- « J'unifierai la République. Senatus populusque romanus, au nom du sénat et du peuple de Rome. »
- – Jules César aux sénateurs, 15 mars 44 AEC.[src]
Jules César (100 av. J.-C. – 44 av. J.-C.) était un général romain et homme d'État, qui a joué un rôle crucial dans les réformes politiques et sociales qui ont transformé la République romaine en un puissant Empire romain.
Les exploits militaires de César et son soutien à l'Ordre des Anciens conduisirent à sa nomination comme « dictateur à vie ». Sa puissance inégalée conduisit les Assassins Marcus Junius Brutus et Amunet, soutenus par un groupe de sénateurs, à l'assassiner en 44 avant J.-C[1][2].
Biographie
Débuts
Vers 59 avant J.-C., Jules César fonda la ville de Florentia, connue plus tard sous le nom de Florence[3]. Il se fit connaître pour ses succès dans la Guerre des Gaules, au cours de laquelle il vainquit le chef Vercingétorix et permit à la République romaine d'annexer la Gaule[4].
En 48 avant J.-C., lui et ses forces entrèrent dans Rome en pleine guerre civile, et César prit le pouvoir en tant que dictateur de la République, tout en étant secrètement soutenu par l'Ordre des Anciens[5]. Il entama alors une série de campagnes à travers les territoires romains pour assurer son emprise. La même année, César apprit que Pompée s'était enfui en Égypte pour trouver refuge auprès de Cléopâtre et le poursuivit à travers la Méditerranée[2].
L'offrande à César
Arrivé dans la ville d'Alexandrie, César fut accueilli par Ptolémée XIII, le frère cadet de Cléopâtre et co-dirigeant de l'Égypte. Ptolémée présenta la tête de Pompée à César dans l'espoir de gagner ses faveurs et de l'aider à prendre le pouvoir contre sa sœur aînée, mais il fut tout sauf impressionné. Leur rencontre fut néanmoins interrompue par l'arrivée de Cléopâtre et de ses partisans. Cette dernière parvint mieux que son frère à s'attirer ses faveurs et proposa à César de l'épouser[2].
- « J'ai pleuré au pied de sa statue, à Rome. À trente ans, il était un dieu dont l'empire s'étendait sur tout le monde connu. Qu'ai-je fait de mes cinq longues décennies en ce monde ? Ita me di iuvent ! »
- – César à propos d'Alexandre le Grand, 47 av. J.-C.[src]
César fit ensuite la connaissance d'Aya et de Bayek, des partisans de Cléopâtre qui l'aidèrent, ainsi que le pharaon, à accéder au tombeau d'Alexandre le Grand. Alors qu'ils enquêtaient sur le sarcophage du roi portant des inscriptions détaillant un sceptre et une sphère, ils furent interrompus par le disciple de César Flavius Metellus, qui les informèrent que leurs émissaires avaient été capturés et détenus à la garnison d'Akra. Aya et Bayek quittèrent le tombeau pour libérer les émissaires, et découvrirent un complot contre César et Cléopâtre. En effet, en représailles à leur alliance, Ptolémée assiégea la ville avec son armée. Avec l'aide de Bayek, César put s'échapper de la ville et regrouper son armée[2].
La Bataille du Nil
Après avoir regroupé ses forces, César, Aya et Bayek affrontèrent l'armée de Ptolémée dans le delta du Nil, et combattirent ses forces. Pendant qu'Aya s'occupait de Ptolémée, Bayek s'occupa de Pothinus et Lucius Septimius, respectivement régent de Ptolémée et assassin de Pompée. Alors que Pothinus fut tué, Septimius fut épargné par César, au grand dam de Bayek[2].
Ayant vaincu Ptolémée et laissant Cléopâtre seule régente, César l'installa comme pharaon d'Égypte avec l'aide de l'Ordre des Anciens. Ces actions poussèrent toutefois Aya et Bayek à renoncer à leur loyauté à tous les deux, les amenant à former un groupe dissident, Ceux qu'on ne voit pas, dans l'espoir de protéger le libre arbitre. César détourna son attention du Sénat romain et se moqua de leurs préoccupations, plaçant plutôt sa confiance dans les dirigeants étrangers et son propre cercle de sénateurs. Il adopta également le style de vie fastueux de Cléopâtre. Leur relation aboutit également à la naissance de Césarion, censé devenir l'héritier de César[2].
Assassinat de Jules César
- « Je ne demande qu'une chose… que vous vous joigniez à moi pour bâtir une nouvelle Rome. »
- – Jules César aux sénateurs, 15 mars 44 AEC.[src]
Au cours de la guerre civile, la plupart des opposants de César furent écrasés et vaincus, ce qui lui permit de devenir dictateur et d'assumer seul l'autorité. Ses actions attirèrent l'attention de Ceux qu'on ne voit pas, et Aya recruta Marcus Junius Brutus et Gaius Cassius Longinus dans leur organisation. Brutus et Cassius recrutèrent à leur tour les sénateurs et commencèrent à comploter pour assassiner César[2].
Le 15 mars 44 avant J.-C., César se présenta à une session du Sénat dans le théâtre de Pompée, où il fut accompagné de Septimius. Pendant qu'Aya s'occupait de Septimius, Brutus et Cassius se rendaient à la réunion pour mettre le plan à exécution. Aya réussit à vaincre Septimius et se rendit à la réunion, poignardant César dans le dos. Le reste des sénateurs poursuivirent son œuvre en le poignardant vingt-trois fois, mettant fin à sa vie[2].
Dernières paroles
- César : Je te connais ? Toi qui frappes depuis les ombres ?
- Aya : Le même sort s'abattra sur tous les despotes.
- César : À la fin, il est impossible de ne pas devenir ce que les autres voient en toi. Et j'ai été un dieu !
- Aya : Il existe un nouveau crédo.
- César : Rome est éternelle. Elle ne tombera pas devant toi ni les tiens.
- Aya : La liberté ne se donne pas, César. La liberté se prend. Requiescat in pace, César.
Note
- Quand Aya demande à Septimius si César est devenu le nouveau dirigeant de l'Ordre des Anciens, il répond que ce dernier est le « Père de la Sagesse ».[6]
Galerie
- ↑ Assassin's Creed: Brotherhood — Parchemins de Romulus
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 Assassin's Creed: Origins
- ↑ Assassin's Creed II - Base de données : Florence
- ↑ Assassin's Creed: Project Legacy - Séries mnémoniques
- ↑ Assassin's Creed Encyclopedia
- ↑ Assassin's Creed: Origins - La chute d'un empire, la naissance d'un autre
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