Gravé dans le papier est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Evie Frye, revécue par un Initié à travers Helix.
Description[]
Avec la mort de Philip Twopenny, l'économie du Royaume-Uni plongea depuis le vol de plusieurs plaques de la planche à billets de la Banque d'Angleterre. Le sergent Frederick Abberline chargea Evie de rétablir l'économie en restituant ces plaques à leur propriétaire.
Dialogue[]
- Foule: Comment voulez-vous que je paie des prix pareils, je vous le demande...
Ils disent que c'est de la fausse monnaie. Je suis une femme honnête !
C'est du vol pur et simple, voilà ce que c'est ! - Policiers: Je vous en prie ! Vous voulez bien vous calmer ?
Ezio aborda Abberline alors qu'il essayait tant bien que mal de contenir la foule.
- Evie: Que s'est-il passé ?
Abberline et Evie se mirent à l'écart de la foule.
- Abberline: Votre frère !
- Evie: Qu'a-t-il encore fait cette fois ?
- Abberline: Les journaux n'en ont que pour le meurtre de Twopenny. Et comme si ça ne suffisait pas, quelqu'un a volé les plaques de la planche à billets. Est-ce aussi du fait de Jacob ?
- Evie: Ça m'étonnerait.
- Abberline: Les gens se méfient des banques et de la monnaie. Les prix vont grimper. Il y aura des émeutes. Les usines partiront en Amérique, où la main-d'œuvre est moins chère. En un mot, le déclin de l'Angleterre.
- Evie: Jacob, tu t'es vraiment surpassé, cette fois. Attendez... et si j'allais remettre les plaques à la banque ?
- Abberline: Eh bien, ça nous aiderait ! Mieux encore, cela mettrait un terme aux rumeurs sur le meurtre de Twopenny... et la confiance dans l'économie serait rétablie !
- Evie: Comptez sur moi. L'Angleterre échappera au chaos.
- Abberline: Oh, et si cela ne vous gêne pas, pourriez-vous détruire tous les faux billets que vous trouverez avant qu'ils ne soient mis en circulation ?
- Evie: Bien sûr.
Evie et Abberline firent quelques pas dans la rue.
- Abberline: C'est gentil de venir nous prêter main-forte. Suivez-moi. La fausse monnaie est écoulée tout près d'ici. Enfin, si l'on peut parler de fausse monnaie... Avec ces plaques, il est quasi impossible de distinguer les vrais billets des faux.
- Evie: Mr Abberline...
- Abberline: Si ces billets circulent... Enfin, vous êtes déjà au courant. Quand les gens n'ont plus confiance dans leur monnaie... Il y a déjà eu des émeutes.
- Evie: Mr Abberline...
Abberline s'éclaircit la voix.
- Abberline: J'ai entièrement confiance en vous, miss Frye.
Evie localisa les faussaires dans la cour de la Royal Exchange puis les prit en filature.
- Faussaire 1: Vous deux. Avec moi. Je ne tiens pas à me faire voler en allait au chariot.
- Evie: Les faux-monnayeurs.
- Faussaire 2: T'as entendu parler de cette émeute à la banque ?
- Faussaire 3: Ils peuvent s'agiter tant qu'ils veulent, on ne rendra pas ces plaques.
- Faussaire 2: Qu'est-ce que ça peut faire ? C'est pas comme si c'était du véritable argent.
- Faussaire 3: Depuis qu'on a les plaques d'imprimerie, c'est du véritable argent.
- Faussaire 2: T'as entendu cette foule ? On dirait que Londres tout entier se rebelle.
- Faussaire 3: Ça n'a rien à voir avec nous.
- Evie: Quand je pense que Jacob a réussi à mettre en péril toute l'économie. Père avait raison. Il agit sans réfléchir et sans aucun remords.
Le premier faussaire monta dans son chariot.
- Cocher: Où allons-nous, Monsieur ?
- Faussaire 1: À la maison, merci.
- Cocher: Vous avez lu le journal ?
- Faussaire 1: Vous voulez parler du meurtre de Twopenny ? Oui. Un crime ignoble, mais qui a bien arrangé nos affaires.
- Cocher: Vous n'avez pas peur que la police s'intéresse à vous ? Quelqu'un vous a peut-être vu entrer dans la banque ?
- Faussaire 1: Mon bon ami, inutile de vous tourmenter. Il n'y a aucune crainte à avoir. Je ne suis en rien impliqué dans la mort de Twopenny. J'ai simplement tiré profit d'une... heureuse circonstance. Si Scotland Yard vient fouiner, dites-leur que j'étais à la banque pour affaires et que vous ne savez rien de plus. Pour votre peine, je demanderai à ce qu'on double votre salaire.
- Cocher: Je parie qu'on me paiera en faux billets.
- Faussaire 1: Je n'ai pas bien entendu.
- Cocher: Je parle à mon gilet.
Le faussaire descendit de son chariot et arriva à son repaire.
- Faussaire 1: Ne vous endormez pas ! N'importe qui peut essayer d'entrer.
- Faussaire 4: Oui, m'sieur.
- Faussaire 1: Gardez bien cet endroit sous clé.
- Faussaire 4: Oui, m'sieur.
- Faussaire 1: Montez la garde comme s'il s'agissait de la Banque d'Angleterre.
- Faussaire 4: À vos ordres, m'sieur.
Ça n'a pas dû être facile de s'emparer de ces plaques. - Faussaire 5: Un jeu d'enfant. On a su profiter de tout ce chaos.
- Faussaire 4: Personne ne vous a arrêtés ?
- Faussaire 5: Les pauvres, ils ne se sont doutés de rien.
Evie vola les plaques d'imprimerie et brûla la fausse monnaie.
- Evie: Il ne me reste plus qu'à les remettre à la banque.
Evie arriva aux portes de la Banque d'Angleterre.
- Garde: Restez à distance !
Personne n'entre sans ma permission ! C'est clair ?
Oh, vous pouvez gueuler ! Ne comptez pas sur moi pour vous laisser entrer.
Reculez, j'ai dit ! Personne ne passe ! - Foule: Les banquiers, qu'est-ce qu'il faudrait leur faire ? Faudrait trouver quelque chose qui rime... Les banquiers, on va tous vous saigner !
Je ne partirai pas d'ici sans avoir récupéré jusqu'à mon dernier penny, Monsieur !
J'ai lu les journaux ! Nous allons finir ruinés !
Vous allez devoir répondre de ça !
Je veux que vous me disiez si cet argent a de la valeur. Allez !
Il faut faire quelque chose ! Vous devriez avoir honte !
C'est un vrai scandale ! - Evie: Voilà qui pourrait être utile...
Evie laissa les émeutiers investir la banque, et se mêla parmi eux pour infiltrer les lieux et y laisser les plaques d'imprimerie.
- Evie: Voilà. Elles sont de retour à leur place.
Evie s'échappa de la banque et retrouva Abberline à l'extérieur.
- Abberline: Ah ! Les journaux racontent qu'il s'agissait d'une fausse nouvelle ! Plus d'émeutes ! La confiance dans les banques est revenue ! Je vais pouvoir passer une nuit tranquille. Miss Frye, je ne vous remercierai jamais assez.
- Evie: Ravie que nous ayons évité la catastrophe, sergent. Mais c'est plutôt Jacob qui devrait me remercier.
Conséquences[]
Evie rapporta les plaques d'impression à la Banque d'Angleterre, évitant les émeutes et une catastrophe économique.
Galerie[]