Du bon travail est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
TBA
Dialogues[]
==[]
Pour sortir, Basim passa par l'office de Fazil et consulta ses documents.
Journal de Fazil
- Je suis tout près, je le sens. Il me faut juste un peu de temps, de meilleurs sujets d'expérimentation... et une traduction de ce maudit livre sans titre !
Mais une fois que le Grand Œuvre fonctionnera, je pourrai sonder les profondeurs de l'esprit humain. Ceci révélera les secrets de l'univers. Il le faut !
Un pouvoir dépassant tout entendement. Des miracles dignes des rêves les plus fous. Tous les secrets des alchimistes au creux de ma main.
- Basim : Les notes de l'érudit… Il croit en ces êtres anciens, les maîtres de la mémoire.
Le nouveau chemin
- Frères,
La mort du calife nous a privés d'un pion précieux.
Restez sereins. Le plateau a changé, mais de nouvelles pièces ont pris place.
Des cendres de tout ce que nous avons bâti naîtront de nouveaux feux. Attisez les flammes de la dissension, semez le soupçon et récoltez-en les récompenses. L'anarchie est notre alliée. L'Ordre émergera du chaos. Le collet est en place.
al-Bahamout,
Ra's al-Af'a
Goûter à l'infini
- Al-Rabisu,
J'espère que tes progrès sur l'Alruh ont été ce mois-ci plus probants que par le passé. Nos objectifs dépendent énormément de cet appareil. J'ai moi-même hâte de l'essayer de nouveau, de goûter à l'infini, de ressentir une nouvelle fois ce jaillissement paradisiaque surnaturel. C'est… exquis.
Je t'invite à redoubler d'efforts afin d'achever ton Grand Œuvre.
Ton serviteur au sein de l'Ordre,
Al-Ghul
Au chef de l'Ordre
- Al-Bahamout,
Salutations depuis la maison de la Sagesse. Ma plume est fière de te transmettre un compte rendu de mes progrès.
L'incendie que nous avons allumé a fourni le prétexte idéal pour voler des livres rares et précieux, qui nous aideront pour la traduction du mystérieux ouvrage.
Par ailleurs, le nouveau lot de sujets d'expérimentation s'est avéré très utile à notre quête de maîtrise des secrets du cerveau humain.
Cependant, ces travaux exigent beaucoup de temps et d'argent. As-tu songé à ma demande de fonds supplémentaires ?
Ton serviteur au sein de l'Ordre,
- al-Rabisu
- Basim : Aucun doute ne subsiste. Fazil était un pilier de l'Ordre.
Basim se rendit ensuite au bureau d'Abbasiyah. Il s'apprêtait à y entrer, quand Nehal l'interrompit.
- Nehal : Basim ibn Is'haq.
- Basim : Comment as-tu découvert cet endroit ?
- Nehal : Facile. Il m'a suffi de suivre les traces de sang.
- Basim : Tu n'as rien à faire ici.
Enkidou arriva en volant, Nehal offrit son bras en guise de perchoir mais il lui préféra la petite fontaine de la cour.
- Nehal : Est-ce que tu lui parles, à lui ?
- Basim : Parfois. Oui.
- Nehal : Mais il ne répond pas. Moi, si. Nous nous sommes éloignés depuis… depuis ce jour. Mais ce que nous avons vu, au palais… Cette lumière. Ces sons. Tu ne peux pas les avoir oubliés.
- Basim : Contrairement à toi, Nehal, je laisse le passé là où il est.
- Nehal : Parce que pour toi, hier, c'est le passé ? Et ton djinn, cette ombre repoussante qui te brise la poitrine… tu l'as laissé dans le passé, lui aussi ?
- Basim : Non, il est toujours là. Parfois, même pendant la journée, je sens son souffle sur ma nuque. Le cauchemar s'invite dans le monde réel. À moins qu'il en ait toujours fait partie.
- Nehal : C'est une part de ta réalité, Basim. Moi aussi, je suis une part de ta réalité. Je suis ton passé. Dis-moi… vas-tu me laisser là-bas ? Dans les sombres recoins de ta mémoire ?
Basim lui adressa une tape sur l'épaule.
- Basim : Non, Nehal.
Il se dirigea alors vers la porte du bureau, où Tabid était en pleine discussion avec Ahmad.
- Tabid : En revanche, si tu pouvais inventer un batteur de tapis mécanique…
Basim entra.
- Tabid : Basim.
- Basim : La chose est faite.
- Tabid : Et comment cela s'est-il déroulé ?
- Basim : Je crains que cette histoire ne doive attendre un autre jour. Gardons-la pour un prochain feu de camp.
Basim lui remit la plume, tachée du sang de Fazil.
- Tabid : Tu as bien agi, mon ami.
- Ahmad: Je vais me remettre au travail. Tu sais que j'ai tendance à m'ennuyer. Merci pour ce que tu as fait.
Ahmad s'en alla.
- Tabid : C'est la vérité, tu as bien agi. Une dernière chose. Arib. Était-elle… impliquée ?
- Basim : Pas à ma connaissance, mais nous devons rester vigilants.
Conséquences[]
Basim fit son rapport à Tabid et lui remit la plume imbibée du sang de Fazil, le membre de l'Ordre maintenant décédé.