'obscurité descendre.
Un visage autrefois bien-aimé vire au gris, à la cendre.
Mais plus grande que la mort, le dard et le poison qui élance.
Une plume lumineuse, dorée et blanche, pour Maât et sa balance.
Le chemin est ardu et je grimpe, je grimpe, épuisée.
Marchant vers le sommet, je vois... je vois le nid brisé.
Je fais un pas, je tombe, je tombe et j'atterris en paix.
Quelle est cette douleur ? Ah oui, c'est vrai. Le moignon de mon innocence perdue est une lourde tristesse, et je reste éveillée tandis que dort le monde entier.
Mais tout ça n'est rien. Tout va bien. J'aurais seulement aimé que l'amour qui s'est éteint ne trouble pas mon sommeil par les souvenirs qu'il m'a laissés.
J'étais là lors de mon trépas. Si j'ai survécu aux terribles larmes, j'ai péri dans la tranquillité. Seul Horus a pleuré, la mort n'est que justice.
Bayek salua Tuaa.
- Bayek: Bonjour. Je vois que tu joues dans les rues.
- Tuaa: Bayek ! Pas vraiment. Je trouve simplement la lecture apaisante. Ça m'aide.
- Bayek: Je suis heureux de l'entendre.
- Tuaa: Je n'ai pas encore trouvé le courage d'aller voir mon père. Un pas à la fois. Je dois partir. J'ai une autre lecture. Un texte sans prétention. Alors sois indulgent !
- Bayek: Je ne te promets rien. Au revoir, mon amie.
Conséquences[]
Bayek empêcha Tuaa de se donner la mort et l'aida à aller de l'avant suite à la mort de son mari. Cette dernière finira comédienne à Krokodilopolis.