- « La catastrophe de Toba, événement super volcanique associé à une éjection coronale, a marqué le début de la fin pour les Isu. Ceci a modifié le milieu planétaire, réduit l'oxygène disponible et, en termes plus simples, a mis un vrai chantier. Les Isu ne s'en sont jamais remis. »
- – Layla Hassan, 2020.[src]
La catastrophe de Toba, aussi appelée la Grande Catastrophe, Première catastrophe[1] ou encore Ragnarök, est un événement majeur dans l'histoire de l'humanité, qui s'est déroulé durant la Préhistoire, en 75 000 avant notre ère, (soit en l'an 2 306 de l'ère Isu).[2] Cette catastrophe marqua l'extinction presque totale à la fois de l'humanité et des Isu, qui furent impliqués dans un conflit militaire.
Histoire
Prémices
- « Les scientifiques isu savaient ce qui les attendait depuis des années, sinon des décennies. Ils ont désespérément cherché un moyen de se protéger. Ils ont essayé six méthodes, mais un mélange nocif d'orgueil démesuré, de luttes de pouvoir et de malchance a fait échouer chacune d'elles. La dernière méthode, qui s'est avérée la plus prometteuse, était presque au point lorsque la tragédie est survenue. »
- – Layla Hassan.[src]
Après des siècles d'esclavage, les humains se sont révoltés contre leurs maîtres, les membres de la Première Civilisation, et la guerre éclata. Alors que Ceux-qui-étaient-là-avant possédaient la supériorité technologique, les humains avaient la supériorité numérique. Mais pendant que les deux factions se battaient, une grande catastrophe frappa la Terre, mettant un terme à la guerre.
Impliqués dans leur guerre avec l'humanité, les Isu ne purent prévoir l'apocalypse à venir avant qu'il ne soit trop tard.[3] Malgré cela, certains membres de la Première civilisation travaillèrent pour trouver un moyen de le supprimer - ou au moins pour protéger les générations futures de la récurrence prévue - en recherchant des moyens de combattre le cataclysme dans les voûtes souterraines.
Les Isu testèrent six méthodes différentes mais aucune ne réussit.[4]
Première solution
La première solution était de construire quatre tours qui absorberaient l'éruption solaire pour ensuite la dissiper. Bien qu'ils disposaient des moyens et des ressources pour y parvenir, ils n'auraient jamais eu le temps d'édifier de tels objets, d'autant plus qu'une simple erreur dans leur plan n'aurait été qu'une perte de temps fatale. La première tour ne fut jamais achevée et toute poursuite de recherches fut abandonnée. Cependant, même après l'abandon du projet, le processus qui impliquait la construction des tours s'automatisa et quelques-uns continuèrent à construire la première tour avant que les éruptions solaires n'atteignent la Terre.[5]
Deuxième solution
La deuxième solution consista à améliorer les anneaux métalliques appelés Morceaux d'Éden, mais à une plus grande envergure qu'à leur habitude. Le concept fut d'utiliser la technologie pour créer un champ de force magnétique autour de la Terre, tel un bouclier, mais l'ampleur du projet s'avéra trop grande pour être construite et elle fut irréalisable. Toujours déterminée, la Première Civilisation essaya cependant de recouvrir la moitié, un sixième, un huitième ou même un dixième de la planète, mais même construire un anneau pour une ville aurait été trop coûteux, et donc la solution fut abandonnée.[5]
Troisième solution
- « Si une centaine d'esprits pouvait effacer un mur ou créer un arbre, quel était le pouvoir de mille ? De dix mille ? Ou plus ? Pourrions-nous changer le consensus et dissiper la menace ? »
- – Junon à Desmond, 2012.[src]
La troisième solution fut découverte en utilisant la pomme d’Éden sur l'homme. Si assez d'hommes avaient pu croire tous ensemble à la même idée, leurs pensées seraient devenues réalité. En tant que telle, la troisième solution consista à envoyer une pomme d’Éden en orbite, à la diriger vers la planète et à ordonner à tous les humains de penser : « Protège-nous ». Cette pensée seule aurait pu théoriquement prendre forme et protéger la Terre. Cependant, malgré l'envoi d'une douzaine de Pommes dans l'espace, les Précurseurs n'arrivèrent pas à en garder le contrôle et ne purent orienter correctement le faisceau pour transmettre le message voulu. Le résultat étant identique dans sa difficulté, la solution fut donc abandonnée.[5]
Quatrième solution
Après les trois premiers échecs, les Précurseurs pensèrent qu'il fallait changer le passer. Minerve, plus douée avec les nombres que ses congénères, découvrit un motif particulier de chiffres et d'équations définissant l'existence. Si quelqu'un avait pu manipuler ces calculs, alors le temps aurait pu être dompté. Ainsi, la quatrième solution était de remonter le temps et de repousser le désastre. Malheureusement, les scientifiques ne parvinrent pas à modifier quoique ce soit. Leur appareil, toutefois, pouvait prévoir le futur, leur permettant de savoir si leurs solutions fonctionneraient, mais l'idée resta néanmoins un échec.[5]
Bien que l'idée fut encore une fois abandonnée, Minerve se consacra à ses études des mathématiques de l'univers, et profita de son savoir pour contacter des individus nés dans un lointain futur, tel que Desmond Miles, à travers les mémoires de son ancêtre, Ezio Auditore da Firenze. Elle cacha ainsi des messages que seul leur destinataire pouvait trouver.[5]
Cinquième solution
Désormais, les solutions se focalisèrent sur la question du corps physique. En effet, la cinquième solution fut d'altérer leur nature faite de chair et de sang, pour qu'ils puissent mieux s'adapter au climat hostile qui allait s'installer sur Terre suivant la catastrophe. Aïta, le mari de Junon, se porta volontaire pour tester la méthode, mais, tandis que son corps survécut, son état mental se détériora le projetant dans un genre de coma éternel. Après des semaines et des mois tentant de trouver une autre voie, Aïta demanda à Junon de l'euthanasier. La solution fut abandonnée et les chercheurs poursuivirent.[5]
Sixième solution
La sixième et dernière solution envisageable était la construction de vaisseaux d'un genre nouveau, dans lesquels ils auraient transmis leur conscience. Ces vaisseaux auraient été capables de résister à l'environnement hostile, et auraient pu conserver cette transmission de consciences. Cependant, alors que le transfert de conscience vers l'appareil était simple, l'inverse se montra quasiment impossible, et nécessitait encore le sacrifice d'un être humain. Tout espoir semblait alors perdu.[5]
Septième solution
Par la suite, Minerve conçut une solution de plus, mais elle ne fut jamais testée. Elle créa un piédestal, l'Œil, qui aurait permit à celui qui avait le bon patrimoine génétique de manipuler les nombres de l'existence et d'ainsi protéger la Terre. Cependant, avant que Minerve ne puisse le tester, elle découvrit que Junon avait trafiqué l'Œil. Alors que les modèles pour sauver le monde étaient toujours là, ils auraient permis à Junon d'avoir un contrôle total sur le monde. Minerve força par conséquent l'abandon de la solution et enferma Junon dans le Grand Temple.[3][5]
Catastrophe
- « Laisse-moi délivrer notre message, qu'il subsiste une trace de notre déclin. Mais je veux aussi t'apporter l'espoir. »
- – Minerve à Desmond.[src]
Avant la fin du monde, Minerve utilisa les chiffres pour aller dans l'avenir. Elle, Junon et Jupiter les utilisèrent pour parler à Desmond Miles et à ses ancêtres afin qu'il puisse comprendre la situation, rechercher le Grand Temple et prévenir une catastrophe de la même ampleur qui devait se produire en 2012 de l'ère commune.[3]
L'éjection de masse coronale frappa la Terre comme prévu, inversant la polarité du champ magnétique terrestre et exposant la planète au rayonnement mortel du soleil. La planète entière brûla pendant des semaines après, et des tremblements de terre et des incendies catastrophiques ravagèrent ce qui restait de la Terre.[4]
La surface de la Terre devint stérile, et moins de dix mille humains et quelques membres de la Première Civilisation survécurent à la Catastrophe. Afin de se remettre de l'événement, les membres restants des Isu et leurs créations humaines mirent fin à leur guerre et commencèrent à travailler ensemble pour restaurer la vie sur la planète.
L'après-catastrophe
Parce que leur nombre était trop petit, la Première Civilisation ne put survivre longtemps en tant qu'espèce indépendante. Les humains, en revanche, réussirent à reconstruire leur société et à prospérer.[3] Le fil du temps remodela le paysage et la géographie de la Terre, et élimina presque toute preuve physique des Isu.[6] Les derniers Isu rescapés moururent un siècle tout juste après la catastrophe.[7]
La Première Civilisation fut ainsi anéantie et l'humanité, bien que dispersée à travers le monde, devint l'espèce dominante. Les rares survivants de Ceux-qui-étaient-là-avant se trouvèrent réduits à influencer les sociétés humaines qui les voyaient comme des dieux, avant de disparaître complètement de la surface de la planète.
- 91 jours après la catastrophe : Segment 1
- 93 jours après la catastrophe : Segment 2
- 95 jours après la catastrophe : Segment 3
- 99 jours après la catastrophe : Segment 4
- 105 jours après la catastrophe : Segment 5
- 109 jours après la catastrophe : Segment 6
Note
- Dans le monde réel, la Catastrophe de Toba se réfère à l'éruption du supervolcan de Toba, situé en Indonésie il y a plusieurs millions d'années. Plusieurs théories décrivent l'entrée en éruption de ce volcan comme un point décisif de l'histoire qui aurait changé le cours de l'évolution humaine, faisant disparaître une grande partie de l'espèce hominidé.
- ↑ Le Guide Essentiel Assassin's Creed
- ↑ Assassin's Creed: Initiates
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Assassin's Creed II
- ↑ 4,0 et 4,1 Assassin's Creed: Revelations
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 et 5,7 Assassin's Creed III
- ↑ Assassin's Creed Revelations: Guide officiel du jeu
- ↑ Assassin's Creed: Valhalla
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