En quête de vérité est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
Basim arriva à Alamut, il constata que la forteresse était prise d'assaut et que Ceux qu'on ne voit pas était en déroute.
Dialogues[]
Les ténèbres. Le djinn s'approchait de Basim, qui tomba à genoux, assailli par la terreur. Il se réveilla en sursaut, au coin du feu. Il était dans une grotte, près de Nur.
- Basim : Nur ?
- Nur : Ce n'est pas l'accueil auquel tu t'attendais, hein ? Au moins, tu as eu la chance d'être ailleurs lorsque les Tahirides sont venus nous voir.
- Basim : Que s'est-il passé ?
- Nur : Je… Je crains qu'Alamut ne soit tombé. On m'a envoyé chercher de l'aide. Je suis parti dans le désert à la recherche de patrouilles. Puis je t'ai trouvé.
- Basim : Est-ce qu'il y avait… d'autres gens ? Avec moi ?
- Nur : Non, rien que toi.
- Basim : Alors, Nehal est en vie. Et Roshan ?
Nur secoua la tête.
- Nur : J'espérais qu'elle serait avec toi.
- Basim : Viens, frère. Nous devons partir. Chercher les rescapés et nettoyer Alamut de cette vermine.
- Nur : Je… Je crains de ne pas pouvoir.
Nur dévoila son flanc, une blessure avait imbibé sa tunique de sang qui s'était répandu en une flaque sur le sol.
- Basim : C'est grave ?
Il ne répondit pas.
- Basim : Je vais les faire payer jusqu'au dernier.
- Nur : La vengeance n'est pas notre voie, frère.
- Basim : Notre voie ? Tu te vides de ton sang et tu t'accroches toujours à ce dogme imbécile ! À quoi bon ? Notre Crédo n'a pas su défendre Alamut. Et moi non plus.
- Nur : Ni moi. Mais… c'est grâce à nos croyances que tu respires encore. C'est pourquoi tu dois sauver ceux d'entre nous qui sont encore en vie.
- Basim : Sur ce point, nous sommes d'accord. Tu as ma parole.
- Nur : Waffaqaka Allah (Puisse Dieu t'accorder de réussir), Basim. Il n'y a plus rien à faire, frère. Va. Sauve qui tu pourras.
Basim laissa Nur dans la grotte, et monta sur le cheval de Nur.
- Basim : Doucement… tout doux, ma belle. Tout va bien. Tout va bien. Ton maître t'a confiée à moi. Notre temple… Quoi qu'il y ait en-dessous, je dois le voir de mes yeux… et quel qu'en soit le prix.
Basim trouva de nouveaux cadavres.
- Basim : Tout ce sang… et ces morts… Est-ce cela qu'entendait Qabiha par "préparer le chemin" ? Nehal, où que tu sois, prends soin de toi.
Basim atteignit le campement, en proie aux flammes.
- Basim : Ya ilahi (Oh, mon Dieu)… Pas moyen de passer… sauf peut-être en haut.
Depuis une hauteur, Basim aperçu Rayhan en train d'être torturé par les gardes.
- Basim : Certains sont toujours en vie. Notamment mentor Rayhan.
- Kabeer Al-Jund : Votre renommée vous précède, en effet, mais je dois avouer que je m'attendais à une plus forte opposition à notre venue. On t'appelle "mentor". C'est bien ça ? Et que penses-tu avoir enseigné ici, au juste ? Je ne vois que des cadavres d'hommes et de femmes. Des gens qui croyaient que tu avais quelque chose à leur offrir. Et à leur apprendre. Et maintenant, lorsque les derniers survivants ont le plus besoin de toi… tu préfères te taire. Vous entendez ? Votre "mentor" pourrait nous dire ce que nous voulons savoir. Et ainsi épargner vos vies, mais il CHOISIT de ne pas le faire.
Basim élimina les soldats, sauvant ainsi Rayhan et les autres otages.
- Rayhan : Basim ? Comment… Alhamdulillah. (Dieu soit loué.) Je n'en vois pas d'autres. Viens, aide-moi à me détacher.
Basim libèra Rayhan.
- Rayhan : Basim… Je te croyais à Bagdad. Où sont les autres ? Roshan ?
- Basim : Je suis venu seul. Pour la même raison que ces hommes. Je sais la vérité, mentor. À propos du temple et de ce qu'il abrite. Nos ennemis m'en ont parlé. M'ont poussé à le chercher. Car moi seul en suis capable.
- Rayhan : Toi ? C'est pour ça que l'Ordre a employé les Tahirides afin de faire tomber Alamut. Parce que… parce que toi, tu es la clé.
- Basim : La clé de quoi ? Que protégez-vous qui justifie un tel bain de sang ?
- Rayhan : Un lieu ancien. Depuis des générations, notre devoir est de veiller sur lui. Le protéger de l'Ordre, qui veut en exploiter les secrets. Le temple abrite l'entrée, mais, Basim, bien que ce soit interdit… j'ai cherché. Il n'y a aucun moyen d'y accéder.
- Basim : Alors, je trouverai un moyen moi-même.
- Rayhan : Tu ne le dois pas. C'est ce que désire l'Ordre, comprends-tu ? Si ce que nous protégeons tombe en de mauvaises mains…
- Basim : Cela tombera dans les miennes. Regardez autour de vous. Ce que l'Ordre est prêt à lâcher sur nous. Si je parviens à acquérir le savoir qu'il convoite, cela nous donnera peut-être l'avantage dans cette guerre sans fin.
Roshan hocha la tête.
- Basim : C'est le chemin à suivre et aucun autre. Pour Ceux qu'on ne voit pas.
Basim se rendit jusqu'au temple, éliminant des soldats en chemin.
- Basim : Le temple… Il est temps d'en finir.
Il surprit des hommes dans l'antichambre du temple.
- Basim : Ce ne sont pas des hommes comme vous qui m'arrêterez.
- Soldat : On ne devrait pas être ici. Nos ordres étaient de TENIR l'entrée du temple, pas de…
- Soldat : … pas d'y entrer, je sais ! Je me moque des ordres ! Tu as vu ce qu'il nous en a coûté d'arriver jusqu'ici. Tous ces hommes morts !
- Soldat : Crois-tu qu'on aura droit à quelque chose, lorsque nos maîtres auront trouvé ce qu'ils cherchent ? Il y aura une récompense, peut-être ? Bien sûr que non.
- Soldat : Quoi qu'ils puissent chercher ici… Et je ne tiens pas à le savoir… En tout cas cela doit valoir une fortune. Alors pense à toutes les terres que tu pourrais acheter. Et les serviteurs !
- Soldat : Vous allez vous taire, oui ? Vous feriez mieux de chercher plutôt. On aura tous les idées plus claires dès que cesserez de caqueter !
Basim élimina les intrus.
- Basim : Reste à voir si je vais réussir là où ces intrus ont échoué.
Basim chercha l'entrée secrète, et grâce à sa vision d'aigle, aperçut un symbole sur un mur.
- Basim : Quelle est cette magie ? Un instant… Je connais ce symbole.
Il posa sa main contre la paroi rocheuse, qui soudain s'effaça pour laisser la place à une porte majestueuse, d'une architecture inconnue à Basim. Une épée vint alors ricocher contre cette porte. Basim se retourna, et vit Roshan qui lui faisait face.
- Roshan : Je t'avais dit ce qui arriverait. Dernière chance.
Basim tira son épée. Roshan l'imita aussitôt.
- Roshan : Très bien.
Le maître et l'ancien élève s'affrontèrent.
- Basim : Alors, nous en sommes là ? À nous entre-tuer ? C'est ainsi que tu conçois une confrérie ?
- Roshan : La Confrérie est un tout. Il n'y a pas de place pour les faibles, ceux qui se croient au-dessus d'elle.
- Basim : Et tu penses que c'est là mon intention ?
- Roshan : Réveille-toi, Basim ! Tu marches sur la voie de l'Ordre ! Les monstres que tu as juré toi-même de combattre. C'est leur mission que tu mènes pour eux, en mettant en danger ce que tu as prêté serment de défendre. Le libre arbitre !
- Basim : Et le mien, alors ? Comment puis-je défendre une chose dont j'ai été privé ? Ton Crédo est biaisé ! L'épaule de Roshan… Elle est sans protection. Son épaule… Voilà comment en venir à bout. Il doit forcément exister… un moyen de la briser.
Basim lui jetta un couteau, qui transperça son épaulette.
- Basim : C'est ta dernière chance.
Roshan ne broncha pas, et le combat continua.
- Basim : J'avais confiance en toi ! Je t'ai tout offert et tu m'as menti. Tu savais. La nuit où nous avons fui Anbar, tu savais déjà la vérité.
- Roshan : Je craignais seulement ce qu'elle pouvait augurer. Mais j'ai repoussé mes inquiétudes. Il le fallait. Tu n'étais qu'un jeune homme, seul, brisé. Cherchant désespérément un guide. Désireux de faire le bien.
- Basim : Ce désir est toujours là !
Basim parvint à prendre le dessus sur Roshan, il l'envoya au sol, avant de lui planter sa lame secrète dans l'épaule.
- Basim : Soumets-toi !
Roshan recula et s'adossa à l'un des piliers du temple.
- Basim : Soumets-toi.
Basim la menaça de sa lame secrète.
- Nehal : Basim !
Basim, surpris, se tourna vers Nehal.
- Nehal : Laisse-la. Viens.
- Basim : Je n'ai jamais souhaité cela. Mais il faut que je sache.
- Roshan : Je ne veux pas te perdre, au profit de ce que tu trouveras là-bas. Tu n'as pas besoin de regarder vers le passé pour savoir qui tu es. Qui tu peux devenir. Le choix t'appartient, Basim ! Aie foi en moi…
- Basim : J'ai essayé. Mais au bout du compte, il t'a semblé préférable de me contrôler. Tu es comme nos ennemis.
- Nehal : Basim. Par ici.
Basim suivit Nehal et alla vers la porte, sous les yeux déçus de Roshan.
- Nehal : Je… je sais ce que c'est.
Nehal s'empara d'un couteau, et avec l'aide de Basim, elle lui entailla la paume de la main.
- Basim : La clé…
Basim posa sa main ensanglantée sur la porte, qui s'activa aussitôt, et s'ouvrit. Nehal et Basim en franchirent le seuil.
Conséquences[]
Basim aida Ceux qu'on ne voit pas à reprendre Alamut, il affronta et battu Roshan pour pénétrer dans le temple souterrain et découvrir la vérité sur lui-même.