Doux foyer (Odyssey)

Cette page concerne la mémoire de Kassandra. Peut-être recherchez-vous la mémoire de Rebellion ?

Doux foyer
Infos techniques
Description	Après avoir aidé sa mère à assurer l'avenir de Naxos et appris où était son vrai père, Kassandra embarqua pour la Lakonia afin d'affronter son passé spartiate et de reprendre l'endroit où elle avait vécu.
Apparition	Assassin's Creed: Odyssey
Type de mémoire	Principale
Mémoire précédente	Front uni Origines réelles (optionnel)
Mémoire suivante	Pas de fruit gâté à Sparte Une leçon aux persécuteurs
Infos historiques
Ancêtre	Kassandra
Lieu	Sparte, Lakonia
Date	429 avant J.-C.

Doux foyer est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Kassandra, revécue en 2018 par Layla Hassan à travers l'Animus.

Description

Après avoir aidé Myrrine à assurer l'avenir de Naxos, Kassandra retourna à l'endroit qui l'avait vu naître.

Dialogues

Kassandra navigua à bord de l'Adrestia en direction de la Lakonia, la vallée de guerriers.

• Barnabas : Tu sembles troublée, Kassandra.
• Kassandra : Cette baie me paraît… étrangement familière.
• Barnabas : Un oiseau peut voyager pendant des saisons, mais il reconnaît toujours son nid à son retour. C'est Sparte.
• Kassandra : Je doute d'y être la bienvenue.
• Barnabas : Je ne sais pas grand-chose, Kassandra, mais je sais que le moment venu, chacun retourne chez soi.
• Kassandra : Et où est ton chez toi, Barnabas ?
• Barnabas : Je te raconterai ça un autre jour.

L'Adrestia accosta au village de Gytheion.

• Myrrine : Kassandra !

Kassandra s'approcha de sa mère qui prit son visage entre ses mains.

• Myrrine : Mon enfant… Te voilà. J'en conclus que la mer a été favorable ?
• Kassandra : Poséidon est sans doute le seul à ne pas vouloir me tuer.

(Si la quête Origines réelles a été faite)

• Myrrine : Et tu es allée à Thera ? Tu l'as… trouvé ?
• Kassandra : En effet.
• Myrrine : Et que t'a-t-il dit ?

• Il m'a dit ce qu'il fallait faire.
• Je ne sais pas ce que je dois penser de lui.
• Je préférerais ne pas en parler.

• Kassandra : Il m'a dit d'où je viens et où je dois aller.
• Myrrine : Tu connais maintenant la vérité.
• Kassandra : Je ne suis pas sa fille. Je ne suis.. Qu'une arme.
• Myrrine : Là, tu te trompes lourdement. Je peux t'assurer que tu es un enfant de l'amour.

Kassandra : Il m'a dit beaucoup de choses : qu'Ikaros lui avait appartenu, qu'il faut sceller les portes de l'Atlantide et quelque chose à propos d'artefacts contrôlant l'esprit… Je reviens avec plus de questions que de réponses.

Myrrine : Oui… C'est souvent comme ça, avec lui.

Kassandra : Quand lui et toi, vous avez… euh enfin… tu étais au courant qu'il avait plus de cent ans ?

Myrinne rit.

• Myrrine : Il faisait plus jeune que son âge.

Kassandra : Concentrons-nous sur ce qu'il convient de faire à Sparte.

Myrrine : Garde ça pour toi, si c'est ce que tu préfères. Mais sache que tu n'as pas à porter seule tes fardeaux. Plus maintenant.

Kassandra : Je le sais.

(Si la quête Origines réelles n'a pas été faite)

• Kassandra : Pas encore.
• Myrrine : Tu devrais. Tu obtiendras là-bas la réponse à beaucoup de tes questions. Et ton père serait fier de voir ce que tu es devenue.
• Kassandra : Pour l'instant, occupons-nous de ce qu'il y a à faire ici.

(Suite)

• Myrrine : Je n'aurais jamais cru fouler de nouveau le sol de Sparte avec toi.

• Cela fait du bien de revenir.
• Mes émotions sont partagées.
• Je ne me sens pas à l'aise.

• Kassandra : J'ai eu beau maudire cet endroit pour ce qu'on nous a fait, mais je m'y sens plus chez moi qu'à Kephallonia.

Kassandra : Je ne sais pas quoi penser. J'ai vécu des jours très heureux ici. Mais aussi de terribles souffrances.

Kassandra : C'est étrange d'être de retour ici. J'ai si longtemps fui cet endroit.

Myrrine : Moi aussi. Mais nous n'avons plus rien à fuir.

Kassandra : C'est vrai.

Myrrine : Sparte est notre foyer. Mais si nous voulons trouver la paix, nous devrons nous débarrasser de ce roi fantoche.

Kassandra : Qu'est devenue notre ancienne maison ?

Myrrine : Nikolaos l'a gardée après mon départ. Mais maintenant qu'il a… disparu, je ne sais pas.

Kassandra : Et si on allait la voir ?

Myrrine : Si tu veux. Mais avant, j'aimerais te montrer quelque chose.

Kassandra et Myrrine à cheval

Kassandra suivit sa mère et toutes deux montèrent à cheval.

• Kassandra : Plus nous approchons de Sparte, plus les souvenirs me reviennent en mémoire.
• Myrrine : Malgré la distance, je n'ai jamais pu y échapper.
• Kassandra : Je sais.
• Myrrine : J'ai réussi à oublier, à Naxos. C'est comme si j'avais enfermé Sparte dans un coffret, pour ensuite le jeter au fond de la mer.
• Kassandra : Tu y as aussi enfermé nos souvenirs communs ?
• Myrrine : Je l'ai voulu, oui. Mais il aurait fallu le bois de toute la Grèce pour fabriquer un coffre assez grand.

Myrrine et Kassandra arrivèrent sur une colline en hauteur.

• Myrrine : C'est ici que je t'ai appris à te servir de ta lance.
• Kassandra : "L'hésitation conduit à la tombe."

Myrrine rit.

• Myrrine : Tu n'as pas oublié.
• Kassandra : Comment aurais-je survécu, sinon ?
• Myrrine : Il fallait te l'enlever des mains, cette lance quand tu dormais. Tu disais que tu en avais besoin pour combattre les monstres dans tes rêves.
• Kassandra : On n'affronte pas Cerbère les mains vides.

Kassandra remarqua des enfants dans la forêt en contre-bas, entourés de loups.

• Kassandra : Ces enfants vont se faire dévorer ! Il faut les aider !
• Myrrine : Attends, Kassandra ! Tu ne dois pas intervenir. C'est ici que l'on forme les enfants spartiates.

• Je vais les aider quand même.
• Bien, mère.
• ...

• Kassandra : Je ne peux pas rester ici sans rien faire. Je vais aller les aider.

Kassandra : J'espère pour eux que tu as raison.

Kassandra ne dit rien.

• Myrrine : C'est l'agogé qui transforme les garçons en hommes. En intervenant, tu les affaiblirais. Ainsi que Sparte.
• Kassandra : Qu'apporteraient-ils à Sparte si on les laissait mourir ?
• Myrrine : Et qu'apporteraient-ils s'ils ne peuvent même pas tuer un loup ? Viens. Rentrons chez nous.

(Si Kassandra suit Myrrine)

Kassandra laissa les garçons à leur propre sort et suivit Myrrine.

(Si Kassandra ne fait rien)

Kassandra ne tua pas les loups mais alla voir les garçons sur le terrain d'entraînement.

[REPLIQUES MANQUANTES]

• Kassandra : Je passais lorsque j'ai vu des loups attaquer ces garçons. Comme c'est un lieu d'entraînement, j'ai laissé faire.

[REPLIQUES MANQUANTES]

(Si Kassandra tue les loups)

• Hebontès : Au secours ! Je ne sens plus mes jambes !

Kassandra tua les loups, puis alla voir l'homme blessé.

• Hebontès : Mère ?

• Je ne suis pas ta mère.
• Je suis là. (mensonge)

• Kassandra : Je ne suis pas ta mère. Mais je suis sûre qu'elle est fière de toi.
• Hebontès : Dis-lui que je regrette d'avoir crié. J'étais en colère, je ne voulais pas…

Kassandra : Je suis là.

Hebontès : Ce qu'il fait froid…

Kassandra : La mer qui va t'emporter est très chaude.

Hebontès : Je regrette d'avoir crié sur toi. J'étais en colère. Ce n'était pas ta faute…

Kassandra l'apaisa.

• Kassandra : Tu n'as rien à te faire pardonner.

L'homme succomba à ses blessures. Deux hommes spartiates apparurent derrière elle.

• Soldat spartiate : Il est mort avec honneur.
• Kassandra : Il n'avait pas besoin de mourir.
• Soldat spartiate : Qu'est-ce que tu fais ici ?

• Je ne faisais que passer.
• Je les ai aidés face aux loups.

• Kassandra : Je passais et j'ai vu des loups attaquer les enfants. Mais comme ils sont de jeunes Spartiates, je les ai laissés se débrouiller.
• Nikeratos : Elle ment ! Elle a combattu les loups pour que la gloire lui revienne !
• Soldat spartiate : Tu as enfreint la loi de Sparte, et tu as menti, en plus. Cet enfant mort avait plus d'honneur que toi. Tu ferais mieux de retourner d'où tu viens.

Kassandra : Ces garçons avaient des ennuis. Et j'ai voulu les aider.

Nikeratos : Non, ce n'est pas vrai !

Soldat spartiate : Ne me mens pas, petit. Tu devrais avoir honte de toi.

Myrrine fit irruption.

• Myrrine : Tout va bien ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
• Kassandra : Je ne pouvais pas rester là à regarder.
• Myrrine : C'est l'agogé qui transforme les garçons en hommes. Et les soldats en Spartiates. En intervenant, tu n'as fait que les affaiblir.

Les deux hommes s'en allèrent.

• Kassandra : Une fois morts, ils ne peuvent être utiles à personne !
• Myrrine : Kassandra, enfin ! Tu n'es pas à Kephallonia, à Naxos ou ailleurs. Tu es à Sparte, et ici, violer la loi peut te coûter la vie.
• Kassandra : Crois-moi, Mère, je sais parfaitement ce qu'on risque en violant la loi de Sparte.
• Myrrine : Viens. Rentrons chez nous.

(Suite)

• Kassandra : Cette formation est inhumaine.
• Myrrine : Pas inhumaine. Efficace. Les meilleurs rejoindront la krypteia : des gardiens de l'ordre, et des traqueurs nocturnes.
• Kassandra : Des traqueurs nocturnes ?
• Myrrine : Si Sparte ne change pas, c'est pour une raison : elle a des règles très strictes. Les Spartiates dirigent la Lakonia, mais la plupart des habitants sont des hilotes… des asservis qui travaillent dans les champs et les mines.
• Kassandra : Des esclaves ? Ils ne se révoltent pas ?
• Myrrine : Les champs de Sparte les nourrissent et les guerriers spartiates les protègent. Autrefois des Perses, aujourd'hui des Athéniens. En cas d'agitation, la krypteia est envoyée pour rétablir l'ordre.
• Kassandra : Je vois.
• Myrrine : La plupart d'entre nous sacrifient beaucoup au confort.
• Kassandra : Beaucoup. Pas tous.

Kassandra et Myrrine arrivèrent à Sparte.

• Kassandra : Je n'aurais jamais pensé revenir un jour à Sparte. L'endroit paraît si paisible... Alors que la guerre fait rage.

Mère et fille atteignirent leur ancienne maison.

• Kassandra : C'est le seul et unique endroit où je me suis jamais sentie en sécurité.
• Myrrine : Dès que tu as atteint l'âge de tenir une lance, tu t'es entraînée dans cette cour, du matin au soir.
• Kassandra : Nikolaos n'était pas facile à satisfaire.
• Myrrine : Il te cachait combien il était fier. Chaque soir, il me disait : "Elle apportera la gloire à Sparte."

• C'était un homme cruel.
• Malgré tout, je lui suis reconnaissante de ce qu'il m'a appris.

• Kassandra : S'il avait tenu à moi, il n'aurait pas agi comme il l'a fait.
• Myrrine : Mon cœur s'est brisé ce jour-là. Mais si nous voulons faire renaître notre famille, cessons de rouvrir de vieilles blessures.
• Kassandra : Certaines le restent à jamais.

Kassandra : J'ai beau le haïr pour ce qu'il a fait, sans ses enseignements, je ne serais pas ici, aujourd'hui.

Myrrine : Mon cœur s'est brisé ce jour-là. Mais pour la première fois, en me tenant ici avec toi, je crois qu'il peut guérir.

Kassandra : Moi aussi.

Myrrine : Tu te souviens de la première fois où tu as tenu ton frère ?

• Je m'en souviens.
• C'était il y a très longtemps.

• Kassandra : J'avais peur de le casser. J'ai rassemblé autour de moi toutes nos couvertures et tous coussins.

Kassandra : J'ai effacé mes souvenirs de cet endroit.

Myrrine : Tu avais très peur de le casser. Tu as rassemblé toutes les couvertures et tous les coussins de la maison. Ce n'est qu'après t'être fait un nid que tu t'es sentie prête à le tenir.

Kassandra : Il était si petit.

Myrrine : Même alors, tu le serrais tellement fort que j'ai cru que tu allais l'étouffer.

Kassandra : Il s'est révélé plus fort que nous le pensions.

Brasidas arriva près d'elles.

• Brasidas : Les dieux doivent jouer avec ma vue.

• Contente de te voir, Brasidas.
• Tu ne devrais pas surprendre les gens.

• Kassandra : Ravie de te voir, Brasidas. Le temps a passé depuis que je t'ai sauvé de cet entrepôt en feu, à Corinthe.
• Brasidas : Ce n'est pas le souvenir que j'en ai.

Kassandra : Brasidas ! Comment tu fais pour survivre aussi longtemps en surprenant les gens comme ça ?

Brasidas : La dernière fois que je t'ai vue, j'ai dû te sortir d'un entrepôt en feu.

Kassandra parlant à Brasidas

• Myrrine : Tu as l'air en forme, Brasidas.
• Brasidas : Les rumeurs disaient vrai. Tu es en vie.
• Myrrine : C'est le cas de beaucoup de gens que nous pensions morts.
• Brasidas : Quand j'ai appris que vous reveniez toutes les deux…
• Myrrine : Nous sommes à Sparte, mais pas encore chez nous.
• Kassandra : Nous voulons reprendre notre maison.

(Si Nikolaos est vivant)

• Brasidas : L'État a mis votre domaine sous séquestre à la disparition de Nikolaos. Il attend que son fils adoptif le réclame, mais il est toujours à la guerre.

(Si Nikolaos est mort)

• Brasidas : En apprenant la mort de Nikolaos, l'État a mis votre domaine sous séquestre dans l'attente que son fils adoptif le réclame, mais il est toujours à la guerre.

(Suite)

• Kassandra : Stentor ? Je savais que j'aurais dû le tuer sur cette plage.

• Comment peut-on le récupérer ?
• Sparte n'a pas le droit.

• Kassandra : Que devons-nous faire pour le récupérer ?
• Brasidas : Vous devrez plaider votre citoyenneté spartiate auprès des rois. Ce ne sera pas facile.

Kassandra : Sparte ne peut pas nous prendre notre maison !

Brasidas : Oh, si. Et elle l'a fait. Pour la récupérer, vous devrez plaider auprès des rois, et ce ne sera pas facile.

Myrrine : Pourquoi ?

Brasidas : Je suis ravi de te revoir, mais les rois le seront moins. Surtout Archidamos. Ton départ de Sparte ne s'est pas fait sans… heurts.

Myrrine : Il doit m'en vouloir encore de lui avoir cassé le nez.

Kassandra : Quoi ? Toi ?

Myrrine : C'est sûr qu'il n'a pas oublié, mais j'ai une idée qui pourrait l'aider à te pardonner.

Kassandra : Je t'écoute.

Brasidas : Des soldats spartiates ont donné des armes aux hilotes. La personne qui s'occupera de ces traîtres aura sa gratitude.

Kassandra : Qu'est-ce qui a pu pousser des soldats spartiates à aider les hilotes ?

Brasidas : Les hilotes sont beaucoup plus nombreux que les citoyens de Sparte. Mais ce sont surtout des paysans, des serviteurs et des apprentis. Si quelqu'un les unissait, les armait et les formait, ils deviendraient une menace pour Sparte.

Kassandra : Mais tu as dit que c'était des Spartiates qui les armaient.

Brasidas : Raison de plus pour s'en occuper rapidement. Si tu découvres pourquoi on arme les hilotes, tu auras l'attention des rois.

Kassandra : Où est-ce que je vais trouver ces Spartiates ?

Brasidas : La dernière fois qu'on les a vus, ils étaient à la carrière de marbre de Gorani, dans la forêt d'Eurotas.

Kassandra : Très bien, je trouve ces soldats. Et ensuite ?

Brasidas : Les Spartiates sont fidèles à leur chef. Si tu l'élimines, les autres s'enfuiront.

Kassandra : Et pour les armes ?

Brasidas : Détruis-les. Les hilotes ont causé assez de troubles avec des pelles et des faucilles. La dernière chose dont Sparte ait besoin, c'est d'hilotes armés d'épées.

Kassandra : Donc, pour récupérer notre maison, je dois tuer le commandant spartiate qui incite les hilotes à se rebeller. Ça me paraît facile.

Brasidas : Retrouve-moi dans la salle du trône, quand ce sera fait.

Brasidas partit. Kassandra s'adressa à sa mère.

• Kassandra : Et toi, où vas-tu aller ?
• Myrrine : C'est ici que je t'ai élevée. Là où Leonidas m'avait élevée lui-même. Je vais aller sur sa tombe, au-delà du domaine. Tu devrais aussi t'y recueillir avant de commencer.
• Kassandra : Je vais essayer.

Conséquences

Kassandra et Myrrine retournèrent à Sparte et décidèrent de réclamer leur citoyenneté pour récupérer leur maison.

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• Assassin's Creed: Odyssey