- Cette page concerne l'organisation. Peut-être recherchez-vous la mémoire de Bayek ?
- « Mais qui se cachera dans l'ombre du peuple ? Nous. Quelque chose va naître de nos épreuves. Et cela commence aujourd'hui. Nous devons poursuivre le combat et défendre la volonté du peuple. Peu importe sa taille, notre confrérie est le seul espoir et notre royaume n'a pas besoin de couronne. »
- – Bayek de Siwa, 47 AEC[src]
Ceux qu'on ne voit pas était la première incarnation connue de la Confrérie des Assassins. Fondée en Égypte par le Medjaÿ Bayek de Siwa et son épouse, Aya d'Alexandrie en 47 avant notre ère, Ceux qu'on ne voit pas avaient pour principe de travailler dans l'ombre pour protéger le peuple de l'oppression et de l'injustice, afin de sauvegarder leur libre arbitre.
La création de cette faction était une réponse directe à l'Ordre des Anciens, un réseau très étendu et encore plus discret d'autocrates et de partisans de la suprématie des Isu. Inspiré par toutes les souffrances dont il fut témoin au long de ses activités passées en tant que Medjaÿ, Bayek conçut le Credo qui servirait de base à la philosophie des Assassins. Aya quant à elle, se rebaptisa Amunet, et permit à Ceux qu'on ne voit pas de s'étendre par delà les frontières de l'Égypte en établissant un réseau opérationnel à Rome. À eux deux, ils œuvrèrent dans l'ombre dans le but de dévoiler et saper le travail de l'Ordre, ainsi que d'en éliminer les membres lorsque l'occasion s'en présentait.
Avec l'effondrement de l'Empire romain au Ve siècle, Ceux qu'on ne voit pas quittèrent les territoires les plus excentrés pour affermir leur situation dans les royaumes et califats bordant la côte orientale de la Méditerranée. Au XIe siècle, sous la direction de Hassan-i Sabbāh, Ceux qu'on ne voit pas se réorganisèrent en un État et s'établirent dans les montagnes à Alamut, devenant le centre principal de ceux qui devinrent alors, les Assassins.
Histoire[]
Création[]
Apparus en Égypte en 47 avant notre ère dans le sillage de la guerre civile ptolémaïque, Ceux qu'on ne voit pas eurent pour membres fondateurs Bayek et Aya, qui avaient été témoins des abus et des caprices sans fondement de l'Ordre des Anciens.[1]
Vingt-trois ans auparavant, vers l'an 70 avant notre ère, les anciens protecteurs de l'Égypte connus sous le nom des Medjaÿs, furent chassés par l'Ordre des Anciens. Après la mort de Sabu, le père de Bayek de Siwa, celui-ci et Aya d'Alexandrie restaient alors les seuls derniers Medjaÿs du pays.[2]
En 49 avant notre ère, lorsque la montée en puissance des grecs en Égypte conduisit l'Ordre des Anciens à s'intéresser aux savoirs égyptiens, désirant découvrir les reliques des anciens dieux, ils prirent pour cible Bayek, qu'ils estimaient avoir les connaissances nécessaires pour ouvrir les portes d'un sanctuaire de la Première Civilisation, situé à Siwa. L'Ordre le menaça avec la capture de son fils Khemou, qui fut tué lors d'une altercation avec l'un des membres. Fous de rage, Bayek et Aya jurèrent de se venger et passèrent une année entière à étudier l'Ordre pour éliminer chacun de leurs membres.[1]
Tandis qu'Aya en assassina deux et se fit une place parmi les agents de la reine Cléopâtre, Bayek de son côté tua également deux membres, et accepta de devenir le Medjaÿ personnel de la reine qui leur fournit de plus amples informations sur l'Ordre, qui l'avait évincé du pouvoir d’Égypte au profit de son frère Ptolémée, bien plus manipulable. Ainsi, sur des intérêts communs, Bayek et Aya aidèrent Cléopâtre à tenter de conclure une alliance avec Pompée le Grand pour obtenir le soutien de la République romaine, mais il fut rapidement rayé de l'échiquier. Sans autre choix et prise de court, la reine décida de faire la rencontre du général romain Jules César afin de s'emparer du trône d’Égypte. Ptolémée écarté et César et Cléopâtre à la tête de leurs deux empires, ils cherchèrent à récupérer le Bâton d'Alexandre le Grand, mais les deux Medjaÿs comprirent plus tard que l'Ordre des Anciens avait réussi à manipuler César, et par extension Cléopâtre.[1]
En 47 avant notre ère, Bayek et Aya retournèrent à Siwa, sur les terres des Medjaÿs, et assassinèrent le chef de l'Ordre, Flavius Metellus. Ils réunirent les alliés qu'ils leur restaient et décidèrent de fonder une confrérie qui aurait pour but d'œuvrer dans l'ombre pour servir le peuple, tout en abandonnant leurs vies respectives. Ils la dotèrent d'un crédo et se promirent d'étendre la confrérie partout dans le monde pour que leur idéologie perdure à jamais. Aya, désormais Amunet, décida d'établir un bureau à Rome et d'y enseigner la discipline et la persévérance aux nouveaux condisciples, et Bayek concrétisa la création de Ceux qu'on ne voit pas avec l'ouverture d'un bureau à Memphis.[1]
Empire romain[]
- « Depuis le crépuscule des Ptolémaïques, Ceux qu'on ne voit pas servent pour briser les fers artificiels que l'homme impose à l'homme. Et nous l'avons fait en cohérence avec notre Crédo. »
- – Amunet, Codex Magas, page III[src]
En 44 avant notre ère, Marcus Junius Brutus, qui avait été recruté par Amunet, laissa des informations sur ses activités dans les Parchemins de Romulus jusqu’à l’assassinat de Jules César, manipulé par l'Ordre des Anciens. D’après les parchemins, les tendances impérialistes de César et son mépris affiché pour le Sénat en firent un ennemi de la Confrérie.[3] La mort de ce dernier incita Octave, son fils adoptif, à s'allier à Marc Antoine pour éliminer les assassins responsables de sa mort et prit rapidement le pouvoir à Rome. Il commença à mener une série de guerres civiles pour consolider sa force, notamment face à la reine Cléopâtre qui avait réussit à rallier Marc Antoine à ses côtés.
Le 12 août 30 avant notre ère, Amunet infiltra le palais d'Alexandrie pour confronter son ancienne amie et pharaon qui s'y était réfugié après le suicide de Marc Antoine. Avec le siège de la ville par Octave en cours, Amunet exhorta Cléopâtre à démissionner, qu'elle accepta à condition qu'elle ramène son fils Césarion avec elle à Rome et le forme comme l'un de Ceux qu'on ne voit pas. Amunet tendit alors à Cléopâtre une fiole de poison qu'elle prit pour se suicider et partit avec Césarion en direction de Rome.[4]
L'extension rapide de l'Empire romain sous Auguste permit à la confrérie de Ceux qu'on ne voit pas de suivre la même courbe ascendante. Quelques années plus tard, Amunet, qui s'était faite oubliée, prit part à un synode à Alexandrie, invitée par le Magister Hakor. Dans une salle de jeunes apprentis, elle souleva les trois préceptes essentiels du Credo établis avec Bayek, et la manière dont ils devaient être interprétés. À cette époque, le nom d'Amunet était un secret connu de peu, et la prononciation de son nom était une atteinte à l'anonymat que la Confrérie s'était jurée de garder.[5]
À la fin du Ier siècle de l'ère commune, Ceux qu'on ne voit pas fondèrent des bureaux clandestins un peu partout, à partir desquels ils pouvaient mener leurs activités secrètes. Leonius, un Assassin romain, supprima l’empereur Caligula en l’an 41 de notre ère.[6] En Bretagne, les premiers bureaux apparurent dans les décennies qui suivirent l'implantation de l'Empire romain sur l'île, sous le règne de Claude. Au IIe siècle de notre ère, lors de l'arrivée au pouvoir de Marcus Aurelius, Ceux qu'on ne voit pas tentèrent de négocier la paix dans la région. L'empereur accepta de cesser les hostilités et de se retirer du mur d'Antonin jusqu'au mur d'Hadrien plus facilement défendable. Bien que Marcus Aurelius avait la réputation de respecter ses engagements, ils envoyèrent tout de même le Magister Eghan pour superviser la retraite et vérifier qu'il tiendrait parole.[7]
Fin de l'Empire romain[]
À la fin du IVe siècle, la Confrérie tenta d'apporter son soutien aux adeptes de la nouvelle Église de Rome installée sur l'île de Bretagne, mais ils n'eurent aucune reconnaissance de la part de l'empereur Théodose Ier, qui laissait faire les exécutions de civils dans les rues. Ceux qu'on ne voit pas avaient dès cette époque établit six bureaux en Angleterre, dans le Ledecestrescire, à Lunden, Wincestre, Jórvik, l'Essexe et au Glowecestrescire.[7]
Après 410, le départ des dernières légions impériales en Bretagne laissa les tribus et clans autochtones combler le vide, et n'éprouvaient guère de sympathie à l'égard de la Confrérie. En 423, la mort de l'empereur romain Flavius Honorius contraignit de surcroît les membres de Ceux qu'on ne voit pas à quitter leurs bureaux de Bretagne pour concentrer leurs efforts dans la ville allemande de Cologne, malgré l'incompréhension de certains.[7]
Dynasties chinoises[]
Au VIIIe siècle durant l'ère de la dynastie Tang, Ceux qu'on ne voit pas comportaient dans leurs rangs des membres de régions diverses tels que des sogdiens, des dashis, des indiens, des tokhariens, ou encore des syriens. En 751, mené par une perse du nom de Éléna, le groupe traquait les soldats du tyran Abu al-Abbas As-Saffah pour les éliminer. Au terme de la bataille de Talas, ils firent la rencontre d'un jeune soldat chinois Li E et le recrutèrent parmi eux, lui enseignant les techniques et préceptes de la Confrérie.[8]
En 755, l'Ordre des Anciens exerçait une influence dans la cour royale chinoise par l'intermédiaire des membres Yang Guozhong et An Lushan qui avaient pris soin de s'attirer les bonnes grâces de l'empereur Tang Xuanzong. Mais les deux membres ne se supportaient pas et An Lushan fomenta une rébellion avec la création de sa propre faction : les Tortues d'or. Li E joua un rôle essentiel dans le sauvetage de l'empire Tang, malgré la création à terme de l'état du Yan.[9]
Âge des Vikings[]
Au IXe siècle, Rayhan en fut l'un des Mentors.[7]
Évolution vers la Confrérie des Assassins[]
En 1090, sous la direction de Hassan-i Sabbāh, la branche levantine de Ceux qu'on ne voit pas fonda un État souverain à part entière dans une forteresse à Alamut, opérant ouvertement comme organisation publique. Ils prirent alors le nom de Nizârites ou Heyssessini, puis plus tard ce nom fut italianisé en Assassini, soit Assassins. La confrérie acquit une grande renommée dans tout l'Orient et les assassinats devinrent publics, encourageant les gens à tenir tête à leurs oppresseurs.[10]
Cependant, les Assassins ne furent pas les seuls à devenir publics, l'Ordre des Anciens étant toujours dans leur sillage, devinrent quant à eux, l'Ordre des Templiers et la guerre éternelle continua entre les deux factions.
Membres connus[]
Membres notables[]
Égypte ptolémaïque |
République romaine
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Empire romain |
Moyen Âge |
Alliés[]
Moyen Âge
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Assassin's Creed: Origins
- ↑ Assassin's Creed Origins: Le Serment du désert
- ↑ Assassin's Creed II
- ↑ Assassin's Creed: Origins (comics)
- ↑ Assassin's Creed: Valhalla - Codex Magas
- ↑ Assassin's Creed II
- ↑ 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Assassin's Creed: Valhalla
- ↑ Assassin's Creed Dynasty: Tome 2
- ↑ Assassin's Creed: Dynasty
- ↑ Assassin's Creed Encyclopedia
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