- « Ta fin est proche, Lorenzo ! Et tous les membres de ta famille périront bientôt par l'épée, j'y veillerai ! »
- – Francesco de' Pazzi à Lorenzo de' Medici, lors de l'attaque à Santa Maria del Fiore, 1478.
La conjuration des Pazzi fut un complot fomenté à Florence par la famille Pazzi contre les Médicis en 1478 et qui se solda par un échec, les conjurés ayant été arrêtés ou tués et Lorenzo de' Medici ayant échappé à l'attentat.
Le complot avait pour but secrètement d'éliminer les Médicis pour les évincer du pouvoir de Florence au profit des Pazzi, pour servir les desseins des Templiers dont ils faisaient partie.
Florence
Retrouvailles avec Leonardo
- Ezio: "Avant de partir, je dois... "voir" une connaissance. Mais je ne peux pas l'approcher en public. Tu aurais une idée ?"
- Leonardo: "La Volpe."
- Ezio: "Le Renard... ?"
- Leonardo: "Chhhhhhut !!"
- – Leonardo et Ezio, lors d'une visite de ce dernier dans son atelier, 1478.
Après deux années d'absence, Ezio Auditore da Firenze retourna dans sa ville natale de Florence. Il se rendit immédiatement à l'atelier de Leonardo da Vinci, afin de lui apporter les pages du Codex qu'il convoitait tant.
Chaleureusement accueilli par le génial italien, Ezio lui offrit les pages. Comme prévu, il fut capable de les déchiffrer, mais seulement la première d'entre elles, qui enseignait de nouvelles techniques d'assassinat.
Leonardo conseilla à Ezio de répéter ces mouvements dans la cour de son atelier, pendant que l'inventeur déchiffrerait les pages restantes. Il demanda à Vincenzo, son assistant, d'installer les mannequins d'entraînement.
Ezio accepta et se mit au travail, apprenant comment assassiner depuis les hauteurs, une corniche ou encore depuis des cachettes, comme les chariots de foin. Ezio fit son retour à l'atelier, où Leonardo lui avait conçu une seconde Lame secrète d'après les plans du Codex.
Avant de partir, Ezio dit à son ami qu'il recherchait une personne, mais qu'il ne pouvait pas l'approcher en public. Il lui demanda s'il connaissait un moyen de ce faire, mais Leonardo lui coupa la parole, comme si quelqu'un les espionnait.
Leonardo lui révéla le nom de "La Volpe", et que "Le Renard" se trouvait habituellement aux alentours du Mercato Vecchio, non loin de son atelier.[1]
Rencontre avec La Volpe
- « On m'a affublé de tous les noms : Meurtrier. Égorgeur. Voleur. Mais toi, tu peux m'appeler La Volpe. »
- – La Volpe, révélant son identité à Ezio.
Ezio fouilla alors le marché, dans l'espoir de trouver La Volpe, mais un voleur lui déroba sa bourse. Ezio rattrappa le détrousseur près des quais avant de lui réclamer son argent volé, n'ayant aucune intention de tuer le voleur.
Soudain, un deuxième homme apparut et s'adressa à Ezio par son nom. Le jeune Auditore lui demanda quel était le sien, auquel il répondit qu'il avait de nombreux surnoms, mais que le plus connu d'entre eux était La Volpe, le nom dont Leonardo lui avait parlé plus tôt dans la journée.
La Volpe était au courant de tout ce qu'il se passait à Florence, y compris l'identité d'Ezio, qui lui demanda toujours dans le doute s'il savait où se trouvait Francesco de' Pazzi.
Selon la rumeur, une caravane en provenance de Rome venait tout juste d'arriver en ville, et qu'une rencontre secrète se tiendrait à Santa Maria Novella, et que l'on pouvait y accéder en passant par les catacombes de l'église. Après lui avoir rendu sa bourse, La Volpe l'y conduisit, et Ezio emprunta le passage secret que son nouvel ami lui avait désigné.[1]
La réunion des Templiers
- Rodrigo: "Messieurs. Demain, une nouvelle ère s'ouvrira pour Florence. Puisse le Père de la Sagesse nous guider."
Tous: "Puisse le Père de la Sagesse nous guider."
–Les Templiers mettant un terme à leur réunion.
Ezio progressa dans les catacombes, en y activant les nombreux mécanismes, et en y supprimant les quelques gardes des Pazzi, jusqu'à atteindre le lieu de rendez-vous des Templiers. La salle, isolée des souterrains et donc d'Ezio, n'était éclairée que par une modeste bougie. Ezio espionna alors leur conversation.
Antonio Maffei récita une prière pour clore leur conseil, puis ils demandèrent à Bernardo Baroncelli ce qu'il en était pour leur équipement. Ce dernier leur répondit qu'on leur avait fourni toutes les armes et armures dont ils avaient besoin.
Stefano da Bagnone demanda si le Pape avait consenti à l'usage de ces armes, auquel Rodrigo Borgia, qui venait d'entrer dans la pièce, répondit que le Saint Père avait donné sa bénédiction, tant que personne ne serait tué.
Francesco de' Pazzi prit la parole, affirmant qu'ils étaient fins prêts à frapper à Santa Maria del Fiore, non sans dire que ce fut compliqué car le frère de Lorenzo, Giuliano de' Medici ne cessait de changer les plans.
Rodrigo remarqua le comportement inhabituel de Jacopo de' Pazzi, et lui demanda s'il était inquiet à propos de la possibilité que les Médicis ne soupçonnent quelque chose. Avant qu'il n'ait pu répondre, Francesco prétendit que les Médicis étaient bien trop stupides et arrogants pour s'en rendre compte.
Alors que cela provoqua le rire chez les autres, Jacopo vint à le réprimander, en disant qu'ils ne devraient jamais sous-estimer leurs ennemis, et lui rappela que son fils avait trouvé la mort pour cette raison. Francesco rassura le groupe en maintenant qu'une telle surprise n'arriverait plus jamais aux Templiers.
Rodrigo désira que l'on s'assure que tout soit bien en place, puisqu'il devait retourner à ses affaires à Rome. Ils mirent un terme à leur réunion et préparèrent leur opération. Ezio continua son chemin à travers les tunnels et découvrit un Sceau des Assassins dans le tombeau de Darius, avant de retrouver La Volpe à la surface.
De retour sur les quais et sorti des égouts, Ezio s'assit sur un banc aux côtés de La Volpe et tous deux discutèrent des paroles prononcées par les Templiers lors de leur réunion. Leur plan concernait les Médicis, et ils comptaient agir au Duomo le dimanche suivant.
La Volpe ne fut pas surpris d'apprendre le soutien du Pape, selon lui une attitude récurrente de Sixte IV. Soudain, La Volpe se rappela que la famille Médicis assisterait à la Grand Messe au Duomo ce même dimanche, face au peuple florentin.
Il comprit alors que les Pazzi comptaient attaquer les Médicis lors de cet événement, et reprendre le contrôle de Florence. Le voleur fut bien préoccupé par la découverte d'Ezio.
Il l'avertit que s'ils ne parvenaient pas à contrer l'attaque des Pazzi, Florence tomberait en leur possession, ce qui mettrait la vie des habitants en danger. Ezio affirma que cela n'arriverait jamais, et que ce serait une opportunité d'approcher et de mettre fin au plan des conspirateurs. Après avoir quitté La Volpe, Ezio se rendit de suite au Duomo.[1]
Attaque au Duomo
- Giuliano: "Non ! De grâce, au nom de Dieu, je vous en conjure ! Pitié !"
- Francesco: "Pas de pitié pour toi, tu n'es qu'un sale chien ! Meurs ! Meurs ! Meurs !"
- – Francesco assassinant Giuliano de' Medici, 1478.
En arrivant au Duomo, Ezio se mêla à la foule et se mit à la recherche de Francesco de' Pazzi. Ce faisant, il vit arriver la famille Médicis, Lorenzo montant les marches de la cathédrale au bras de son épouse, suivi de près par son frère Giuliano et sa maîtresse.
À ce moment, Francesco de' Pazzi et Bernardo Baroncelli sortirent de la foule. Avant qu'Ezio n'ait pu agir, Baroncelli trancha la nuque de Giuliano, d'où le sang se mit à jaillir. Francesco stoppa net la victime dans sa fuite.
Lorenzo vit son frère en danger et tenta de lui venir en aide. Cependant, deux prêtres le poignardèrent dans le dos, les mêmes hommes ayant assisté à la réunion des Templiers. Giuliano s'écroula au sol et implora la pitié de son meurtrier, qui n'en montra aucun signe.
Francesco le frappa à violemment à coups de poignard à plusieurs reprises, et continua même d'éventrer le pauvre Giuliano après sa mort. Lorenzo élimina ses attaquants, et se mit en garde face à un garde des Pazzi. Laissant le poignard dans le corps de Giuliano, Francesco dégaina son épée, et s'en prit au dirigeant florentin.
Comptant bien contrer l'attaque, Ezio intervint pour défendre Lorenzo, et repousser les gardes de Francesco, qui finit par s'enfuir. Le remerciant de son aide, Lorenzo demanda à Ezio de l'escorter jusqu'à son palais.
Sur le chemin les menant au Palais Médicis, ils virent les habitants se révolter dans les rues, et les gardes des Medici et des Pazzi s'opposèrent avec violence.
Lorenzo cria qu'il effacerait Francesco et sa famille de l'Histoire. Son sauveur le conseilla de garder ses forces, ou il n'escorterait bientôt qu'un cadavre.
Ezio et Lorenzo atteignirent la porte du palais. Après qu'un des gardes ne la leur aient ouverte, Ezio et Lorenzo entrèrent, maintenant en sécurité. Lorenzo demanda à Ezio pourquoi il lui avait sauvé la vie. En réponse, Ezio lui révéla qu'il n'était pas le seul à avoir perdu un frère aux mains des Pazzi. S'étant présenté au nom d'Ezio Auditore, Lorenzo sut immédiatement qu'il était le fils de Giovanni, qu'il avoua avoir été un homme bon.
Un autre garde fit irruption, signalant que le chaos avait gagné la ville. Les Pazzi comptaient agresser les membres du palais de la Seigneurie afin d'y placer leurs propres hommes. Y voyant une grande menace, Lorenzo essaya de reprendre des forces pour régler cette affaire en personne. Ezio lui préconisa de se reposer, et promit de s'occuper des conspirateurs. Lorenzo accepta, et Ezio s'en alla au Palais de la Seigneurie.[1]
Chaos à la Seigneurie
- Ezio: "Maintenant, c'est Florence qui va te juger pour tes crimes..."
- Francesco: "C'est fini... Tout est fini..."
- – Les dernières paroles de Francesco de' Pazzi, 1478.
Ezio arriva au palais de la Seigneurie, et vit la place noyée dans le chaos, les Medici affrontant les Pazzi lors d'une immense bataille. Francesco, se tenant sur le balcon, s'aperçut qu'Ezio était bel et bien vivant. Il ordonna alors à ses hommes de redoubler de vigilance aux alentours de la Seigneurie.
Ezio accéda au toit du Palais et défia Francesco, qui poussa un cri à l'aide désespéré, mais Ezio lui fit remarquer que plus personne ne viendrait à son secours.
Francesco, tout en insultant Ezio, se laissa tomber dans une charrette de pétales de fleurs des dizaines de mètres plus bas. Ezio le suivit, et à la suite d'une longue poursuite sur les toits de Florence, le rattrapa avant de mettre fin à ses jours.
Après lui avoir récité ses derniers sacrements, Ezio rapporta son corps sans vie au sommet de la Seigneurie. Les habitants de Florence s'y rassemblèrent, exigeant la liberté. Jacopo apparut sur sa monture, faisant lui aussi appel à la liberté.
Toutefois, le corps de son fils Francesco fut pendu depuis les toits de la Seigneurie, entièrement nu, mis à part ses sous-vêtements. Un groupe de sympathisants aux Medici chanta au triomphe sur les conjurés.
Jacopo, choqué de ce qu'il venait de voir et sachant que tout était désormais perdu, fuit immédiatement la ville. Au loin, Ezio observait la scène depuis les toits avant de disparaître.[1]
Histoire familiale
Le lendemain, Ezio retrouva Lorenzo de' Medici sur le Ponte Vecchio, où il s'était battu contre Vieri de' Pazzi deux années plus tôt. Lorenzo lui rappela que ce fut ici qu'il fut sauvé de la noyade étant enfant.
Ne sachant pas nager, le courant l'avait emporté. Convaincu que la mort allait en faire autant, il avait perdu connaissance. Cependant, il s'était réveillé aux côtés de sa mère en larmes. Près d'elle se tenait le jeune Giovanni Auditore, souriant et trempé jusqu'aux os.
Depuis ce jour, une forte amitié lia les familles Medici et Auditore. Lorenzo s'excusa de ne pas avoir pu sauver le père et les frères d'Ezio. Ce dernier le pardonna en disant que leur mort avait été causée par d'autres personnes.
Ezio demanda à Lorenzo ce qu'étaient devenus Jacopo et les conspirateurs. Il lui répondit qu'ils avaient fui pour la campagne toscane avant qu'ils n'aient été arrêtés. Ezio lui réclama ensuite le nom de ces hommes.
Il s'agissait de Bernardo Baroncelli, Stefano da Bagnone, Antonio Maffei et de l'archevêque Francesco Salviati. Ezio le remercia, mais avant de partir, Lorenzo lui offrit la page de Codex qu'il avait trouvée dans les affaires de Francesco de' Pazzi.
Lorenzo déclara que les objets anciens l'avait toujours fasciné, comme Giovanni. Après s'être dit au revoir, Ezio retourna à l'atelier de Leonardo pour qu'il déchiffre la nouvelle page du Codex, grâce à laquelle il lui fabriqua sa Lame empoisonnée, puis à Monteriggioni, pour solliciter l'aide de son oncle, Mario, et pour lui rendre les pages décodées.[1]
Toscane
À la recherche des conspirateurs
- Ezio: "J'ai quitté Florence à la demande d'Il Magnifico, pour m'occuper d'une affaire non réglée. Je dois trouver Jacopo de' Pazzi."
- Mario: "Ha ! Toi aussi ? Nous l'avons cherché sans succès."
- Ezio: "J'ai ici quelque chose qui devrait nous aider tous les deux : la liste de tous les conjurés."
- – Ezio et Mario se lançant à la recherche de Jacopo et de ses hommes, 1478.
De retour à Monteriggioni, Ezio offrit les pages du Codex déchiffrées par Leonardo à Mario. Son oncle remarqua une phrase dans le texte disant, "Seul le Prophète saura l'ouvrir".
La page traitait également de deux "Fragments d'Éden". Croyant le message incomplet, Mario demanda à son neveu de retrouver les pages perdues. Ezio refusa, ayant d'autres affaires à régler. Il devait se rendre à San Gimignano, où il espérait que Mario l'aide à débusquer les conspirateurs.
Mario accepta, et ordonna à ses hommes de partir à la recherche des conjurés dans toute la Toscane, avant d'apprendre à Ezio comment esquiver une attaque. Lors d'un de ces entraînements au combat, un mercenaire vint leur dire qu'ils avaient trouvé un des hommes qu'ils recherchaient. Ezio se hâta alors vers San Gimignano.
Son voyage en Toscane aura duré un an et demi, à passer des mois à traquer ses proies. C'est à ce moment qu'il en apprit plus au sujet de l'homme à la tête de la famille Pazzi, Jacopo de' Pazzi.[1]
La mort d'Antonio Maffei
- Maffei: "Sois maudit, démon !"
- Ezio: "Le Seigneur te rappelle auprès de lui, mon ami."
- Antonio: "Mon heure n'est pas encore venue !"
- Ezio: "Si. C'est moi."
- – Les dernières paroles d'Antonio Maffei, 1478.
Les hommes de Mario retrouvèrent d'abord la trace du moine, Antonio Maffei, qui prêchait aux citoyens de San Gimignano du haut de la tour se trouvant au milieu de la ville. Il était en train de comparer Lorenzo de' Medici au diable.
Le mercenaire avertit Ezio que des archers étaient positionnés sur les tours voisines. Ezio en prit compte et élimina les gardes pendant qu'Antonio continuait son discours de propagande templière, en criant aux habitants de San Gimignano qu'il devaient se repentir afin de se libérer de l'ignorance et de l'influence des Medici.
Faisant vite, Ezio grimpa en haut de la tour et affronta Maffei. Bien que des gardes faisaient leur ronde autour du moine, l'Assassin parvint à s'en débarrasser, avant d'en faire de même avec Maffei.
Dans son dernier souffle, Maffei repoussa Ezio comme le diable, ne pouvant plus supporter sa présence ici. L'Assassin lui demanda d'avoir un peu plus de respect envers la mort. Mais Antonio soupira avant d'avoir pu révéler le lieu où se terrait Jacopo.
Sur son corps sans vie, Ezio découvrit une lettre adressée à l'Espagnol, Rodrigo Borgia. Dans cette dernière, Maffei demandait le pardon à son Maître, ne pouvant pas assister à leur prochaine réunion, à cause de sa peur extrême de l'Assassin. N'ayant rien pu soutirer de sa cible, Ezio redescendit de la tour et s'aventura à la recherche des conjurés restants.[1]
L'archevêque de Pise
- Ezio: "Où est Jacopo ?"
- Salviati: "Il sait que tu le cherches... il ne sortira de l'ombre qu'au moment de rejoindre les autres..."
- Ezio: "Je l'attendrai, mais dis-moi où."
- – Les dernières paroles de Francesco Salviati, 1479.
En 1479, Ezio apprit des mercenaires qu'ils avaient retrouvé un autre conspirateur, puis se rendit à la campagne toscane. Après s'être rassemblés avec une petite brigade de mercenaires, l'un d'entre eux l'informa que l'Archevêque de Pise, Francesco Salviati, avait trouvé refuge dans sa villa.
Le mercenaire lui offrit le commandement de quelques hommes, car la villa était bien surveillée par les gardes de Pazzi. Les éliminant sur son passage, Ezio escalada les portes de la villa avant de les ouvrir, tout en entendant les sommations de Salviati.
Les portes ouvertes, Ezio permit à ses hommes de s'occuper des gardes puis assassinat Salviati. Avant de mourir, Ezio lui demanda où se trouvait Jacopo. L'archevêque lui répondit qu'il sortirait de l'ombre qu'au moment de rejoindre les autres Templiers.
Ezio demanda où, mais Salviati mourut avant de pouvoir révéler quoique ce soit. Après avoir éliminé les gardes qui restaient dans l'enceinte de la villa, Ezio quitta les lieux en direction de sa prochaine cible.[1]
Un banquier craintif
- Ezio: "Où est Jacopo ?"
- Baroncelli: "Je suppose que tu comptes lui réserver le même sort ?"
- Ezio: "Il n'est pas trop tard pour soulager ta conscience."
- Baroncelli: "Nous nous retrouvons... le plus souvent à l'église..."
- – Les dernières paroles de Bernardo Baroncelli, 1479.
De retour à San Gimignano, Ezio eut vent du lieu où était situé Bernardo Baroncelli.
Les mercenaires lui révélèrent que Baroncelli avait déjà été été arrêté par les Medici à son retour de Constantinople. Toutefois, il avait réussi à s'échapper et à rejoindre San Gimignano. Ezio, après avoir remercié le mercenaire pour ces précieuses informations, s'en alla chercher Baroncelli.
L'observant depuis les remparts, il ne vit en Baroncelli qu'un homme paranoïaque, entouré par les gardes des Pazzi. Il tentait de rester optimiste quant à l'arrivée éventuelle de l'Assassin.
Baroncelli remarqua Ezio au loin, et décida de s'enfuir immédiatement du marché. Ezio le poursuivit tout en évitant les gardes qui tentaient de l'arrêter, jusqu'à fondre sur sa cible qu'il exécuta promptement.
Baroncelli avoua que les Templiers se rassemblaient à l'église dès qu'une réunion était organisée. Ezio prit les jambes à son cou et partit traquer le dernier conspirateur avant Jacopo.[1]
Un moine passé sous silence
- « De toute façon, je n'ai plus rien à perdre... Nous nous réunissons dans l'ombre des dieux Romains... »
- – Les dernières paroles de Stefano da Bagnone, 1479.
Ezio apprit l'emplacement du dernier conspirateur, le moine Stefano da Bagnone. Un mercenaire près du Monte Oliveto Maggiore lui révéla que Stefano s'était retranché dans une abbaye, entouré d'autres moines.
Le mercenaire offrit quelques bombes fumigènes à Ezio afin d'aider sa fuite. Certaines gardes s'étaient déguisés en moines par précaution. Ezio se mêla à la foule, avant d'entendre une conversation entre Stefano et l'un d'entre eux.
Stefano réprimanda le moine pour avoir cru en la Bible et en l'existence d'un "être invisible et suprême". Le moine fut choqué d'entendre un tel blasphème de la part de Stefano, auquel il répondit qu'il n'était admis dans le monastère pour l'unique raison que l'Assassin était à ses trousses.
Y voyant une opportunité, Ezio assassina Stefano devant les moines. Encore, avant de le laisser mourir, Ezio demanda ses informations sur les environs de Jacopo. Stefano lui répondit qu'ils se réunissaient "dans l'ombre des dieux Romains". Ezio récupéra une lettre sur Stefano, mais ne put la lire tout de suite, les gardes s'étant préparés à attaquer Ezio. L'Assassin lança ses bombes fumigènes et galopa vers San Gimignano.
Une fois sauf, Ezio lut la lettre. Elle confirmait que les Templiers se rassembleraient devant l'église.[1]
La fin des Pazzi
En 1480, Ezio retrouva la trace de Jacopo de' Pazzi, à San Gimignano. Il décida de le suivre, espérant en apprendre davantage sur les intentions des Templiers.
Il le prit en filature jusqu'au théâtre antique romain, bien gardé par les hommes des Templiers. Ezio s'y infiltra sans se faire repérer et espionna leur réunion.
Il aperçut Rodrigo Borgia, furieux de l'échec du coup d'état des Pazzi face aux Medici, mais aussi par la disparition de tous les conjurés. Jacopo, en essayant vainement de raisonner avec son Maître, fit retomber sa faute sur l'impatience de Francesco.
Peu après, Emilio Barbarigo rectifia Jacopo, en disant que tout était une conséquence de sa lâcheté. Jacopo rétorqua sans réfléchir, traîtant les armes vénitiennes utilisées lors de l'attentat comme étant de la camelote.
Rodrigo coupa brusquement la parole à Jacopo, avant de réprimander son comportement. Au lieu d'agir, Jacopo n'avait eu recours qu'à des excuses et à son incompétence. De plus, il avait osé insulter ses confrères Templiers.
Rodrigo lui demanda alors ce qu'il comptait faire par la suite, mais Jacopo ne trouva aucune réponse. Puis, Rodrigo désirait ironiquement savoir ce qu'il se passerait ensuite, avant de planter sa dague dans l'abdomen de Jacopo.
Jacopo, se tordant de douleur, fut ensuite poignardé par le vénitien, l'obligeant à s'écrouler par terre. Implorant la pitié de ses maîtres, Jacopo demanda à ce qu'on l'épargne, car il comptait corriger ses erreurs s'il restait en vie.
Malheureusement, Jacopo n'eut pas cette chance. Rodrigo lui trancha la gorge avec son épée. L'Espagnol présenta avec moquerie ses excuses à Ezio, dont la présence avait été depuis longtemps attendue, pour avoir pris la vie de sa cible. Il ordonna à ses gardes de s'occuper de lui, avant de sortir du Théâtre accompagné du vénitien, laissant Jacopo à son funeste sort.
Ezio parvint néanmoins à se défaire des gardes, avant d'abréger les souffrances de Jacopo avec sa lame secrète. Peu après, Ezio quitta la Toscane en direction de Florence afin d'informer Lorenzo de' Medici du succès de sa mission.[1]
Conséquences
- « Sais-tu ce qu'il est advenu des Pazzi, une fois ta vengeance assouvie ? Ton cher ami Lorenzo les a dépouillés de tous leurs biens et les a jetés en prison. Même ceux qui n'étaient pour rien dans la conjuration. On a effacé leurs noms sur leurs tombes, et interdit aux femmes de se marier. Ils ont disparu des livres d'histoire. Oubliés. Anéantis. »
- – Lucrezia Borgia à Ezio, 1501.[src]
Après la chute de la famille Pazzi, San Gimignano retomba aux mains des Medici, renforçant ainsi le pouvoir de la famille florentine. Ezio reçut la Cape des Medici en récompense de son succès.
Ezio informa Lorenzo que Venise serait la prochain étape de son voyage, car la lettre écrite par Jacopo mentionnait la présence d'autres conspirateurs dans la Sérénissime.
Tous les chefs du complot ayant été éliminés, et les Pazzi ayant été jugés, les conjurés restants furent soit tués par Ezio ou bien exécutés par les Medici. Même les membres de la familles extérieurs à la conjuration furent rejetés et mis en prison. Avec tous les chefs d'accusation à leur encontre, les Pazzi furent bientôt rayés de la mémoire des italiens à l'arrivée de la Conspiration vénitienne.
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