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AssassinsTempliers
Charles Lee: "Pourquoi t'obstines-tu ? Tu nous jettes à terre, nous nous relevons. Tu ruines un plan, nous en montons un autre. Tu t'acharnes... mais le résultat est le même... Ceux qui te connaissent te prennent pour un fou, au point que que ceux que tu as cherché à sauver te tournent désormais le dos. Pourtant, tu te bats. Tu résistes. Pourquoi ?"
Connor: "Personne d'autre ne le fera."
Charles Lee et Connor évoquant le conflit opposant leurs factions, 1782.[1]

La Guerre Assassins-Templiers est un conflit idéologique, géopolitique, historique et "éternel" opposant la Confrérie des Assassins et l'Ordre des Templiers depuis la naissance de notre civilisation.

Histoire[]

Le conflit tiendrait ses origines du meurtre d'Abel, commis par son frère Caïn, qui convoitait sa Pomme d'Éden. Il est néanmoins possible qu'il ait débuté suite à la guerre opposant les hommes à la Première Civilisation.[2] Pour arriver à leurs fins respectives, les deux organisations ont toujours eu recours à l'emploi de soldats ignorant tout de leur existence. Il était rare que le conflit prenne une tournure publique, malgré certaines occasions comme la Troisième Croisade, durant laquelle Assassins et Templiers se sont affrontés ouvertement aux côtés des Croisés et Sarrasins qu'ils manipulaient.[3] De même, durant l'Âge d'or de la piraterie, les Assassins caribéens ont tenté de reprendre le Sage Bartholomew Roberts à leurs ennemis en plein cœur de La Havane.[4]

Au lendemain de la catastrophe de Toba, les chefs humains survivants mirent la main sur un certain nombre de Fragments d'Éden, et comptaient les utiliser au profit de l'humanité. Les hommes demeuraient cependant conscients que leurs anciens maîtres interféraient avec leur évolution, mais faisaient tout pour mener l'humanité sur le chemin qu'ils lui avaient tracé. Pour ce faire, ils se servirent des Fragments d'Éden comme d'outils, mais n'avaient pas confiance en ceux qui souhaitaient pactiser avec la Première Civilisation.

D'autres voulurent rendre à l'humanité sa liberté, et rêvèrent d'un monde dans lequel tous puissent vivre selon leur seule volonté. Ils crurent alors en une nouvelle philosophie selon laquelle tous devraient être libres de suivre leur propre chemin, mais comprirent vite que l'utilisation abusive des Fragments d'Éden dans un unique but de contrôle allait à l'encontre de tout ce dont pourquoi ils s'étaient battus et sacrifiés, car cela ne ferait que les ramener à leur ancienne vie de servitude. Ainsi naquit la maxime "Rien n'est vrai, tout est permis".

Tout au long du conflit, de nombreuses formes de pouvoirs s'y retrouvèrent mêlées : les jeunes États-Unis,[1] l'Union soviétique,[5] l'Empire ottoman[6] et le Saint-Empire romain germanique[7] s'alignaient du côté des Assassins tandis que la papauté contrôlée par la famille Borgia,[8] les empires byzantin[6] et britannique, les États-Unis modernes,[8] et l'Troisième Reich,[2] soutenaient les Templiers. Ces jeux d'alliances étaient le plus souvent de courte durée, sinon instables.

De nos jours, le conflit se poursuit à l'insu de toute la population. Les Templiers œuvrent sous la forme de leur entreprise Abstergo Industries, alors que les Assassins peinent à survivre loin de la société.[3]

Le conflit fait partie intégrante du plan de la Première Civilisation – notamment de Junon, Minerve et Jupiter – visant à enrayer la Seconde Catastrophe. Dans le Grand Temple, en 2012, Junon fit remarquer à Desmond Miles qu'au lieu de se battre éternellement pour les Fragments d'Éden, Assassins et Templiers auraient dû consacrer leur temps à localiser le Temple et à trouver un moyen de sauver le monde de l'éruption solaire.[1]



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