- « Couper des têtes avec humilité ! De qui se moque-t-on ? À quoi bon faire des manières quand on coupe une tête ? Une bonne arme à deux mains fait bien l'affaire ! »
- – Un extrémiste opposé à la guillotine, 1792.[src]
La guillotine est une machine de conception française, inspirée d’anciens modèles de machines à décollation, et qui fut utilisée en France pour l’application officielle de la peine de mort par décapitation. Elle reçut divers surnoms sous la Révolution : "Louison" et "Louisette", "Veuve" et "rasoir national", entre autres.
Sa mécanique est très simple : une lourde lame asymétrique, des piliers à gorge afin de guider celle-ci, deux pièces de bois formant une lunette dans laquelle on introduit le cou du condamné et un mécanisme libérant la lame.
Histoire[]
Les révolutionnaires considéraient qu'il s'agissait d'une méthode d'exécution plus humaine. Auparavant, les exécutions "manuelles" pouvaient se transformer en boucherie et on tenta d'y remédier en prévoyant que l'exécuteur pouvait être puni s'il ne parvenait pas à tuer le condamné du premier coup. Le Dr Guillotin, grand avocat de la machine, déclara que le condamné ne sentirait qu'un souffle d'air sur la nuque.
Une légende veut que le Dr Guillotin se soit adressé au roi afin qu'il lui prodigue des conseils sur la conception d'une telle machine, et que l'idée d'une lame asymétrique ait été émise par Louis XVI.
Des articles peu amènes de nombreux journaux finirent par saper les efforts du Dr Guillotin. L'Assassin Arno Dorian fit publier des articles vantant les mérites du mécanisme et, en toute discrétion, remplaça les journaux vendus dans les rues par de nouvelles éditions.
Charles-Henri Sanson, exécuteur officiel, eut le malheur d'officier sur deux percepteurs indélicats. À titre de vengeance, leurs hommes de main volèrent les pièces de la guillotine que Sanson était en train d'assembler. Arno trouva puis rapporta les quatre éléments à l'atelier de Sanson.
Galerie[]