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« Tout ce qu'il y'a de bon en moi me vient de toi, père »
– Darim à son père.[src]

Darim Ibn-La’Ahad (1195 – NC) était un membre de la Confrérie des Assassins et le fils aîné de Maria Thorpe et Altaïr Ibn-La'Ahad[1].

Alors qu'il avait la vingtaine, Darim voyagea avec ses parents en Mongolie afin de stopper la progression de l'empire mongol. C'est durant ce voyage qu'il réalisa son action la plus célèbre et la plus importante en assassinant Gengis Khan en août 1227[1].

Après être retourné à Masyaf, sa famille fut exilée à Alamut suite à un coup d'état d'Abbas Sofian. Il passa les années suivantes à voyager à travers l'Europe, informant les chefs de guerre de l'avancée des troupes mongoles. Suite à la destruction de Masyaf en août 1257, il alla rejoindre la famille de son défunt frère, Sef à Alexandrie.

Biographie[]

Jeunesse[]

Darim est né et a grandi à Masyaf, tout comme son père et son frère Sef. Tandis qu’Altaïr leur enseignait l’art des Assassins, leur mère fit d’eux des diplomates et des hommes d’honneur. Mais, à l’inverse de leur père, qui passa une grande partie de sa jeunesse loin de son père, comme l’imposait Al Mualim, Darim et Sef grandirent dans une maison emplie d’amour et d’affection. Altaïr, quoique sévère, était un père patient, un homme décidé à donner à ses fils ce qu’il avait lui même trouvé auprès d’Al Mualim : des repères et du respect[2].

Darim finit par rejoindre la Confrérie des Assassins, et au fil du temps, il devint un maître dans le maniement de l'arbalète[3].

Assassinat de Gengis Khan[]

ACM Darim 1

Darim lors de l'assassinat de Gengis Khan

En 1217, l'Empire Mongol de Gengis Khan s'accroissait très rapidement vers l'ouest, réduisant ainsi l'expansion de la Confrérie des Assassins. Tout ceci conduisit Altaïr à penser que Gengis Khan possédait un fragment d'Éden connu sous le nom d'Épée[3].

Convaincus qu'ils devaient arrêter les Mongols à tout prix, Darim et ses parents quittèrent Masyaf pour assassiner le Khan. Son frère Sef demeura à Masyaf pour prendre soin de sa femme et de ses enfants, tandis que le bras droit d'Altaïr, Malik Al-Sayf, prit la tête de la Confrérie jusqu’au retour d'Altaïr[3].

Début 1227, les Assassins avaient atteint la Mongolie, où ils rencontrèrent Qulan Gal, un Assassin local. Ils établirent un plan, et au mois d'août, Qulan Gal et Altaïr infiltrèrent le camp de Gengis Khan. Malheureusement, avec l'âge, Altaïr avait perdu de sa discrétion, et il alerta malgré lui des gardes, et il fut gravement blessé. Qulan Gal parvint à lui sauver la vie et l'aida à s'échapper. Cet échec obligea les Assassins à se retirer et à établir une nouvelle stratégie[3].

Comprenant que sa vie était en danger, Gengis Khan tenta de s'enfuir à cheval. Qulan Gal l'ayant anticipé, il abattit son cheval, et Darim se chargea de tuer le Khan d'un carreau d'arbalète. Au bout de dix années, ils étaient enfin parvenus à accomplir ce pourquoi ils avaient quitté leur foyer, et Darim et ses parents purent enfin rentrer chez eux[3].

Exil[]

En 1228, la famille rentra à Masyaf, où elle fut accueillie par un ancien apprenti Assassin appelé Swami, qui les informa que l'homme qui était supposé les accueillir, Rauf, était mort de fièvre pendant leur absence. Il leur expliqua également que Malik avait été arrêté par le nouveau chef de la Confrérie, Abbas Sofian, pour des raisons inconnues. Swami avertit enfin Darim que son frère Sef s'était retiré avec sa famille à Alamut. C'est à ce moment qu'Altaïr pressa Darim de retrouver son frère et de revenir au plus vite[3].

ACR Un nouveau régime 17

Darim et son père à Masyaf

En arrivant à Alamut, Darim retrouva sa belle-sœur et ses nièces. Il reçut une lettre de son père l'informant que son frère avait été tué, et Darim se précipita pour rentrer à Masyaf[3].

Il retrouva son père au village et l'aida à affronter deux autres Assassins. Altaïr l'informa de la mort de sa mère suite à une confrontation avec Abbas[2]. Les deux hommes quittèrent ensuite Masyaf pour Alamut[3].

Sa belle-sœur et ses nièces quittèrent Alamut pour Alexandrie, incapables de supporter le chagrin immense d'Altaïr. Un an plus tard, Darim lui-même quitta Alamut, laissant son père dans un état de dépression, à l'étude constante d'une Pomme d'Éden. Il voyagea jusqu'en France et en Angleterre pour avertir de l'expansion de l'Empire Mongol[3].

Fin de vie[]

ACR L'héritage perdu 2

Altaïr et Darim se faisant leurs adieux.

En 1247, Darim retourna à Masyaf, peu après le retour de son père, et sa reprise du pouvoir. En 1257, Darim voyagea également à Constantinople pour y inviter deux explorateurs Vénitiens, Niccolò et Maffeo Polo à résider temporairement à Masyaf[3].

À la fin de cette même année, les Mongols attaquèrent Masyaf. Altaïr demanda à son fils de quitter la ville avant que les Mongols ne prennent la forteresse, et d'emporter les derniers livres d'Altaïr avec lui[2].

Alors qu'il disait un dernier adieu à son fils en face devant sa Bibliothèque, Darim comprit qu'il ne s'agissait pas d'un lieu pour entreposer des livres, mais d'un sanctuaire, même si son père refusa de lui révéler ce qu'il contiendrait. Emportant les livres de son père, Darim partit rejoindre la famille de son frère à Alexandrie[2].

Héritage[]

En 2012, plusieurs Assassins se rappelèrent de Darim comme une figure clé de la Confrérie, notamment pour avoir confié une Pomme d'Éden au premier sultan de la Dynastie Bahri, après que la Confrérie Égyptienne a donné le Sceptre d'Aset aux Mamelouks révoltés qui avaient créée une nouvelle dynastie et une nouvelle ère de prospérité pour l'Égypte[4].


Note[]

Galerie[]



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