Wiki Assassin's Creed

Assassin's Creed Red devient Assassin's Creed Shadows ! Découvrez le premier trailer et toutes les infos sur notre page dédiée.

EN SAVOIR PLUS

Wiki Assassin's Creed
Advertisement
Wiki Assassin's Creed
MondeRéelACRiconRVbookiconACMI Icône

L'Empire byzantin est le nom moderne donné par les historiens à l'un des États issus du partage au IVe siècle de l'Empire romain : l'Empire romain d'Orient.

La capitale byzantine, Constantinople, fut finalement conquise par l'Empire ottoman en 1453, et rebaptisée Istanbul par la République de Turquie en 1923, à la chute de ce dernier. Jusqu'alors, l'Empire byzantin s'était établi depuis non moins de 1123 ans.

Histoire[]

Origines[]

En 293, l’empereur romain Dioclétien, conscient que son empire était devenu trop grand et trop complexe pour être gouverné par un seul homme, désigna trois personnes pour régner comme ses égaux. Appelée le règne des quatre, cette tristement célèbre tétrarchie se révéla être l’une des pires idées de l’histoire politique. En trois décennies, Constantin Ier, le plus ambitieux des nouveaux empereurs, élimina ses concurrents et se proclama César unique de l’Empire romain. Immédiatement après sa prise de fonctions, il prit une deuxième initiative complètement folle : déplacer la capitale de son royaume de 1600 kilomètres vers l’est, sur le site de l’ancienne Byzance, une petite ville au carrefour de l’Asie et de l’Europe, fondée un millénaire plus tôt par les Doriens, un peuple grec.

Constantin entreprit de reconstruire la ville dans le but de créer le premier empire chrétien du monde. La reconstruction s’acheva en 330 et la ville fut rebaptisée Constantinople, "la nouvelle Rome, cité de Constantin". La ville devait être le centre d’un nouvel empire glorieux fondé sur la chrétienté particulièrement militante de Constantin, qui associait la croix et l’épée, même si les deux étaient parfaitement contradictoires. Il préférait que la foi soit diffusée par la force que par consentement.

Pendant plus d’un millénaire, les frontières de son nouvel Empire romain évoluèrent, avançant puis reculant comme une mer déchaînée. Malgré l’agitation qui régnait aux frontières de l’empire, son noyau resta la grande ville de Constantinople. L’Empire passa aux mains des dynasties grecques, latines et macédoniennes, mais l’importance de Constantinople ne fut pas affectée, contrairement au royaume qui s’était organisé autour de la ville. En 1261, suite à l’éviction de l’empereur latin, Michel Paléologue fonda ce qui allait être la dernière des grandes dynasties byzantines.

Au IXe siècle, une staurothèque fabriquée dans l'empire byzantin fut retrouvée à Bagdad par Basim Ibn Ishaq.[1]

Chute[]

Malgré les efforts de reconstruction de Michel, l’Empire byzantin du XIIIe siècle n’était plus que l’ombre du royaume puissant et étendu qu’il avait été. Sous le règne d’Andronicus II, le déclin s’accéléra. En 1400, l’Empire n’était constitué d’une petite partie de Thrace et de quelques îles méditerranéennes. L’Empire_ottoman, qui grandissait et s’étendait à une vitesse fulgurante, avait englouti toutes les possessions byzantines de la péninsule anatolienne et menaçait alors de s’emparer de l’Empire par le nord.

En 1387, le sultan ottoman Bayezid I lança une attaque sur la ville. L’assaut fut un échec et permit aux Byzantins d’échapper à la menace quelques années. Mais il était évident que le mastodonte ottoman ne pouvait être arrêté. Au cours des premières décennies du XVe siècle, les empereurs byzantins implorèrent l’aide des dirigeants occidentaux, mais les guerres et les sentiments complexes des catholiques de l’ouest à l’égard de leurs cousins orthodoxes n’entraînèrent aucune réelle implication ou puissante alliance.

En 1453, l’invasion que tant d’empereurs Byzantins craignaient depuis plus d’un siècle eut lieu. Menée par le sultan Mehmet II, plus tard surnommé "Mehmet le conquérant", une imposante armée ottomane gagna Constantinople et assiégea la ville. L’empereur Constantin XI affronta les envahisseurs avec bravoure pendant près de deux mois, mais fini par céder. Sa ville était en ruine, ses soldats courageux mais épuisés, il ne servait à rien de retarder l’inévitable.

Mais Constantin mit toute son énergie dans le dernier combat. Son dernier jour, il assista à la messe avec ses généraux, puis rentra au palais des Blachernes pour attendre l’assaut final. Lorsque l’heure sonna, l’empereur ôta ses vêtements royaux et se jeta dans le combat aux côtés de ses hommes, criant "nous sommes vaincus, mais je suis toujours vivant !". Personne n’entendit parler de lui après ce jour.

Arrivée des Templiers[]

Au début du XVe siècle, les Templiers furent boutés hors d'Italie par les Assassins, et parvinrent à prendre le contrôle de ce qu'il restait de l'Empire byzantin. Désormais au pouvoir, les Templiers établirent leurs quartiers généraux à Derinkuyu en Cappadoce, où ils planifièrent la chute de l'Empire ottoman et la reconquête de Constantinople. Toutefois, l'Ordre demeura dans l'ombre un certain moment.

Masyaf[]

En 1509, les Templiers apprirent l'existence de cinq sceaux ayant appartenu à Altaïr Ibn-La'Ahad. Suite au tremblement de terre qui frappa Constantinople la même année, les Templiers découvrirent l'un des sceaux sous le Palais de Topkapi, l'entrée menant à la chambre secrète où était renfermé le sceau ayant été détruite suite lors du séisme.

Suite à cette découverte, les Templiers byzantins redoublèrent d'activité et leur désir de reprendre Constantinople était plus fort que jamais. Ce sceau finit par tomber entre les mains de l'Empereur byzantin de facto responsable de la recherche des artefacts, Manuel Palaiologos.

ACR L'aigle blessé 3

Leandros donnant ses ordres aux soldats byzantins

Au printemps 1511, un capitaine Templier byzantin nommé Leandros occupait la région de Masyaf, où était située la Bibliothèque d'Altaïr, mais au mois de mai, le Mentor des Assassins Italiens, Ezio Auditore da Firenze, les expulsa lors de son pèlerinage.

Pendant ce temps, les Templiers menaient des fouilles dans le Forum du Bœuf et la Citerne Basilique de Constantinople en quête des sceaux, mais Ezio parvint à les devancer.

Constantinople[]

ACR La citerne basilique 2

Deux Byzantins dans la Citerne Basilique

Tandis que les Templiers échafaudaient un plan visant à renverser les Ottomans, de nombreux soldats byzantins étaient présents à Constantinople en 1511. Ces hommes étaient des rivaux de la Guilde des Assassins ottomans et parvinrent, au mois de mai, à s'emparer de tous les Repaires des Assassins hormis deux, l'un se trouvant dans le Quartier de Galata, et l'autre dans le Quartier Impérial, à proximité du Grand Bazar.

Peu de temps après l'arrivée d'Ezio, les Templiers prirent d'assaut les derniers repaires et, bien qu'ils furent repoussés à Galata, ils prirent le contrôle du repaire du Grand Bazar. Toutefois, cette victoire fut de courte durée, puisque les Assassins reprirent immédiatement le repaire. Durant les onze mois qu'il passa à Constantinople, Ezio reprit la totalité des repaires, affaiblissant considérablement les Templiers.

Suite à cela, Ezio fit route vers la Cappadoce à la poursuite de Palaiologos, qui possédait le dernier sceau, qu'Ezio récupéra après l'avoir assassiné. S'apprêtant à regagner la sortie, Ezio vit le prince ottoman Ahmet arriver à bord d'un petit navire chargé de Byzantins. Le Prince en profita pour lui apprendre qu'il était l'architecte de l'expédition de Masyaf.

Cappadoce[]

ACR L'espionne qui m'aimait 3

Ezio espionnant Manuel et Shahkulu

Au début du XVIème siècle, les Templiers s'installèrent en Cappadoce, après avoir été chassés de Rome par les Assassins. Les Templiers y firent construire de nombreuses cellules et s'approprièrent les lieux en postant des soldats byzantins partout dans la ville souterraine de Derinkuyu.

Manuel Palaiologos résidait en Cappadoce après que sa famille ait perdu le trône byzantin. Lui et son garde du corps et confrère Templier, Shahkulu, gouvernaient une grande partie de la ville jusqu'à l'arrivée d'Ezio.

Notes[]

  • Comme le terme de "Byzantins" n'est employé que depuis peu, celui-ci est anachronique. À l'époque, les Byzantins se dénommaient "Romains", "Grecs" ou "Hellènes", étant issus de l'Empire romain et des héritiers de la civilisation grecque.
  • Après avoir repris la totalité des Repaires des Templiers et terminé les mémoires de Maître Assassin, les Byzantins se faisaient plus rares à Constantinople. Cependant, on pouvait toujours en trouver quelques uns dans le Quartier de Constantin, et après avoir atteint une notoriété suffisante, ce qui engendrait généralement des embuscades de Byzantins.

Galerie[]


Advertisement