Correspondance royale est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Description[]
Arno retrouva le Conseil des Assassins dans l'attente de nouveaux ordres.
Dialogue[]
- Arno: Vous m'avez convoqué ?
- Trenet: Monsieur Dorian. Nous avons un travail pour toi.
- Arno: Vous voulez encore que je joue les messagers ?
- Quemar: Deux Maîtres Assassins sont morts. L'un de ta main, pour protéger un Templier. Estime-toi heureux que nous ne te punissions davantage.
- Arno: Et Germain ?
- Beylier: Son sort ne te regarde pas. La nuit dernière, la Commune de Paris s'est déclarée en insurrection ouverte contre le roi. À l'heure où nous parlons, vingt mille révolutionnaires armés font le siège des Tuileries. Même la Garde nationale est divisée. Certains de ses membres ont rejoint les insurgés. La France est sur le point d'imploser.
- Arno: Cela devrait nous ravir, non ? Le peuple se bat pour ce qui lui est dû. Liberté, Égalité...
- Trenet: Oui, tu aurais raison si nous ne cherchions pas qu'à équilibrer une balance. Mais la réalité est bien plus complexe. En mettant de l'ordre dans les affaires de Mirabeau, nous sommes tombés sur des... correspondances de... nature royale.
Trenet désigna une pile de lettres.
- Arno: Mirabeau était en relation avec le roi ?
- Trenet: Et ce ne fut pas aussi discret que cela aurait dû l'être. Si les exemplaires de ces lettres en possession du roi étaient rendus publics, les Templiers seraient en mesure de révéler qui sont nos agents et de les éliminer partout en France.
- Arno: Je dois donc m'assurer de les trouver avant eux ?
- Beylier: Au plus vite. Les gardes suisses sont en difficile posture. Ils seront probablement débordés avant la tombée de la nuit.
- Arno: J'ai pris l'habitude d'entrer sans invitation.
Arno arriva au palais des Tuileries, alors assiégé par les révolutionnaires.
- Chef: Arme à l'épaule ! En joue ! Feu !
Des hommes furent exécutés par un régiment républicain.
- Chef: Bien joué. Reprenez position.
- Citoyen: Vive la nation ! Vive la Révolution ! Vive la Révolution !
Arno s'approcha progressivement du palais.
- Foule: La famille royale est ici, c'est certain !
Où est le roi ?
Trouvez le roi !
Amenez le tyran !
Mort au tyran ! - Arno: La rhétorique des émeutiers laisse à désirer, ces temps-ci.
L'un des Républicains portait le corps d'un garde.
- Républicain 1: Tu pèses ton poids, mon gros...
Arno infiltra le palais des Tuileries.
- Républicain 2: Vous avez vu le tyran ?
- Républicain 3: Il a dû ficher le camp.
- Républicain 2: Sale lâche.
- Républicain 4: Regardez-moi ça !
- Républicain 5: Fouillez partout ! Le capitaine veut ces documents !
- Républicain 6: Il n'y a rien ici !
- Républicain 5: Continuez à chercher. Ils ne sont pas loin.
Un garde se vit pris au piège face aux révolutionnaires.
- Garde: Non ! Arrière ! Arrière ! N'approchez pas !
Refusant de tomber aux mains des révolutionnaires, le garde se tira une balle dans la tête. Arno entra dans le cabinet du roi, mais un officier le plaqua contra la porte. Par réflexe, Arno fit jaillir sa lame secrète.
- Napoléon: Ah-ah...
L'officier colla son pistolet contre l'abdomen d'Arno, et le relâcha une fois qu'il a rétracté sa lame secrète.
- Napoléon: Vous n'avez pas l'air d'un révolutionnaire assoiffé de sang. La capuche... est quand même un peu sinistre, si je peux me permettre.
- Arno: Vous tenez l'arrière-garde, n'est-ce pas ? C'est fort pratique de se retrouver séparé des combats par quelques portes verrouillées.
- Napoléon: Oh, je ne suis même pas là. Pas officiellement, du moins. Mais ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion de fouiller le cabinet privé d'un roi.
- Arno: Vous cherchez quelque chose de précis ?
- Napoléon: Secrets d'État, correspondances privées, trésors personnels, ce genre de choses...
- Arno: J'espère que nous ne convoitons pas le même butin.
L'officier remit la main sur son pistolet.
- Napoléon: Quel est le vôtre ?
- Arno: Des lettres qui furent envoyées au roi. Qui prêteraient à... malentendu, si elles tombaient entre de mauvaises mains.
Rassuré, l'officier relâcha son arme.
- Napoléon: Je vois. Eh bien, nous devrions peut-être unir nos forces. On dit que le roi a fait construite un coffre secret. Si nous pouvions le trouver...
L'officier fouilla le bureau du roi, et Arno ouvrit un cabinet. Derrière une rangée de livres était cachée une poignée, qui révéla un compartiment secret dans la cheminée.
- Arno: Vous disiez ?
- Napoléon: Tout à fait remarquable, mon ami.
Arno retira un paquet de lettres du compartiment secret, tandis que l'officier ouvrait un coffre d'où provenait une étrange lueur, et prit l'objet qu'il contenait.
- Napoléon: C'est incroyable...
- Arno: Vous avez votre butin ?
L'officier rangea immédiatement l'objet dans son uniforme.
- Napoléon: Une corne d'abondance, oui. Et le vôtre ?
- Arno: Il me semble... Oui ! Le voilà !
Arno jeta les documents dans la cheminée.
- Arno: Cela devrait régler l'affaire.
- Napoléon: Il me semble qu'il est grand temps de partir.
Des Républicains frappèrent à la porte.
- Napoléon: Pressons.
L'officier se mit à tourner une manivelle.
- Arno: Qu'est-ce que c'est ?
- Napoléon: Notre issue. Couvrez-moi, voulez-vous ?
Les Républicains enfoncèrent la porte du cabinet, et Arno les affronta tandis que l'officier tournait le mécanisme.
- Napoléon: Bravo !
Vous maniez votre lame comme un vrai diable.
Où avez-vous appris à vous battre ?
Encore un peu de patience.
Je touche au but !
Au moment d'ouvrir le passage secret, un dernier Républicain surgit dans la pièce, mais l'officier l'exécuta sur place.
- Napoléon: Allons-y.
Au moment même où Arno et l'officier mirent un pied sur le monte-charge que venait d'ouvrir ce dernier, le capitaine Templier du club des Jacobins fit irruption dans le cabinet suivi de ses hommes.
- Rouille: Fouillez partout ! Je veux ces documents !
- Arno: Lui ! Diable !
- Napoléon: Oui, le capitaine Rouille fait généralement cet effet-là.
- Arno: Un ami à vous ?
- Napoléon: Une malencontreuse épine que je n'ai pas encore réussi à extraire.
- Arno: Il détient des informations dont j'ai besoin ! Je dois remonter là-haut !
- Napoléon: Dans ce chaos ? Vous ne le retrouverez jamais. Venez avec moi. J'ai une meilleure idée.
Les deux hommes quittèrent le monte-charge et empruntèrent les égouts.
- Napoléon: Vous n'avez pas manqué d'allant, là-bas. Je suppose que vous n'avez jamais songé à la carrière des armes ?
- Arno: Je n'ai jamais aimé obéir aux ordres.
- Napoléon: Ah, un individualiste. Le fléau des généraux et des hommes d'État. Je vous comprends... Les hommes comme nous ont un avantage sur les autres militaires : nous pouvons penser par nous-mêmes. Si vous vous engagiez aujourd'hui, vous seriez maréchal avant dix ans. Je vous le garantis.
- Arno: Une offre alléchante. Mais je refuse.
- Napoléon: Un homme doit suivre son cœur. Venez me voir si jamais vous changez d'avis. Je m'appelle Bonaparte. Napoléon Bonaparte. Lieutenant d'artillerie. Pour le moment.
- Arno: Arno Dorian.
- Napoléon: Enchanté. Rendez-moi service, voulez-vous : si on vous le demande, je n'ai jamais mis les pieds ici. J'ai observé toute cette sinistre affaire depuis un magasin de meubles, au Carrousel.
- Arno: Un visage perdu dans la foule. Bien entendu.
Arno et Napoléon arrivèrent au bout des tunnels donnant sur une pièce du palais.
- Arno: Et maintenant ?
- Napoléon: Attendez un instant.
Napoléon jeta un coup d'œil à sa montre.
- Napoléon: Vous devriez vous abriter.
À peine Arno avait eu le temps de se mettre à couvert, un tir de canon souffla le mur extérieur du palais. Les hommes de Napoléon se montrèrent alors.
- Caporal: Tout est en ordre, Monsieur ?
- Napoléon: Oui, caporal. Un tir superbe !
Napoléon se tourna vers Arno.
- Napoléon: L'entraînement régulier fait la force d'un régiment.
- Caporal: Mieux vaut y aller, Monsieur.
- Napoléon: Nos chemins se séparent.
- Arno: Et pour Rouille ?
- Napoléon: Laissez-moi quelques jours, je tâcherai d'en savoir plus sur son affectation. Peut-être pourrai-je arranger une rencontre. Portez-vous bien.
Napoléon et ses hommes s'en allèrent.
Conséquences[]
Alors qu'il cherchait à se débarrasser de la correspondance entre Mirabeau et le roi, Arno fit la rencontre du lieutenant d'artillerie Napoléon Bonaparte. Après avoir fui les Tuileries en sa compagnie, Napoléon accepta d'offrir son aide à Arno dans la traque de Frédéric Rouille.