La forteresse de Tamworth était le bastion des rois de Mercie à la fin du IXe siècle.
À la chute du roi Burgred et de son thegn Leofrith, la forteresse fut reprise par les Vikings des frères Ubbe et Ivar Ragnarsson, avec l'aide d'Eivor Varinsdóttir du clan du Grand corbeau.
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Journal de Leofrith
- Trois heures. C'est le temps qu'il aura fallu aux sœurs pour me recoudre l'épaule. J'ignore si cela en valait la peine. Les sutures vont se rouvrir dès que je brandirai mon épée. Une plaie ouverte et purulente, à l'image de ce royaume oublié de Dieu...
Journal de Burgred
- Aujourd'hui, j'ai appris que celui qu'ils appelaient Halfdan a quitté la Mercie et a laissé le commandement à ses frères. Il est parti comme s'il m'avait déjà détrôné. Il ne pourrait pas se tromper davantage.
Les païens peuvent garder Repton. Je me moque bien qu'ils déterrent les rois de Mercie et éparpillent leurs ossements à tous les vents. Je ne me laisserai pas ébranler par ces piteuses atteintes à ma réputation.
Ils croient pouvoir retourner la population contre moi. Non. Qu'ils le veuillent ou non, tous les Merciens se battront pour leur roi.
Lettre de réquisition
- Seigneur,
J'espère que cette lettre te trouvera en santé.
Tu as ma gratitude et la promesse qu'il ne sera fait appel à ces hommes qu'en cas d'absolue nécessité. Nous combattons toujours l'incursion danoise et continuerons à le faire.
Æthelswith t'envoie ses salutations. Elle va bien, même si, à l'instar de mon thegn guerrier, je me demande si elle n'a pas commencé à douter de notre capacité à remporter cette guerre. Peu importe. C'est moi qui dirige et je défendrai mon royaume jusqu'à la fin.
Avec foi en Dieu.
Le seigneur, roi de Mercie
Lettre à Mætild
- Ma chère sœur,
Pardonne-moi de ne pas t'avoir écrit plus tôt. Tu dois à présent avoir compris que je ne rentrerai finalement pas. Les Danois se sont enfoncés plus loin dans les terres et le roi Burgred s'est entêté à les provoquer.
Malgré mon désir ardent de m'en aller, je ne peux pas abandonner ma tâche de crainte que cela entraîne la mort de beaucoup de gens. Tant que je reste ici, je peux les protéger même si cela signifie y laisser la vie. Je sais que tu comprends.
Comment va Roderick ? Je n'arrive toujours pas à croire que ce fils de cultivateur de pommiers va faire de moi un oncle. Ton ventre a dû bien s'arrondir. Je me rappelle que tu as dit que si c'était un garçon, tu lui donnerais mon nom. Je prie chaque soir pour que ce soit une fille.
Ton frère qui t'aime,
Leofrith