- Assassin: "Maître ! Nous sommes attaqués ! Robert de Sablé fait le siège du village de Masyaf !"
- Al Mualim: "Il cherche donc l'affrontement. Très bien, ne le décevons pas."
- – Al Mualim apprenant que les Templiers sont aux portes de Masyaf, 1191.
Le deuxième siège de Masyaf ou la défense de Masyaf fut une courte bataille ayant eu lieu en 1191, résultant directement de l'échec de la mission au Temple de Salomon dont l'objectif était de récupérer la Pomme d'Éden avant les Templiers. Ces derniers, menés par le Grand Maître Robert de Sablé prirent alors d'assaut la forteresse des Assassins de Masyaf dans l'intention d'anéantir la Confrérie.
Histoire
Échec d'Altaïr
Lorsqu'Altaïr Ibn-La'Ahad échoua au Temple de Salomon et fut forcé d'abandonner aux Templiers de Robert de Sablé les frères Malik et Kadar Al-Sayf, il fut contraint de retourner bredouille à Masyaf, le foyer des Assassins. Le Mentor, Al Mualim, furieux, commença à lui faire part de son immense déception. Altaïr était le meilleur de ses hommes, et il avait échoué.
Al Mualim se mit en colère lorsque Malik, bien vivant mais le bras droit ensanglanté, revint en disant qu'il avait ramené le trésor demandé par le Mentor. Un Assassin vint poser sur le bureau du Mentor l'artefact. Cependant, le frère de Malik, Kadar, avait succombé aux attaques de Robert de Sablé, le Grand Maître des Templiers.
C'est à ce moment-là qu'un autre Assassin prévint Al Mualim que le village de Masyaf était attaqué, par de très nombreux Templiers et Robert de Sablé lui-même. Le Mentor décida de commencer la défense du village. Promettant de remettre la conversation à plus tard, il demanda à Altaïr de soutenir les Assassins au village, et d'arrêter la progression des Templiers.
Altaïr s'élança à travers la forteresse lorsqu'il tomba sur Rauf, l'Assassin qui entraînait les jeunes apprentis. Celui-ci lui demanda de faire diversion tandis qu'il évacuait les derniers civils pris au piège dans le village. Altaïr accepta et partit se battre, tuant chaque ennemi sur son passage.
Mais les Templiers étaient bien trop nombreux. Al Mualim ordonna alors à ses forces de se replier dans la forteresse, y compris Altaïr.
Des hommes sans peur
- « Ton village est en ruines, et les vivres viendront bientôt à manquer. Combien de temps ta forteresse résistera-t-elle ? Penses-tu que tes hommes continueront d'obéir quand tes puits seront à sec et qu'ils mourront de faim ? »
- – Robert de Sablé s'adressant à Al Mualim[src]
Une fois que les derniers civils en vie furent barricadés dans la forteresse, il ne restait plus qu'une poignée d'Assassins pour défendre Masyaf.
Robert de Sablé rassembla ses hommes au pied de la forteresse. Le village étant en ruines, il leur rappela que tout était perdu pour eux. Un Templier exécuta froidement un otage Assassin. Alors qu'Al Mualim répliquait, Rauf revit Altaïr et lui demanda de le suivre dans une tour. Trois plateformes de bois, suspendues dans le vide, s'offraient à Rauf et Altaïr.
Chacun se mit sur une corniche et un autre Assassin prit place sur la dernière plateforme. Al Mualim expliqua alors que les Assassins ne connaissaient pas la peur. Ainsi, Altaïr et les deux autres effectuèrent un saut de la foi pour faire ressentir le courage de la Confrérie.
Mais le troisième Assassin se cassa la jambe dans une botte de foin, forçant Rauf à rester avec lui, ce qui obligea à Altaïr de continuer tout seul. Il escalada une tour, et arriva au sommet. D'un coup d'épée, il trancha un fil qui libéra des dizaines de rondins de bois, qui tombèrent sur les Templiers.
Quelques uns, Robert de Sablé inclus, parvinrent à battre en retraite mais la victoire revint aux Assassins.
La dégradation
- « Je suis désolé. Vraiment désolé. Mais j'ai les traîtres en horreur...
- Je ne suis pas un traître!
- Pourtant, tout prouve le contraire. Tu ne me laisses pas le choix. Que la paix soit sur toi, Altaïr. » - – Al Mualim condamnant Altaïr[src]
Masyaf était sauvée et malgré de lourdes pertes, la Confrérie existait toujours. Mais tout le monde fut regroupé dans la forteresse pour assister à la punition d'Altaïr, tenu fermement par deux hommes.
Al Mualim le tint pour responsable de tout ce qui s'était passé. Il lui rappela le premier principe du Credo, qu'Altaïr avait bafoué. Ce dernier montrait toujours des signes de mépris et le Mentor le gifla alors qu'il l'avait interrompu. Il enchaîna avec le second principe et Altaïr le coupa en terminant sa phrase, puis expliqua qu'il savait tout ça.
Al Mualim lui demanda alors pourquoi il avait choisi la mauvaise approche au Temple de Salomon ; ce choix ayant causé la mort du frère de Malik, Kadar. Il énuméra ainsi le dernier principe. Il considéra qu'Altaïr avait trahi la Confrérie des Assassins, et était depuis considéré en tant que tel : comme un traître.
Al Mualim, disant qu'Altaïr avait bafoué les principes du Credo, tué indirectement un frère, et amené Robert de Sablé jusqu'à Masyaf, le poignarda dans l'abdomen. Altaïr s'effondra.
Réveil
Plus tard, Altaïr se réveilla soudainement devant le bureau du Mentor, sain et sauf et sans ses équipements. Al Mualim lui expliqua qu'il avait été plongé dans un profond état de léthargie et qu'il avait été dégradé. Il dit à Altaïr qu'il était redevenu un novice, un enfant, comme le jour où il eut rejoint la Confrérie.
Toutefois, pour retrouver son vrai grade, il le chargea de trouver et d'assassiner neuf hommes, des membres des Templiers, qui étaient des partisans de la guerre. Mais avant, il lui confia la tâche d'identifier et d'amener le traître qui avait ouvert les portes du village aux Templiers.
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