Phillipus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim, connu sous le nom de Paracelse (1493 - 1541), était un physicien, botaniste, alchimiste, astrologue et occultiste suisse de la Renaissance. C'était un associé de la Confrérie des Assassins[1].
Biographie
La Pierre Philosophale
Bombastus passait la plupart de son temps à examiner des Fragments d'Éden obtenus grâce aux Assassins dans son laboratoire de Bâle. En 1520, il reçut Giovanni Borgia, qui rentrait du Mexique, et qui lui avait apporté un des Crânes de cristal.
Bien qu'il avait soumis le Crâne à quelques tests, il ne pouvait comprendre le fonctionnement de l'objet. En tentant de découvrir son utilité, Bombastus l'étudia à l'aide d'un certain ouvrage. Il n'élabora pas les intentions du livre, mais il dut le lire en cachant à moitié son champ de vision avec ses mains, afin de ne pas trop en apprendre d'un seul coup[1].
Alors que Bombastus étudiait le Livre, Giovanni le lisait par dessus son épaule, et des symboles puis des visions lui furent révélés. Après les avoir inscrits sur un papier, Bombastus laissa le Crâne de Cristal de côté, puisque la formule découverte par Giovanni était bien plus considérable.
Après avoir suivi les instructions, pesé et mélangé les mixtures, et finalement déposé une pépite d'argent dans la solution, Bombastus découvrit le secret de la fabrication de la Pierre Philosophale[1].
La Deuxième Moitié
En 1527, Giovanni retrouva Bombastus pour l'interroger. Cependant, l'alchimiste refusa de lui répondre. Giovanni le menaça en lui disant de se "Rappeler de ce qu'il lui avait donné".
Terrifié, Bombastus déclara que les réponses aux questions de Giovanni se trouvaient dans l'autre moitié du Livre, dont l'emplacement restait inconnu. Il demanda donc à son assistante, Maria Amiel, et à Giovanni de partir à sa recherche[1].
Folie
Longtemps après, toutefois, Giovanni et Maria revinrent à Bâle de leur voyage à Paris. Mais ils apprirent de la bouche du Professeur Ivan Krause - un ancien collègue - que Bombastus avait sombré dans la folie en leur absence.
Il déclara que Bombastus eut accusé les médecins de pratiques "impies", et qu'il avait insulté tous les physiciens de l'université. Il aurait même déclenché une rixe avec le Docteur von Rothenburg.
Préoccupés, Maria et Giovanni trouvèrent Bombastus le jour de la Saint-Jean, sale et désordonné, jetant des livres sur un feu de joie devant la cathédrale. Giovanni se dépêcha de l'en empêcher, et bien qu'il ne résista point, Bombastus continua de crier des insanités.
Tous deux le ramenèrent chez Ivan pour le soigner mais cette nuit, Bombastus s'échappa. Bien qu'Ivan désirait de le retrouver, Giovanni insista sur le fait qu'ils ne pouvaient plus rien pour lui désormais[1].