Giovanni Giocondo (vers 1433 – 1515) était un prêtre, cordelier, architecte, antiquaire, archéologue et érudit italien.
Après l'assassinat de Vieri de' Pazzi, Ezio Auditore da Firenze se procura une lettre de Giocondo destinée au père de Vieri, Francesco de' Pazzi.
Lettre[]
Messer Francesco,
J'ai agi selon vos ordres, et je me suis entretenu avec votre fils. Vous aviez raison sur l'essentiel, mais permettez-moi néanmoins d'émettre quelques réserves. Je vous l'accorde, Vieri est impétueux et souvent malavisé. De plus, il a pris la fâcheuse habitude de traiter nos mercenaires comme s'il s'agissait de vulgaires jouets. On m'a informé qu'au moins trois hommes en avaient subi les conséquences, et qu'ils avaient tous été défigurés. Mais contrairement à ce que vous laissez entendre, je suis intimement convaincu qu'il peut encore changer. En fait, il existe une façon très simple de remédier à cette situation.
Il veut s'attirer nos faveurs. Avoir votre attention. Ses accès de colère sont avant tout motivés par son sentiment d'impuissance. Il n'a ne cesse de parler de vous, d'exprimer son envie de se rapprocher de vous. S'il se montre violent, cruel et coléreux, c'est uniquement pour attirer l'attention sur lui. Il a besoin de reconnaissance.
Comportez-vous avec lui en prenant tout ceci en compte. Par ailleurs, je pense que nous devrions cesser toute correspondance. S'il découvrait la nature de nos échanges épistolaires, ma propre vie serait menacée.
Votre très dévoué,
Fra Giocondo