Du sable dans les rouages est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Jacob Frye, revécue à travers Helix.
Description[]
George Westhouse chargea Jacob et Evie Frye de traquer respectivement les Templiers Rupert Ferris et sir David Brewster.
Dialogue[]
Henry Green écrivit une lettre à George Westhouse.
- Henry: Frère George. Comme je le craignais... Londres est tombée. Trois fois je vous ai écrit, implorant votre aide. Trois fois vous m'avez ignoré... Mais je reprends la plume, tant je suis désespéré et à court de solutions. J'ai besoin de vous. Londres a besoin de vous. Vous allez me dire que la tâche est trop vaste. Que le temps n'est pas encore venu de frapper. Vous opterez pour la patience. Mais pendant que vous attendez, les Templiers se renforcent. Ils ont nommé un Grand Maître si rigoureux, si implacable que l'on croirait Reginald Birch revenu d'entre les morts. Il s'appelle Crawford Starrick. Et son ambition est de diriger le monde. Il a étendu son emprise sur la société toute entière. Rien ni personne ne lui échappe. Le jour, ce sont les marchands corrompus et les politiciens véreux qui gouvernent. La nuit, les Blighters, une bande de féroces criminels, fait régner la terreur dans le cœur des citoyens. Son venin s'est répandu dans toutes les activités du commerce. Il sait tirer profit de chacun... par la tromperie ou par la force. Je crains fort que notre ennemi ne vise la plus haute de toutes les fonctions... Tandis que vous vous repliez sur vous-mêmes, sur vos peurs, Crawford Starrick convoite déjà autre chose. Ces royaumes et ces continents qui restent à conquérir. Mais plus pour longtemps. Car le chef de l'Ordre des Templiers a bien compris ce que je ne cesse de vous répéter depuis de nombreuses années : celui qui prend le contrôle de Londres, prend le contrôle du monde.
George, Jacob et Evie se cachaient derrière un wagon non loin de Ferris Ironworks, à Croydon.
- George: Le fer part d'ici. Notre première cible est le patron, un Templier du nom de Rupert Ferris. La seconde est sir David Brewster. Il a mis la main sur une babiole qui pourrait nous faire perdre cette maudite guerre. Vous croyez que vous serez à la hauteur ?
Tandis que George leur tournait le dos, les Frye avaient escaladé le wagon.
- Jacob: À ton avis, George ?
- George: Bien entendu, où ai-je la tête ? Mesdames et Messieurs, les irrésistibles jumeaux Frye. Sur scène tous les soirs à Covent Garden !
Pendant que George grimpait sur le wagon, un autre train arriva sur la voie voisine.
- Evie: George, honnêtement, j'ai étudié les plans du laboratoire et j'en connais les issues.
- Jacob: Moi, j'ai tout ce qu'il me faut à portée de main.
Jacob fit jaillir sa lame secrète.
- Jacob: Je transmettrai tes amitiés à Ferris.
- Evie: Le temps presse, George, on a un train à prendre.
Jacob et Evie sautèrent sur le train de passage.
- George: Jacob... Evie... Que le Crédo vous guide, bande de canailles !
- Evie: Le pauvre homme, il en crève de peur. Il ne s'arrange pas avec le temps.
- Jacob: Evie Frye, d'où te vient cette insolence ?
- Evie: Disons que c'est de famille, Jacob.
Le train arriva au niveau de Ferris Ironworks.
- Jacob: Bonne chasse.
- Evie: Sois prudent.
Du train, Jacob sauta sur une poutre, de laquelle il put infiltrer l'usine. Il y vit un enfant travailleur crier de douleur après avoir été écrasé par une plaque de métal. Lorsque deux ouvriers l'aidèrent à le libérer, Ferris fit irruption sur les lieux de l'accident.
- Ferris: Combien de temps va-t-il hurler comme ça ? Il perturbe les autres ouvriers. Faites-le taire et réparez cette satanée machine ! Et qu'on m'envoie du laudanum pour ma tête.
Ferris partit à son bureau.
- Jacob: À votre service.
Jacob essaya d'ouvrir la porte qu'avait empruntée Ferris pour sortir.
- Jacob: Fermée.
- Blighter 1: Qu'est-ce que tu fous ici, toi ?
- Blighter 2: Va-t'en de là où tu vas le regretter !
- Ouvrier 1: Personne n'entre ni ne sort... sauf s'il y a un problème.
- Jacob: Si j'arrête les machines, cette porte s'ouvrira et je pourrai atteindre Ferris.
En tournant une vanne, Jacob arrêta les machines.
- Jacob: Il faut savoir improviser.
- Ouvrier 2: Ferris aura nos têtes !
Un Blighter ouvrit la porte.
- Blighter 3: Que se passe-t-il ? Lequel de vous est responsable de ça ?
- Ouvrier 3: C'est pas nous, m'sieur ! Je le jure !
- Ouvrier 4: Il dit la vérité !
- Blighter 3: Je vais vous faire pendre tout en haut des cheminées !
- Ouvrier 3: Mais on a rien fait de mal !
Jacob assassina le Blighter depuis les airs.
- Blighter 4: Tu es qui ?
- Jacob: L'inspection sanitaire. Cet homme est mort.
- Blighter 4: C'est toi qui vas mourir.
- Blighter 5: Passe ton chemin, gamin ! Tu vas m'implorer pour que je t'épargne !
Jacob affronta puis élimina les Blighters, avant d'accéder à la cour du complexe industriel.
- Jacob: Ferris, me voilà...
Il est temps de prendre de la hauteur. - Orateur: M. Ferris a donné l'ordre que les ouvriers travaillant à Pâques reçoivent double ration ! Ceux qui refuseront iront chercher un travail ailleurs !
Le souper a été ramené à une demie heure !
Faites attention aux machines ! Si vous perdez des doigts, vous perdrez aussi votre gagne-pain !
M. Ferris a remarqué une baisse de la production ! Il exige qu'on produise davantage de fer par journée ! Chaque minute est précieuse !
Si la production et les bénéfices ne sont pas doublés, vos salaires seront amputés ! - Contremaître: Ici, les règles sont simples : ceux qui se démènent seront bien payés, et ceux qui tirent au flanc seront châtiés ! Faites ce qu'on attend de vous, ou vous aurez affaire à moi ! Si ce lot n'est pas parti dans deux heures, vous perdrez une demi journée de paie ! C'est la règle ! Si le quota n'est pas doublé, personne ne sera payé ! Si vous vous retrouvez dans la fonderie, faites attention à vous ! Le bureau de Mr Ferris est tout proche, il vous surveillera comme un faucon ! Obéissez aux consignes ou vous le regretterez ! Vous voyez ces docks ? Le fer part d'ici, alors au boulot !
- Blighter 6: Tu sais que que Starrick a prévu de construire ?
- Blighter 7: Des dirigeables.
- Blighter 6: C'est incroyable ! Qui te l'a dit ?
- Blighter 7: C'est toi, espèce de cervelle de piaf ! T'as pas arrêté de m'en parler tout l'après-midi. C'est aussi dur de te faire taire que de te faire oublier le brandy.
- Blighter 6: J'aime bien discuter un peu en prenant mon petit remontant du soir.
- Blighter 7: Ton remontant ? Tu manques pas de culot ! Des garçons ont dû te porter pour te ramener !
- Blighter 8: Je ne comprends toujours pas pourquoi il emploie ces brutes.
- Blighter 9: Il dit que c'est pour maintenir le calme.
- Blighter 8: Et nous, alors ?
- Blighter 9: Écoute, si les ouvriers se rebellent, tu seras bien content qu'ils soient là.
- Blighter 8: On s'en est toujours sortis jusqu'ici.
Jacob se fraya un chemin jusqu'à la fonderie, où un ouvrier s'adressa à Ferris dans son bureau.
- Ouvrier 4: Mr Ferris. Il faudrait emmener cet homme chez l'apothicaire, pour qu'il panse ses plaies.
- Ferris: Bien, mais retenez-lui sa paie.
- Ouvrier 4: Oui, Monsieur.
- Jacob: Je suis impatient de négocier avec vous, Mr Ferris.
Jacob s'approcha du bureau de Ferris.
- Ferris: Prenez cela en note : "Cher Monsieur, j'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai trouvé une source de minerai de fer qui générera d'importants profits pendant des années et fournira les matières premières nécessaires à la fabrication de plusieurs trains." J'espère que cela me vaudra un titre de noblesse. Non. N'écrivez pas ça. "J'espère que cette bonne nouvelle vous satisfera. Dans l'attente de vos instructions, veuillez, etc., etc. Signé : Rupert Ferris" Mr Stone, je vous prie, envoyez ceci à Mr Starrick. Et comment se porte votre père ces temps-ci ? J'espère que le docteur que j'ai recommandé a permis son rétablissement.
- Secrétaire: Oui, Monsieur. Nous vous sommes très reconnaissants.
- Ferris: Allons, inutile de me remercier. Je tiens à vous, comme tous les employés de ce bureau. N'hésitez pas à me solliciter en cas de nouveau besoin.
Ferris repéra Jacob.
- Ferris: Mais qu'est-ce que... À l'aide !
Jacob assassina Ferris.
- Jacob: C'est terminé.
- Ferris: Oh ! Et que crois-tu avoir accompli, petit ? Tu as desserré un écrou de la machine de Starrick, un gros écrou... mais ça ne changera rien !
- Jacob: Ton Grand Maître sera vaincu.
- Ferris: Les Assassins ne deviendront jamais les maîtres de Londres. Le mécanisme que nous avons conçu est en marche depuis un siècle et il tournera encore dans le prochain millénaire. Il est le cœur même de cette ville.
- Jacob: Nous arracherons Londres de vos griffes.
- Ferris: Depuis Croydon ? Tu rôdes dans l'ombre tel un couard. Tu échoueras.
Ferris soupira et Jacob imbiba un mouchoir de son sang. Il quitta ensuite la fonderie et sauta à bord d'un train sur le départ. D'autres Blighters le suivirent et l'affrontèrent, sans succès.
- Jacob: Pile au bon moment.
- Blighters: L'Assassin ! Tuez-le !
Tous sur lui !
Coupez-lui la tête !
Pendez-le !
Descends de notre train ! - Jacob: Billets, s'il vous plaît !
Deux Blighters suivirent le train en calèche.
- Jacob: Alors, on ne se sent plus d'attaque ?
L'un des Blighters frappa le levier d'aiguillage, envoyant le train sur une voie en travaux. Le conducteur de la locomotive eut le temps de sauter, avant que Jacob ne remarque que la voie débouchait sur une falaise.
- Jacob: Oh, non...
Pendant que le train tombait dans le vide, Jacob sautait de wagon en wagon, jusqu'à finir suspendu sur l'un d'entre eux.
- Jacob: Il semble qu'on ait fait un arrêt imprévu...
Jacob descendit prudemment l'épave du train. Une fois au sol, un wagon s'écrasa à quelques mètres de lui.
- Jacob: La prochaine fois, j'irai à pied.
Le wagon tomba à la renverse.
Conséquences[]
Jacob assassina Rupert Ferris, affaiblissant ainsi l'emprise des Templiers sur l'industrie.