Wiki Assassin's Creed
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« Ubisoft possédait déjà plusieurs studios en Amérique du Nord, Europe, Afrique du Nord, Chine ou Inde mais rien en Asie du Sud-Est. Créer un studio à Singapour représentait donc une bonne opportunité pour Ubisoft de puiser dans l’important vivier de talents que recèle cette partie du monde. Et le fait que le gouvernement singapourien nous ait apporté son aide et que la population parle anglais constituaient de gros avantages. »
Olivier de Rotalier, ancien directeur d’Ubisoft Singapour[[src]]

Ubisoft Singapour, créé en juillet 2008, est le plus grand studio d'Ubisoft en Asie du sud-est. Avec plus de 260 personnes de 31 nationalités différentes, réparties sur 2800 m2, le studio s’est rapidement développé pour devenir en cinq ans le plus gros studio de jeu vidéo d’Asie[1].

Histoire

Jeux

Fondé en juillet 2008, Ubisoft Singapore a collaboré à la création d'Assassin's Creed II dans la création de dix missions dans les tombes. L'année suivante, le studio crée les missions des Tanières de Romulus et deux missions de Desmond Miles durant l'époque contemporaine pour Assassin's Creed: Brotherhood.

En 2011, le studio a également collaboré à la création des missions des souterrains pour les Clés de Masyaf dans Assassin's Creed: Revelations, puis en 2012 à la création de quatre missions principales du scénario, six missions annexes, quinze contrats de corsaire, mais surtout toute la partie des combats maritimes dans Assassin's Creed III.

Pour Assassin's Creed IV: Black Flag sorti en 2014, le studio a consacré 40 % de son temps de développement à la mer, pour reproduire entre autres, les 13 niveaux de réalisme requis, de la mer d’huile à la tempête la plus dangereuse, via l’échelle de Beaufort (échelle de mesure qui qualifie la vitesse du vent en milieu maritime – et donc automatiquement le niveau d’agitation de la mer)[1].

En 2013, fort de son expérience sur Assassin's Creed IV: Black Flag, les 350 employés du studio travaillent sur une nouvelle licence majeure d'Ubisoft : Skull & Bones, se déroulant durant l'âge d'or de la piraterie et censé sortir en 2022.

Controverses

Après une vague d'allégations d'harcèlement sexuel et de management toxique au sein de plusieurs studios Ubisoft dans le monde dévoilé en juillet 2020, 20 actuels et anciens employés d'Ubisoft Singapour évoquent à leur tour, un an plus tard, un environnement de travail et un management toxique, des discriminations salariales, et du favoritisme français, en particulier durant la direction établie par Hugues Ricour.[2]

Du fait que l'entreprise est principalement française, le travail des employés de Singapour était rendu difficile pour ceux qui ne parlaient pas la langue, surtout s'ils venaient d'Asie du sud-est ou étaient des femmes. Les employés interrogés expliquent que les réunions débutaient en anglais, la langue officielle du studio, mais qu'elles pouvaient rapidement finir en français. Bien que des efforts aient été effectué au fil des années pour mettre fin à cette pratique, la hiérarchie sous-jacente persistait, à la fois en termes de politique sur le lieu de travail qu'en termes de rémunération. Les écarts de salaire entre les expatriés et les employés locaux pouvant être très importants.[2]

De plus, selon certains employés, sous la direction de Hugues Ricour, les plaintes de harcèlement n'étaient pas prises au sérieux. Lors du développement du jeu Skull & Bones, les développeurs ne pouvaient également pas exprimer une opinion contraire au projet, sans quoi ils pouvaient en être évincés jusqu'à voir leurs perspectives de carrière anéanties.[2]

En novembre 2020, dans un mail communiqué à tous les collaborateurs d'Ubisoft sur lequel des journalistes de Kotaku ont pu mettre la main, il est indiqué que, suite à une inspection interne menée par des cabinets externes, « les résultats ne permettent pas à Hugues Ricour de continuer d’occuper son poste ». L'ancien directeur a toutefois gardé un poste au sein d'Ubisoft.[3]

Un mois après la publication des articles dans la presse impliquant Ubisoft Singapour, une enquête a été ouverte concernant les faits de discrimination et de harcèlement au sein du studio.[4]

Travail sur la série Assassin's Creed

« AC IV n’existerait pas sans les batailles navales d’AC III qui ont été très appréciées des joueurs grâce au gameplay extrêmement intense et efficace [...]] Nous avions la certitude de pouvoir développer tout cela davantage dans ACIV dans la mesure où le joueur est amené à passer 40 % de son temps de jeu en mer [...] Si bien que nous avons augmenté les différentes interactions possibles avec la mer. Il est donc possible de naviguer en mer, nager en surface mais aussi sous l’eau. Ou bien encore de passer de la terre à la mer, et vice-versa, à tout moment et de manière seamless. »
Arnaud Vaudor, producteur de Black Flag à Singapour[[src]]

Galerie



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