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« Les symboles inspirent la crainte, et la crainte inspire le contrôle... Mais les hommes finissent toujours par se défaire de leur crainte.Telle est la vérité pour laquelle a péri de Molay : le droit divin des rois n'est rien de moins que le reflet du soleil sur l'or. Lorsque la couronne et la mitre tombent en poussière, ce sont ceux qui contrôlent l'or qui forgent l'avenir. »
François-Thomas Germain, 1793

Jacques de Molay (1245 – 1314) était le dernier Grand Maître publique de l'Ordre des Templiers[1]. Il est fortement suspecté d'avoir été un des Sages ayant arpenté la Terre et l'un des deux ayant tenté de réformer l'Ordre des Templiers pour amener l'humanité à suivre les idéaux de la Première Civilisation[2]. Il fut la figure principale de la chute des Chevaliers du Temple orchestrée dans l'ombre par la Confrérie des Assassins[3].

Biographie

Carrière dans l'Ordre

Jacques de Molay, né entre 1240 et 1250 à Molay, fut le vingt-troisième et dernier Grand Maître (publiquement) de l'Ordre du Temple[3].

Il intégra l'Ordre dans la commanderie de Beaune, en 1265. Il s'était distingué par sa valeur au combat en Terre Sainte avant d'accéder à la tête de l'Ordre ; il fut élu Grand Maître le 20 avril 1292 à Chypre et accrut considérablement le pouvoir des Templiers[4].

Déchéance de l'Ordre

Mais, une fois en France, après que le roi Philippe le Bel eut déclaré hérétiques les Templiers aux yeux de l'Église, l'aspect public de l'Ordre fut dissout. Jacques de Molay comprit que les idéaux de l'Ordre ne seraient pas conservés, sauf si les Templiers se retiraient officiellement de la scène publique. Il savait que l'Ordre était plus important que n'importe quel homme seul et il savait qu'il devait faire le sacrifice ultime, à savoir se laisser brûler sur le bûcher, non seulement pour sauver la vie de ses frères et de leurs alliés, mais aussi dans le but de tromper leurs ennemis en leur faisant croire que l'Ordre allait mourir avec lui[3].

En 1307, le roi Philippe IV de France et le pape Clément V — manipulés dans l'ombre par la branche française de la Confrérie des Assassins — mirent au point un stratagème en vue d'abattre l'Ordre des Templiers. Le roi lança des accusations de blasphème à l'encontre de Jacques et de ses partisans.

Finalement, le 13 octobre, des attaques coordonnées furent lancées contre tous les Templiers de France. À Paris, autour du château du Temple, les combats entre les chevaliers Templiers et les hommes du roi faisaient rage après la trahison d'Esquieu de Floyrac. Comprenant la portée de l'attaque, sûrement orchestrée par leurs ennemis séculaires, Jacques confia à un de ses frères la mission de récupérer dans la Maison du Temple le codex qu'il avait rédigé pour l'Ordre, y couchant par écrit ses croyances et ses idées pour guider l'Humanité inspirés par les visions des Précurseurs qu'il avait, ainsi que le précieux artéfact en leur possession et de les mettre en sécurité. Les attaques ordonnées par le roi aboutirent sur l'arrestation de la plupart des Templiers de France[4].
Peut avant sa mort, le Grand Maître choisi neuf hommes de confiance, leur remit le savoir des Anciens et les envoya parcourir le monde connut d'alors pour créer de nouvelles ramifications de l'Ordre dans l'ombre[3].

Finalement, en 1314, Jacques de Molay fut exécuté sur le bûché avec Geoffroy de Charnay sur l'île aux Juifs à Paris, non sans prononcer une mémorable malédiction à l'encontre du roi Philippe et du pape Clément[4].

La malédiction des Templiers

« Pape Clément ! … Avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste jugement ! Quand à vous Roi Philippe ! Maudits ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de votre sang  ! »
– La malédiction de Jacques de Molay à l'encontre de ses persécuteurs[src]

Effectivement, Clément V mourut d'un cancer des poumons en 1314 et Philippe le Bel d'un accident à cheval la même année. Quant aux autres rois de France, ils connurent de nombreux déboires et eurent souvent des morts violentes ou douloureuses jusqu'à la treizième génération qui était celle de Louis XVI.

Héritage

Au 18ème siècle, sa descendante, Anne de Molay, assassina deux descendants des tortionnaires de Jacques, et tenta d'en tuer un troisième, mais elle échoua, ce qui permit à l'Assassin Arno Dorian de la retrouver et de la livrer à la police[4].

De Molay fut plus tard commémoré par Abstergo Industries, société qui servait de façade aux Templiers. Son portrait figurait dans une pièce secrète uniquement accessible par les membres de l'Inner Sanctum.

En 2001, des chercheurs découvrirent dans les archives secrètes du Vatican, un document écrit en 1308 de la main du pape Clément qui absolvait De Molay de tous ses péchés[4]

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