- « Le carrefour du monde. Beaucoup de peuples ont régné sur cette ville, mais aucun n'a su la soumettre. Elle reprend toujours sa liberté. »
- – Yusuf Tazim à Ezio Auditore da Firenze, 1511[src]
Constantinople, aussi connue à sa fondation sous le nom de Byzance et de nos jours Istanbul, était la capitale de l'Empire romain d'Orient puis celle de l'Empire ottoman pendant plusieurs siècles, et l'une des villes les plus riches et cultivées d'Europe. La ville était connue pour son architecture et son port, plaque tournante du commerce international.
Ezio Auditore da Firenze s'y rendit plusieurs mois, dans sa quête des Clés de Masyaf[1]. Constantinople porte le nom d'Istambul de nos jours, et est localisée en Turquie.
Histoire[]
Capitale byzantine[]
Bâtie sur les fondations de la ville grecque de Byzance entre 325 et 330, Constantinople était située au cœur des routes commerciales qui relient l’Europe et l’Asie. La ville disposait d’un port qui représentait une escale importante des routes maritimes conduisant à la mer Noire ou à la Méditerranée. Cette position stratégique convenait parfaitement au fondateur de la ville, l’empereur Constantin, pour assurer la défense de la région. L’emplacement choisi se révéla des plus judicieux quelques siècles plus tard, lorsque les Wisigoths et les Huns envahirent l’Empire romain d’Occident. Constantinople demeura aux mains de ses fondateurs et devint la ville la plus importante de l’Empire, ainsi qu’un symbole de christianisme.
Capitale ottomane[]
Au milieu du XVe siècle, la ville fut conquise par les Turcs ottomans, menés par le sultan Mehmet II. Cet événement scella la fin de l’Empire romain d’Orient et affecta sévèrement la chrétienté. Un grand nombre de savants et d’intellectuels quittèrent la ville pour l’Italie, ce qui contribua, d’après certains, à alimenter la Renaissance italienne. Malgré les dégâts infligés par des années de guerre, Constantinople devint rapidement la nouvelle capitale des Ottomans.[2]
L’Empire connut alors une longue période d’expansion au cours des XVe et XVIe siècles et ses frontières s’étendirent rapidement en Europe comme en Afrique du Nord. Mené par des sultans dévoués et efficaces, l’Empire prospère attira inévitablement l’attention des Templiers, mais l’intervention des Assassins les empêcha de s’implanter dans la région et laissa la puissance ottomane décider de son sort. Les deux principaux artisans de cette expansion furent les sultans Selim Ier et Suleiman le Magnifique. C’est également grâce à ces deux hommes que la flotte de l’Empire devint une puissance maritime incontournable. Mais au-delà de ces réussites militaires, ce sont les nombreux progrès sociaux, culturels et administratifs instaurés durant leurs règnes qui marquèrent l’Empire par leur remarquable efficacité.
Au fil des siècles, le nom de la ville fut sujet à de nombreuses controverses. "Constantinople" fut utilisé tout au long de l’ère byzantine et resta le nom le plus employé en Occident jusqu’au XXe siècle. Mais après la prise de la cité par Mehmed II, les Turcs rebaptisèrent la ville Istanbul, ce qui demeure son nom turc moderne. Jusqu’à aujourd’hui, les autres noms traditionnels qui existent encore dans de nombreux langages témoignent de la vénération que toutes les cultures portent à la cité millénaire.
Conspiration[]
Au XIIe siècle, Altaïr Ibn-La'Ahad chargea de fidèles amis à dissimuler autour de l'enceinte de Constantinople les Clés de Masyaf, cinq sceaux de la Mémoire des Précurseurs, permettant d'ouvrir la bibliothèque secrète de Masyaf. Ezio se déplaca ainsi dans la ville dans le but de les localiser[1].
Pendant son séjour dans la capitale ottomane, Ezio aida Yusuf Tazim et ses Assassins turcs, ainsi que le prince Suleiman à mettre au jour une conspiration dont l'instigateur était Manuel Palaiologos, un riche byzantin et secrètement un Templier, également descendant de la lignée impériale byzantine. Ce dernier, aidé par d'autres meneurs comme Shahkulu, un guerrier aussi impitoyable que redoutable, mit tout en oeuvre pour récupérer le pouvoir à Constantinople. Palaiologos pouvait compter sur des partisans byzantins qui s'appropriaient certains quartiers, luttant à la fois contre les Assassins et les gardes ottomans, dont les terribles Janissaires. Le Mentor des Assassins réussit également à y stopper les machinations du prince Ahmet[1].
Lorsqu'Ezio épousa Sofia Sartor, sa librairie construite sur le site d'un ancien comptoir des frères Polo, devint la couverture qui abrita les archives de la Confrérie ottomane. Les Templiers byzantins quant à eux, installèrent leur quartier général dans la cité souterraine de Derinkuyu en Cappadoce, avant qu'Ezio n'y mette le feu[1].
Quartiers[]
- Galata : C'est le premier quartier auquel on a accès au début du jeu. C'est également là que se situe le Quartier Général des Assassins de Constantinople. On y trouve la fameuse Tour de Galata, qui fut construite par des colons vénitiens. C'est le quartier nord, séparé des autres quartiers par un bras d'eau, la Corne d'Or. Ce quartier est aussi utilisé dans le mode Multijoueur.
- Impérial : C'est l'un des quartiers riches de la ville et c'est là que se trouve le palais des Sultans. Y est aussi situé la Basilique Sainte-Sophie. Ce quartier est aussi utilisé dans le mode Multijoueur.
Galerie[]
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