- Cette page concerne la mémoire d'Assassin's Creed II. Vous recherchez peut-être la mémoire d'Assassin's Creed: Brotherhood.
Dans la gueule du loup est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Ezio Auditore da Firenze, revécue en 2012 par Desmond Miles à travers l'Animus.
Description
Après avoir découvert l'emplacement du Sanctuaire à Rome grâce aux pages du Codex, Ezio Auditore se rendit dans la cité éternelle pour assassiner Rodrigo Borgia et récupérer le Bâton d'Éden.
Dialogue
- Mario: Rome nous appelle, Ezio. Fais-moi savoir quand tu seras prêt à partir.
Ezio voyagea à Rome et, après s'être frayé un chemin sur les remparts du Château Saint-Ange, s'apprêta à sauter depuis une tour sur un cheval.
- Garde 1: Assassin ! Assassin !
- Garde 2: Fermez les portes ! Arrêtez l'intrus !
Malgré l'intervention de nombreux gardes, Ezio parvint à traverser le Passetto di Borgo et entra dans la Chapelle Sixtine, où il effectua un assassinat aérien raté sur le Pape Alexandre VI, alors Grand Maître des Templiers, qui conduisait son office.
- Rodrigo: Credo in unum Deum, Patrem omnipotentem, factorem caeli et terrae, visibilium omnium, et invisibilium. Et in unum Domnium Jesum Christium, Filium Dei unigentium. Et ex Patre Natum omnia ante omnia saecula. Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero. Genitum, non factum, consubstantialem Patri: per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines, es propter nostram salutem descendit de coelis. Et incarnatus est de spiritu sancto ex Maria Virgine: et homo factus est. Cruifixus etiam pro nobis: sub Pontio passas, et sepultus est. Et resurrexit tertia die, secundum Scripturas. Et ascendit in coleum: sedet dexteram Patris. Et iterum venturas est cum gloria judicare vivos et mortuos: cujus regni non erit finis. Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivifincatem: qui ex Patre Filioque procedit. Qui cum Patre, et Filio simul adoratur, et conglorificatur: qui locutus est per Prophetas. Et unam sanctum catholictam et apostolicam Ecclesiam. Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum. Et exspecto resurrectionem mortum. Et vitam venturi saeculi. Amen.
- Ezio: Je croyais... je croyais valoir mieux que ça. Je me suis trompé. J'ai attendu si longtemps... j'ai tant perdu... Requiescat in pace, pauvre fou !
- Rodrigo: Ce n'est pas mon heure !
- Ezio: NON !
Avec le Bâton, Rodrigo repoussa Ezio ainsi que la totalité des personnes présentes dans la chapelle, mais seul l'Assassin resta conscient.
- Rodrigo: Tu devrais être mort ! Je vois... c'est gentil de m'apporter la Pomme. Donne-la-moi !
- Ezio: Jamais. Plutôt mourir.
Rodrigo éclata de rire.
- Rodrigo: Tu ne changeras jamais. Tu es comme ton père. Eh bien - réjouis-toi, mon enfant - tu vas BIENTÔT le rejoindre ! Tu VAS me la donner !
- Ezio: Comme tu voudras.
Ezio fit usage de la Pomme pour créer quatre de ses doubles, à la manière d'Al Mualim trois siècles auparavant.
- Rodrigo: C'est fascinant ! Quelle puissance impressionnante ! Mais si tu crois que ça va te sauver, tu te berces d'illusions !
Ezio remporta le combat avec succès.
- Rodrigo: Non ! Je ne te laisserai pas tout gâcher !
- Ezio: C'est terminé, Rodrigo. Si tu déposes les armes, je te promets une mort rapide et sans douleur.
- Rodrigo: Vraiment, Ezio ? Si tu étais à ma place... renoncerais-tu aussi facilement ?
Rodrigo se servit du Bâton, et fit tomber Ezio.
- Rodrigo: Nous allons bientôt le savoir.
Rodrigo devint temporairement invisible grâce au Bâton. Ezio sortit la Pomme pour se défendre, mais le pape marcha sur son bras, qui lâcha l'artefact.
- Rodrigo: Ah, enfin !
Rodrigo ramassa la Pomme et la fixa sur le Bâton.
- Rodrigo: Maintenant, je vais m'occuper de toi.
Rodrigo fit léviter Ezio grâce au Bâton, et le poignarda dans l'abdomen, avant de s'emparer de la Pomme et de disparaître. Ezio se remit de sa blessure et continua son chemin vers l'entrée du Sanctuaire situé sous la Chapelle Sixtine.
- Ezio: Quel est cet endroit... ?
Ezio descendit dans l'antichambre du Sanctuaire.
- Rodrigo: Tu vas t'ouvrir ? Ouvre-toi !
- Ezio: C'est terminé, Rodrigo. Fini les ruses. Fini les vieilles reliques. On oublie les armes. Maintenant, on va voir si tu as du cran, vieux fou.
- Rodrigo: Très bien alors, si c'est comme ça que tu veux te battre...
Ezio et Rodrigo se mirent à se battre à mains nues.
- Ezio: Pourquoi t'intéresses-tu au Sanctuaire, Rodrigo ?
- Rodrigo: Ainsi tu ignores ce qu'il renferme ? Ne me dis pas que vous autres, Assassins tout-puissants, ne l'avez pas encore compris ?!
- Ezio: Nous n'avons pas compris quoi ?
- Rodrigo: Ce Sanctuaire, c'est la demeure de l'Éternel !
- Ezio: Attends, voudrais-tu me faire croire que Dieu vit dans les sous-sols du Vatican ?
- Rodrigo: C'est quand même plus plausible qu'un royaume dans les nuages, tu ne crois pas ? Tu l'imaginais vraiment entouré d'anges et de chérubins qui chantent ? C'est une bien belle image, mais la VÉRITÉ est autrement plus intéressante.
- Ezio: Admettons que tu dises vrai... comment crois-tu qu'il réagira quand tu ouvriras la porte ?
- Rodrigo: Je m'en moque. Je n'ai pas besoin de sa bénédiction, mais de son pouvoir.
- Ezio: Et tu crois qu'il te le cédera ?
- Rodrigo: Quoi qui se trouve derrière ce mur, rien ne peut résister au Bâton et à la Pomme. Ces reliques peuvent vaincre les dieux.
- Ezio: Par définition, Dieu est connaissance. Il est tout-puissant. Tu ne penses quand même pas l'inquiéter avec deux vieilles babioles ?
- Rodrigo: Tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu imagines le Créateur tel que décrit dans des textes archaïques – qui sont, de surcroît... rédigés par des HOMMES.
- Ezio: Tu es le Pape ! Et tu remets en question le livre fondateur de ta religion ?
Rodrigo se mit à rire.
- Rodrigo: Quelle désolante naïveté ! Je suis devenu pape pour avoir les MAINS LIBRES. Pour le POUVOIR. Je ne crois pas un piètre mot de ce recueil inepte et grotesque... il n'est que mensonges et superstitions. Tout comme les autres textes religieux écrits au cours de ces dix mille dernières années, d'ailleurs.
Ezio serra ses mains contre la gorge de Rodrigo et l'étrangla, jusqu'à ce qu'il s'écroule par terre.
- Rodrigo: C'est impossible ! Tu ne peux pas ! C'est MA destinée. LA MIENNE ! C'est moi le prophète !
- Ezio: Ça, c'est ce que tu crois...
- Rodrigo: Très bien, finissons-en.
- Ezio: Non. Je pourrais te tuer, mais ça ne ferait pas revenir ma famille... c'est fini. En ce monde, rien n'est vrai. Tout est... permis. Requiescat in pace.
Ezio se servit du Bâton pour ouvrir la porte du Sanctuaire avant d'y entrer. Un hologramme de Minerve, un des membres de la Première Civilisation, lui apparut lui adressa la parole.
- Minerve: Sois le bienvenu. Nous t'attendions, prophète. Laisse-nous la voir. Lui rendre grâce.
Ezio sortit la Pomme et la présenta à Minerve, qui la toucha en réponse.
- Minerve: Nous devons parler.
- Ezio: Qui êtes-vous ?
- Minerve: J'ai plusieurs noms. À ma mort, j'étais Minerve. Avant cela, on m'appelait Merva, ou Mera, et ainsi de suite. Les autres aussi : Junon s'appelait autrefois Uni. Jupiter, jadis connu sous le nom de Tinia...
- Ezio: Vous êtes des... dieux ?
Minerve éclata de rire.
- Minerve: Non. Pas des dieux. Simplement, nous étions là... avant. Les hommes se sont toujours efforcés de comprendre notre existence. Nous étions plus... évolués que vous. Vous n'étiez pas encore prêts. Non. Ça n'a... pas changé. Peu importe. Vous ne nous comprenez peut-être pas. Mais vous devez entendre notre mise en garde. Il le faut.
- Ezio: Vous tenez des propos qui n'ont aucun sens...
- Minerve: Nos paroles ne te sont pas destinées.
- Ezio: Qu'est-ce que vous racontez ? Il n'y a personne d'autre ici !
- Minerve: Assez ! Ce n'est pas à toi que je parle, mais à travers toi. Tu es le prophète. Tu as accompli ton devoir. Il est en toi, mais fais silence, s'il te plaît ! Laisse-nous communiquer.
Ezio se tut tandis que Minerve disparut et délivra son message.
- Minerve: Écoute. Quand nous étions encore de chair, que notre monde était encore pur, tes semblables nous ont trahis. Pourtant, nous vous avions créés. Nous vous avions donné la vie ! Nous étions forts. Vous étiez nombreux. La guerre était... inévitable. Nous étions si occupés par ce qui se passait sur terre que nous avons oublié de regarder vers le ciel. Il était trop tard... Le monde fut la proie des flammes, réduit en cendres. Mais ce n'était pas la fin. Nous vous avions créés à notre image. Vous étiez nés... pour survivre. Oui, tout comme nous. Nous n'étions plus qu'une poignée. Vous aussi. Cela a exigé des sacrifices. De la force. De la compassion. Mais nous avons tout reconstruit. Et quand la vie est réapparue... Nous avons tout fait pour éviter qu'une telle tragédie ne se reproduise. Mais nous sommes en train de mourir... et le temps joue contre nous. La vérité s'est changée en mythe, puis en légende. Notre œuvre... est incomprise. Laisse-moi délivrer notre message, qu'il subsiste une trace de notre déclin. Mais je veux aussi t'apporter l'espoir. Tu dois trouver les autres temples. Ils ont été bâtis par ceux qui refusent la guerre. Ils ont essayé de nous protéger – de nous sauver des flammes. Si tu peux les trouver... si leur travail peut être sauvé... alors le monde survivra. Fais vite ! Le temps presse. Méfie-toi de la croix – nombreux sont ceux qui se mettront en travers de ton chemin.
Minerve réapparut devant Ezio.
- Minerve: J'ai terminé. J'ai délivré mon message. Maintenant, nous pouvons partir. Tous ensemble. Un cycle s'achève. L'avenir est entre tes mains, Desmond.
- Ezio: Quoi ? Qui est Desmond ? Je ne comprends rien... Ne partez pas ! J'ai tant de questions !
Minerve disparut, abandonnant Ezio dans le Sanctuaire.
Conséquences
Ezio épargna Rodrigo Borgia, puis échangea avec Minerve dans le Sanctuaire. Elle lui révéla qu'une nouvelle tragédie frapperait la Terre. Ezio, quant à lui, demeura sans réponses lorsque l'hologramme disparut.
Notes
- Dans Assassin's Creed: Brotherhood, qui reprend immédiatement les événements de Assassin's Creed II, Ezio portait l'armure d'Altaïr Ibn-La'Ahad. La cape de cette dernière était plus détaillée que sa version d'Assassin's Creed II. Il portait toujours ses armes, bien qu'il les aient abandonnées avant son combat final face à Rodrigo.
- Même si le Pape lui avait pris la Pomme, on pouvait toujours voir la bourse qui la contenait.