La bataille de Talas ou bataille d'Artlakh, fut un conflit qui opposa les troupes du califat abbasside à celles de l'armée chinoise de la dynastie Tang menées par le général Gao Xianzhi, en juillet 751 sur les rives de la rivière Talas.[1]
Histoire[]
Bien que d'anciens documents attestent les relations entre l'empire Tang et le califat omeyyade, en 750, la rébellion abbasside chassa le califat omeyyade, et le nouveau califat lança une expansion à l'est. En cinq jours, l'empire chinois tint l'avantage dans la bataille jusqu'à ce que leurs alliés Karlouks, qui représentaient deux tiers des effectifs, désertèrent pour se rallier aux abbassides, entraînant la déroute chinoise. Trente mille soldats de l'empire Tang périrent et une infime poignée d'hommes en réchappèrent, parmi eux, le jeune Li E.[1]
Sur le champ de bataille, les soldats abbassides capturèrent les combattants chinois encore vivants capables de fournir de la main d’œuvre pour fabriquer du papier, et tuèrent les soldats de métier. Li E, seul face aux soldats, rassembla ses dernières forces et s'apprêta à affronter ses ennemis lorsqu'un groupe d'une quinzaine de cavaliers arriva et massacra les abbassides. Éléna, une jeune femme à la tête du groupe, s'adressa à lui en persan mais il ne comprit pas qu'elle souhaitait l'aider et engagea le combat. La femme, toujours sur son cheval, se défendit sans grande difficulté et parvint à le désarmer. Elle demanda alors à un membre de son groupe de traduire en chinois ses intentions et Li E accepta de les suivre.[1]
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