Danse avec les voleurs est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
Une danseuse à l'épée qui se trouve aussi être la fille du célèbre marchand Ali Baba. Elle a besoin d'aide pour retrouver son père.
Dialogues[]
Basim alla chercher une mystérieuse lettre dans le bureau de Harbiyah.
Demande d'aide de Murjana
- Membre de Ceux qu'on ne voit pas,
Je m'appelle Murjana. Un vieil ami du nom de Beshi m'a dit de m'adresser à toi. Il m'a dit que les tiens et toi étiez dignes de confiance, alors j'espère que tu pourras m'aider pour une affaire délicate et peut-être périlleuse en rapport avec mon père, Ali Baba. Son nom ne t'est sûrement pas inconnu. Retrouve-moi au plus vite au-delà des portes sud de Bagdad.
Murjana
- Basim : Voici une demande d'aide, envoyée par Murjana, la fille d'Ali Baba. Cet Ali Baba est un richissime négociant. Que peut bien vouloir la fille d'un célèbre marchand ? Elle demande de la retrouver hors des portes de Bagdad.

Murjana négociant avec une commerçante
Basim s'y rendit et trouva Murjana en train de négocier avec une vendeuse de pommes.
- Murjana : Tu me prends pour une ânesse ? Ces pommes étaient deux fois moins chères hier ! Ne mens pas !
- Habitante : Hier, c'était hier, d'accord ? Tu crois que l'argent tombe du ciel comme la pluie ? J'ai des gens à nourrir, moi !
- Murjana : Il faut qu'un accord soit équilibré, tout marchand digne de ce nom connaît cette règle d'or. Si jamais mon père l'apprend…
- Basim : Murjana, fille d'Ali Baba ?
- Murjana : Qui la demande ?
- Basim : Appelle-moi Basim. Nous avons reçu ta lettre au Bureau.
- Murjana : Ah, Ceux qu'on ne voit pas ! Oui. À force de t'attendre, j'ai cru qu'il allait pousser des ailes aux dromadaires. Oublions les politesses. Viens, nous devons rattraper le temps perdu.
- Basim : Attends. Où allons-nous ?
- Murjana : Chercher mon père.
- Basim : Je te suis.
- Murjana : Les chevaux sont prêts. Vite, Toi qu'on ne voit pas, le temps est contre nous. À cheval !

Murjana et Basim à dos de cheval
Basim monta à cheval et tous les deux partirent.
- Basim : Comment nous as-tu trouvés ?
- Murjana : Il est facile d'apprendre des choses à Bagdad, surtout quand on a un père qui connaît tous les marchands de la ville.
- Basim : Ali Baba. Dans ta lettre, tu as dit qu'il était en danger.
- Murjana : Ça, c'est certain. Tu as entendu parler des quarante voleurs ?
- Basim : De célèbres bandits aux ordres du roi des voleurs. Selon la légende, il brandit une épée enflammée. Les garçons avec qui j'ai grandi parlaient tout le temps de lui. Je pensais qu'il était une légende, un conte pour enfants.
- Murjana : Mon père s'est retrouvé en affaires avec eux. Pour des voleurs, ce sont d'excellents négociants.
- Basim : Ton père les rencontrait sur leur territoire ?
- Murjana : Une très mauvaise idée. Je lui ai dit mille fois de ne pas traiter avec des malfaiteurs… Mais autant parler à un puits. Et voilà le résultat : je travaille avec Ceux qu'on ne voit pas pour sa sécurité.
- Basim : Tu dois beaucoup aimer ton père si tu fais appel à Ceux qu'on ne voit pas pour le protéger.
- Murjana : Nous voyageons ensemble et j'assure la sécurité de ses caravanes. Je suis responsable de son bien-être. Et je reste une fille inquiète. Ces voleurs sont des gens à prendre au sérieux. Tu es donc ma réserve, si j'ai besoin d'aide. Le plan est simple, alors écoute : tu observes de loin, et s'il se passe quelque chose… tu fais comme moi. On approche.
Ils arrivèrent près d'un lieu à proximité du repaire des quarante voleurs où gisaient un cheval mort et une charrette dans laquelle se trouvait une lettre.
Dernières volontés d'Ali Baba
- Si tu trouves cette lettre, considère-moi comme mort. J'ai découvert bon nombre des secrets des quarante voleurs, mais hélas pas tous. Ce que j'ai appris, je l'ai noté dans mon journal, bien à l'abri dans mon cabinet de travail.
Tire profit de ce que j'ai pu découvrir pour mettre fin à la plaie que représentent ces voleurs. Et qu'Allah te bénisse.
Murjana reconnut le cheval.
- Murjana : Oh, non. Tuffaha (Pomme) ! Le cheval de mon père ! La'anakum Allah (Que Dieu vous maudisse tous) ! Je vais les écarteler, les jeter aux rats !
Elle fonça droit vers le repaire sans attendre Basim.
- Basim : Attends, Murjana. On ne sait pas encore ce qui s'est passé.
Basim la suivit sur les hauteurs du lieu.
- Murjana : Je ne vois pas mon père… Là ! Il faut qu'on aille là-bas, vite !
- Basim : Je croyais qu'il fallait observer de loin ?
- Murjana : Il n'est plus question d'observer. La vie de mon père est en jeu. Je vais…
- Basim : Non, attends. Je vais m'occuper d'eux… discrètement. Nous sommes sur leurs terres, mieux vaut se montrer prudents.
- Murjana : D'accord ! Montre-moi comment tu fais, mais vite.
Basim se rapprocha du camp ennemi et entendit les voleurs discuter.
- Voleur 1 : Ha ha ! Tu as entendu ce qu'il a dit ? « Nous avions un accord ! Vous m'aviez donné votre parole ! » Ha ha !
- Voleur 2 : Il ne sait pas qu'il ne faut JAMAIS traiter avec des voleurs ?
- Voleur 1 : Ha ha ! L'idiot.
Il inspecta le corps d'un homme près de la grande porte.
- Basim : Serait-ce… Ali Baba ? Il semble comme immobile…
Basim élimina tous les voleurs. Murjana le rejoignit et Basim attira son attention sur le corps qu'il avait découvert.
- Basim : Murjana…
- Murjana : Oui, je suis là…
Elle vit son père et s'effondra près de lui.
- Murjana : Non !
- Basim : Ad'u Allah an yudkhilah al-Jannah. (Je prie Dieu pour qu'il entre au paradis).
- Murjana : Merci.
Basim entendit du bruit autour de lui.
- Basim : Je ne pense pas que nous ayons tué tous les voleurs. Il doit y en avoir d'autres. Il faut partir.
- Murjana : Oui.
Elle souleva son père dans ses bras.
- Murjana : Mon père mérite d'être enterré comme il se doit. De vraies funérailles. Retrouve-moi chez moi, près du bazar. Tu y recevras le paiement de tes services.
Elle s'en alla avec son père.
Conséquences[]
Basim aida Murjana à retrouver son père.