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« Laisserais-tu un enfant jouer avec le feu pour lui faire plaisir, au risque ensuite de devoir soigner ses brûlures ? Penses-tu, le laisserais-tu faire ? Ne faut-il pas mieux prévenir que guérir ? »
Garnier de Naplouse critiquant le combat pour la liberté mené par les Assassins, 1191.[src]


Garnier de Naplouse (vers 1147 – 1191) était un médecin, ainsi que le Grand Maître des Chevaliers Hospitaliers à Acre. Il s'agissait d'un membre secret de l'Ordre des Templiers, et fut la seconde cible de l'Assassin Altaïr Ibn-La'Ahad dans sa mission de rédemption offerte par Al Mualim.

Biographie[]

Grand Maître des Hospitaliers[]

Altaïr: "Vous croyez vraiment que vous les avez aidés ?"
Garnier: "Non, ce n'est pas ce que je crois. Mais ce dont je suis sûr."
– Les dernières paroles de Garnier à Altaïr, 1191.

Garnier de Naplouse était le dixième Grand Maître des Chevaliers Hospitaliers, un ordre monastique fondé au lendemain de la Première Croisade, qui établit son premier hôpital à proximité de l'Église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. À l'origine, l'ordre s'occupait du bien-être des pèlerins, avant de les protéger grâce à leurs gardes armés. Cette simple escorte prit de l'ampleur, jusqu'à devenir le deuxième ordre chrétien le plus important de Terre Sainte, derrière l'Ordre du Temple. Garnier rejoignit les Hospitaliers en 1177, en tant que dirigeant de l'hôpital de Jérusalem, avant d'être promu l'année suivante.

Garnier fut exilé de France pour son comportement cruel et inhumain envers ses patients, qu'il considérait davantage comme étant les sujets d'expérience de ses derniers remèdes que de véritables êtres humains. Selon lui, la connaissance n'avait pas de prix, sinon le prix du sang. Comme la famille de Garnier avait généreusement financé la guerre du Roi Richarder, celui-ci lui offrit sa protection à Acre.

À Acre, Garnier se procura de loyaux assistants, qui l'autorisèrent à poursuivre son travail macabre. Déterminé à garder secrètes ses expériences, il décida de ne laisser rentrer dans son hôpital que certains visiteurs, et refusa de laisser partir ses patients. Avec le temps, il se mit à croire que ses cobayes n'étaient que de pauvres âmes égarées, et qu'il n'incombait qu'à lui seul de les guider.

Un jour, Garnier rejoignit l'Ordre des Templiers, et finit par apprendre l'existence d'un mystérieux artefact qu'ils convoitaient, l'Orbe d'Eden.

Forteresse des Hospitaliers et mort[]

Altaïr: "Soulage ta conscience."
Garnier: "Ah... Alors mon heure est venue. Le repos éternel m'attend. Avant que mes yeux ne se ferment, je veux savoir. Qu'adviendra-t-il de mes enfants ?"
– Garnier à Altaïr, inquiet du destin de ses patients, 1191.

Suite au siège sanglant de Saint-Jean d'Acre en 1191, on offrit à Garnier la juridiction du Quartier pauvre de la ville. Il établit la base de ses opérations dans la Forteresse des Hospitaliers, où il poursuivit ses brutales expériences. La rumeur de la cruauté sans nom du médecin se répandit dans toute la ville, obligeant les habitants effrayés à éviter l'hôpital.

Lorsqu'Altaïr infiltra la forteresse avec comme intention d'assassiner Garnier, un patient terrifié tenta de s'échapper, avant que les gardes de Garnier ne le rattrapent. Quand Garnier fit irruption, ce dernier essaya en vain de raisonner calmement son patient. Cependant, l'homme ne crut aucune de ses paroles, et révéla, en criant à la foule, que les desseins de Garnier dépassaient toute moralité. Le docteur le réprimanda sévèrement, et donna l'ordre à ses hommes de lui briser les jambes afin qu'il ne puisse reprendre la fuite.

Garnier fit signe à la foule de retourner dans leurs quartiers et se remit au travail, se tenant au chevet de ses patients. L'Assassin en profita pour traverser discrètement les lieux, jusqu'à localiser le docteur avant de lui prendre la vie, armé de sa Lame secrète. Dans un dernier souffle, Garnier prétendit avoir rendu service à ses patients et maintint ses convictions, malgré les reproches d'Altaïr.

Garnier revendiqua avoir enlevé les hommes les plus malades et les plus démunis des villes alentours, et nota que certains lui en avaient été reconnaissants. Selon lui, ses méthodes étaient requises pour libérer les habitants des "prisons de leurs propres esprits." Altaïr lui demanda s'il croyait vraiment les avoir aidés, ce à quoi répondit simplement Garnier, "Ce n'est pas ce que je crois, mais ce dont je suis sûr." Garnier succomba avant d'avoir pu en dire davantage, et Altaïr quitta les lieux puis alla rapporter la nouvelle de sa mort au Bureau des Assassins local.

Personnalité et apparence[]

Garnier croyait vraiment aider les personnes qu'il séquestrait dans son hôpital, bien qu'il ne leur fasse subir des actes d'une rare injustice et cruauté, faisant d'eux ses esclaves ou ses propres gardes. Il se revendiquait homme de science, mais il avait perdu tout sens de l'éthique et de la moralité. Il ne semblait pas craindre la mort, et tenta même de justifier ses actions avant de mourir, expliquant les raisons qui l'ont poussé à enlever ses patients de leurs propres "demeures", les maisons de plaisir et les égouts.

Il portait souvent une longue robe noire et un tablier blanc maculé du sang de ses patients. Une lanière de cuire ceignait sa taille, sur laquelle était accrochée une petite bourse et le fourreau de son épée. Il était d'un certain âge et d'une taille moyenne.

Derniers mots[]

  • Altaïr: Soulage ta conscience.
  • Garnier: Ah... Alors mon heure est venue. Le repos éternel m'attend. Avant que mes yeux ne se ferment, je veux savoir. Qu'adviendra-t-il de mes enfants ?
  • Altaïr: Tu parles de ces gens soumis à tes expériences cruelles ? Ils seront libres de regagner leurs demeures.
  • Garnier: Leurs demeures ? Quelles demeures ? Les égouts ? Les maisons de plaisir ? Les prisons dont nous les avons libérés ?
Garnier mort

Les dernières paroles de Garnier

  • Altaïr: Ces gens sont là contre leur volonté.
  • Garnier: C'est vrai, mais sont-ils en mesure de manifester leur volonté ? Es-tu vraiment si naïf ? Laisserais-tu un enfant jouer avec le feu pour lui faire plaisir, au risque ensuite de devoir soigner ses brûlures ? Penses-tu, le laisserais-tu faire ? Ne faut-il pas mieux prévenir que guérir ?
  • Altaïr: Ce ne sont pas des enfants, mais bien des adultes responsables.
  • Garnier: Physiquement peut-être, mais pas intellectuellement. C'est exactement ce que j'essaie de réparer. J'admets que sans l'artefact que vous nous avez volé, mes recherches ont progressé moins vite. Il me reste les mélanges et les extraits d'herbes. Cela fonctionne, mes gardes en sont la preuve. Tous, ils étaient malades avant que je ne les retrouve et les libère des prisons de leurs propres esprits. Et avec ma mort, malades ils redeviendront.
  • Altaïr: Vous croyez vraiment que vous les avez aidés ?
  • Garnier: Non, ce n'est pas ce que je crois. Mais ce dont je suis sûr.

Notes[]

  • Tout comme Sibrand et Robert de Sablé, Garnier de Naplouse a réellement existé, et fut Grand Maître des Hospitaliers de 1190 à 1192.
  • Historiquement, Garnier de Naplouse prit part au combat lors de la Bataille d'Arsouf, tandis que dans Assassin's Creed, il mourut peu de temps avant.

Galerie[]


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