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Des secrets dits et tus est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
Murjana a demandé qu'on la retrouve à la demeure de son père, une luxueuse maison près du bazar. Elle y prépare ses funérailles.
Dialogues[]
Avant de quitter le Repaire des quarante voleurs, Basim inspecta l'énorme porte qui se trouvait là.
- Basim : Que peut bien faire une porte… dans un endroit pareil ? Mmh… Elle ne bouge pas.
Il se rendit ensuite à la demeure d'Ali Baba à Karkh, une foule s'y était assemblée.
- Basim : Cet endroit pourrait abriter cent chevaux et cent dromadaires. Je ne savais pas que le commerce avec des voleurs était si lucratif.
Dans la cour de la maison se trouvait le corps d'Ali Baba emmailloté dans un linge.
- Murjana : Ilahi (Ô Dieu), aie pitié de lui… Garde-le sain et sauf, honore son repos et facilite son entrée dans ton paradis…
- Habitant : Allahumma ighfir lahu warhamh wa'fu anh… (Ô Dieu, remets-lui ses péchés et accorde-lui miséricorde et pardon.)
Basim s'approcha de Murjana qui se tenait un peu à l'écart, il s'assit à côté d'elle.
- Basim : Tu es une fille aimante.
- Murjana : Je ne suis pas l'enfant qu'il espérait. Je voulais voir le monde, répondre à l'appel de l'aventure. Les armes qui s'entrechoquent, l'ardeur des combats… Il aurait préféré quelqu'un aspirant à une vie calme, faite de transactions. Mais cela ne l'empêchait pas de m'aimer. Les seules fois où nous nous disputions, c'était à cause de ses affaires avec les quarante voleurs.
- Basim : Il peut être difficile de résister à l'attrait de l'argent, surtout quand on est habitué à un certain… luxe.
Murjana se leva et Basim lui emboita le pas, ils pénétrèrent dans la maison.
- Murjana : C'est ce que je me suis dit, mais ce n'était pas la seule raison. Regarde…
Elle désigna un bureau et les documents qui s'y amoncelaient.
- Murjana : J'ai trouvé des dessins et des notes parmi ses affaires. Il est question d'une grotte aux merveilles, remplie de pièces et de joyaux. Il dit qu'il voulait exaucer mon envie de voir le monde. D'une certaine manière, les quarante voleurs étaient la clé de cette grotte. Il y a tant de choses que j'ignore au sujet de mon père. J'aurais pu l'aider… mettre sur pied un plan…
- Basim : Il est des secrets que l'on garde à tout jamais, sans les offrir à qui l'on aime le plus.
Ils quittèrent la maison, en refermant la porte Basim révéla une croix rouge peinte sur le mur.
- Murjana : La marque des voleurs. Ils existent toujours.
- Basim : Et ils t'ont prise pour cible. Ils savent maintenant où tu vis, et ils viendront jusqu'à ce qu'ils t'aient tuée.
- Murjana : La vie de mon père ne leur a pas suffi ?
- Basim : Nous leur avons porté un coup. Si nous marquons d'autres maisons, je pourrai m'occuper des voleurs avant qu'il y ait d'autres morts.
- Murjana : Je ne peux les laisser profaner la dépouille de mon père…
- Basim : Je vais y aller.
Ils se séparèrent. Murjana partit protéger la dépouille de son père dans la cour tandis que Basim se dirigea vers une place toute proche.
- Basim : Je ne dois pas mettre en péril des innocents sans défense. Marquer quelques maisons vides devrait suffire pour les égarer.
Il s'approcha d'une première porte et la marqua d'une croix rouge.
- Basim : Une de faite.
Basim marqua une deuxième maison.
- Basim : Et de deux. Je dois continuer.
Il continua.
- Basim : Une marque de plus. Je dois faire vite. Les voleurs risquent de se montrer à tout instant.
Il plaça la marque finale.
- Basim : La dernière. Voilà qui est suffisant pour les embrouiller. Maintenant, attendre en hauteur.
Basim se posta sur le toit de la demeure d'Ali Baba d'où il avait une vue imprenable sur la place.
- Basim : Les voleurs ne devraient plus tarder…
La nuit tomba sur Bagdad profitant de l'obscurité les voleurs se répandirent sur la place.
- Voleur 1 : Hein ? Mais qu'est-ce que… Je te jure que je n'ai marqué qu'UNE maison ! Pourquoi y en a-t-il plusieurs ? Était-ce celle-là ? Ou celle-là ? Elles se ressemblent toutes !
- Voleur 2 : Dispersez-vous ! Trouvez la bonne maison, et vite !
Basim surprit une conversation entre les voleurs.
- Voleur 3 : Que Dieu vous maudisse tous ! Le roi va nous faire tuer si nous ne finissons pas ce travail.
- Voleur 4 : C'est une ruse ! Pour nous faire passer pour des idiots !
- Voleur 3 : Ha ! Ils veulent jouer, c'est ça ? Alors, on va défoncer toutes les portes et tuer tous ceux qu'on trouvera.
Il élimina tout les voleurs.
- Basim : Murjana, j'espère qu'elle n'a rien.
Il retourna à la demeure d'Ali Baba, en s'approchant Basim vit des habitants s'en enfuir. Lorsqu'il pénétra à l'intérieur, il entendit des bruits de combat depuis la cour.
- Voleur 5 : Ne rends pas les choses plus difficiles, toi.
- Murjana : Difficiles pour qui ?
- Voleur 6 : Lâche ton épée !
- Murjana : Viens la chercher !
Basim aida Murjana à se débarrasser de ses assaillants.
- Murjana : On peut dire que tu as pris ton temps.
Elle s'approcha d'un banc.
- Murjana : Merci. Ils savaient danser et je suis un peu essoufflée. Ouh…
- Basim : Tes blessures sont sérieuses.
- Murjana : Il y a plus grave, crois-moi.
Murjana s'assit.
- Murjana : Je les ai entendus parler avant qu'ils ne me trouvent. C'est le roi des voleurs qui a ordonné l'exécution de mon père et, à présent, la mienne.
- Basim : Que peut-il te vouloir ?
- Murjana : Il sait que je connais l'existence de leur grotte. Maintenant que mon père est mort, je constitue un risque. Il sait aussi que tant que je serai en vie, il ne pourra être en paix. Tant qu'il vivra il en sera de même pour moi. C'est le sang de mon père qui nous lie à jamais.
- Basim : Dans ce cas, il faut le traquer en premier.
- Murjana : Non, je ne peux te demander cela. Et je ne t'ai pas encore payé pour tes services…
Elle se leva mais Basim la rattrapa.
- Basim : Je n'ai pas pour habitude de laisser une tâche inachevée. Nous parlerons de mes gages plus tard, une fois que tout sera terminé.
- Murjana : Je viens avec toi.
- Basim : Non, laisse-moi partir devant. Enterre ton père puis viens me rejoindre.
- Murjana : Attends.
Elle tendit un morceau de papier à Basim.
- Murjana : J'ai trouvé ceci dans les affaires de mon père…
Basim le récupéra et l'examina.
Mot de passe de la grotte aux merveilles
- Iftah ya simsim
- Basim : « Iftah ya simsim » (Sésame, ouvre-toi) ?…
- Murjana : Un mot de passe. Peut-être la clé de ce que mon père cherchait à découvrir… leur vrai repaire, la grotte. Merci, Toi qu'on ne voit pas. Je t'y retrouverai.
Ils se quittèrent.
- Basim : La fin de ton règne approche, roi des voleurs. Je m'en vais te trouver.
Basim retourna inspecter la demeure d'Ali Baba.
Page du journal d'Ali Baba
- Murjana m'a fait part de ses espoirs. Elle a parlé de se rendre aux Indes, et même en Chine ! Où cette enfant a-t-elle pu pêcher de tels rêves ?
Mais mes coffres ne sont guère remplis, et si je veux l'aider… Je sais que cela lui déplaît, mais il me faut m'acoquiner avec les Quarante. Ils sont infâmes, mais je n'ai guère le choix. Eux seuls peuvent me procurer ce dont j'ai besoin.
Ce qu'un père ne ferait pas pour sa fille…
Le marché rompu
- Le présent accord porte la signature d'Ali Baba le marchand et de ses protecteurs, les Quarante braves compagnons.
Toutes les dépenses seront réglées par Ali Baba, ainsi qu'un forfait de quarante talents d'argent.
L'ensemble de la protection sera assurée par les Quarante braves compagnons.
Tous les bénéfices de ce trajet iront pour moitié à Ali Baba le marchand et, pour l'autre moitié, aux Quarante braves compagnons.
- Basim : Ali Baba aurait dû le savoir : l'honneur n'existe pas chez les voleurs.
Il aperçut une phrase écrite sur un mur.
- Basim : Un vers sur les marchands honnêtes. Cela doit rappeler à Murjana son père, le grand Ali Baba.
Basim parla une dernière fois à Murjana avant de partir.
- Murjana : Va, Toi qu'on ne voit pas. Je te rejoindrai quand j'aurai repris des forces.
Conséquences[]
Basim aida Murjana à se débarrasser des voleurs que le roi des voleurs avait envoyés pour l'éliminer.