Événements[]
Entrées relatives aux événements importants découverts lors de vos sessions Helix.

Dans la série "Étripons-nous pour des broutilles", la guerre de Crimée a fait encore mieux que la guerre de 1812, pour laquelle les Américains s'étaient formalisés d'un "emprunt" de marins par les Britanniques. Cette fois, des jeunes gens se sont entre-tués de 1853 à 1856 sur une péninsule de la mer Noire afin de déterminer si la garde des églises de Terre Sainte devait revenir à des catholiques ou à des orthodoxes. Enfin, ce fut comme d'habitude un prétexte. La véritable raison, guère moins vaine, était de savoir qui, du Royaume-Uni et de la Russie, aurait le plus vaste Empire, mais ça ne se dit pas entre gens biens...
Le casus belli fut l'envoi par Napoléon III d'un navire de guerre en mer Noire afin de suggérer poliment au sultan ottoman Abdülmacid Ier de reconnaître l'autorité du catholicisme sur les sites chrétiens de Terre sainte. Ceci donna des boutons au tsar Nicolas Ier, car jusque-là les lieux en question étaient gardés par des orthodoxes, et il réagit en dépêchant deux corps d'armée sur les rives du Danube. Les relations diplomatiques se dégradèrent entre Français et Britanniques, à qui l'expansionnisme russe donnait de l'eczéma et qui disposaient déjà de troupes dans la région, ont décidé de pencher du côté du sultan. Je t'aurais envoyé tout ce monde chez le dermato, moi...
Comme le nom de ce conflit le laisse entendre, l'essentiel des combats s'est déroulé en Crimée, la Russie étant opposée à une alliance regroupant la France, la Grande-Bretagne, l'Empire ottoman et... la Sardaigne. Ce fut aussi la première guerre "moderne", si l'on peut qualifier de "moderne" l'envoi au front de contingents gigantesques afin de savoir qui méritait le plus le titre d'empereur, grosse légume ou huile lourde...Ce fut néanmoins la première conflagration à employer l'obus explosif, le chemin de fer et le télégraphe, et l'avènement de la photographie en fit le premier conflit documenté dans la presse. Mais la plus grande caractéristique de la guerre de Crimée fut l'incompétence atterrante et l'ineptie du commandement dans tous les camps. De ce point de vue, les états-majors ont battu des records de nullité. Pour les braves soldats gonflés à bloc de ferveur patriotique, ce fut un peu comme voir leur groupe préféré en concert, et constater que le son qu'ils aimaient tant n'était dû qu'à l'accordage automatique et à des mixages de folie.
La guerre s'acheva en 1856, lorsque les alliés prirent l'importante ville russe de Sébastopol. Reconnaissant le caractère inéluctable de la défaite, Nicolas Ier demanda la paix, et l'affaire s'acheva par la déclaration de neutralité de la mer Noire, l'indépendance de la Moldavie et de la Valachie. Chacun essaya d'oublier au plus vite cette malheureuse escapade. Mais il y eut des conséquences: on demanda à cor et à cris des réformes de l'organisation militaire, et les mouvements nationalistes fleurirent dans toute l'Europe de l'Est. Un demi-millions d'hommes n'était pas mort pour rien : les types qui les avaient envoyés au massacre allaient apprendre à mieux mener les boucheries, et l'esprit nationaliste allait gérer de nouvelles causes de conflit. Youpi !

Le 24 octobre 1854, les forces alliées britanniques, françaises et ottomanes s'étaient résignées à un long siège hivernal devant le port russe de Sébastopol. Les Britanniques, commandés par lord Raglan, tenaient Balaclava et le flanc droit. Ce qui était un problème, parce qu'ils n'avaient pas assez d'hommes pour tenir ce flanc droit (cf. "Guerre de Crimée", "incompétence atterrante"). Ayant remarqué ce point faible, les forces russes chargèrent les défenses britanniques et s'emparèrent de plusieurs redoutes et pièces d'artillerie. Ce fut une victoire majeure pour les Russes, même si elle n'eut au bout du compte que peu d'importance. Mais ce qui fit la célébrité de cette bataille, ce fut le record toutes catégories d'incompétence du commandement et de pertes injustifiées que constitua la charge de la Brigade légère.
Je suis sûr que tu as lu le poème (sinon, bon sang, plonge-toi dans les bouquins): "des canons sur leur droite, des canons sur leur gauche..." Le fait est qu'il y'avait beaucoup de canons. L'affaire est naturellement décrite par chacun de manière à reporter la faute sur autrui, mais voilà en gros comment ça s'est passé:
Lord Raglan, commandant en chef de l'ensemble des troupes britanniques, ordonna à lord Lucan, qui dirigeait les forces de cavalerie, d'envoyer la Brigade légère harceler les forces russes qui s'étaient emparées de position d'artilleries dans la partie sud du champ de bataille. Malheureusement, l'estafette qui apporta l'ordre ne le transmit pas très clairement et lord Lucan donna l'ordre à lord Cardigan, le commandant de la Brigade légère (qui n'était autre que le beau-frère de Lucan et le haïssait) de charger une position fortifiée d'artillerie russe située à l'extrémité de la vallée.
(Si tu commences à te dire que les nombreuses références à "lord machin" et "duc de Sombretrou" sont synonymes de foirage d'opération dans les grandes largeurs, tu as compris le coeur du problème : autoriser des aristocrates à acheter des brevets d'officier histoire de se déguiser sans risquer une remontrance pour port illégal d'uniforme.)
Quoi qu'il en soit, malgré le fait que cet ordre ait eu autant de sens que "faites mouvement et allez jouer au saute-mouton en caleçon à portée des bouches à feu russes afin de démoraliser l'ennemi", lord Cardigan brossa ses favoris, rajusta son uniforme et mena ses hommes droit vers les canons russes. La Bridage légère eut quelques 40% de pertes, les Russes ne comprirent rien du tout, et lord Cardigan, voyant que la journée était gâchée, se retira sur son yacht pour manger un bon steak et siffler du champagne.
Ce qui, en soi, résume assez bien toute cette guerre.

Au XIXe siècle, la fraude électorale était un passe-temps national au Royaume-Uni et, en 1868, la pratique était devenue tellement répandue que ce n'était même plus drôle. Dans ces conditions, le Premier ministre Disraeli cherche à faire voter le Corrupt Practices Act afin de rendre un peu d'intérêt à la chose. La fonction principale de ce texte était de transférer la compétence sur les plaintes et réclamations électorales de...
Tu sais quoi ? On va y aller doucement et revenir un peu en arrière. Avant cette loi, lorsque le résultat d'une élection était contesté, l'affaire était tranchée par un vote à la Chambre des communes. Fort logiquement, neuf fois sur dix, le candidat de la majorité voyait sa victoire électorale confirmée ou établie. La nouvelle loi de Disraeli transférait l'examen des réclamations à un triumvirat spécial issu de la cour des plaids-communs, la cour de l'Échiquier ou le banc de la reine. Autrement dit, pour truquer une élection, il suffisait désormais d'acheter deux juges et plus toute une chambre parlementaire. C'était un système de corruption beaucoup plus sensé et commode. C'est cette marche à pas lents mais assurés qui a fait du système politique britannique le meilleur au monde.

On appelle ainsi une série de guerres coloniales menées par l'Empire britannique en Côte-de-l'Or (région qui correspond largement au Ghana actuel).
L'opposition entre Ashanti et l'Empire britannique allié ahx Fantis dégénéra quatre fois en conflit entre 1828 et 1896. Le territoire ashanti fut finalement annexé au reste de la Côte-de-l'Or en tant que colonie de la Couronne.
Objets[]

Il n’en reste pas une goutte : ce qui n’a pas été détruit a été consommé. Ce qui complique l’établissement de sa composition, mais nous disposons de quelques indices grâce à Mr Charles Darwin.
Le datura stramonium, premier ingrédient mentionné par Darwin, est connue pour provoquer des hallucinations, accélérer le rythme cardiaque et générer une aversion à la lumière du soleil. On a cru autrefois que l’herbe aux fous était capable de transformer les gens en zombies aussi décérébrés que dociles, d’où l’intérêt de Starrick pour cette plante.
Quant à l’autre ingrédient, eh bien… c’est l’opium. Une drogue si addictive et abrutissante qu’on organisait des lieux où la consommer et se percher. Même si Starrick avait ajouté à cette mixture de la vitamine C, des rayons de soleil et des arcs-en-ciel, sa consommation aurait laissée les gens plongés dans l’hébétude quoi qu’il arrive.
Il semble que le Sirop calmant de Starrick n’ait été produit, distribué et consommé qu’en 1868. On ne trouve aucun article ni aucune publicité avant cette année, et bien peu de références par la suite.

La Première Civilisation a créé de nombreux objets à la fois puissants et étranges, que nous appelons « fragments d’Eden ». On a découvert des Pommes (d’étranges sphères capables de manipuler les esprits), de puissants Bâtons et Épées, ainsi que d’autres objets moins impressionnants.
Mais l’un des plus étranges est assurément le Suaire d’Eden. Le commun des mortels connaît le Suaire de Turin, dont certains affirment qu’il s’agit du linceul dans lequel a été enveloppé Jésus de Nazareth. Il s’agit d’une étoffe tâchée de sang qui laisse apparaître l’empreinte d’un homme qui semble avoir été crucifié.
Les informations dont nous disposons au sujet du Suaire ont été rassemblées à partir de diverses sources : des mémoires génétiques soutirées du Projet Héritage d’Abstergo par le collectif de hackers appelé Erudito et les propos plus ou moins cohérents de l’Assassin Clay Kaczmarek, devenu fou après une exposition prolongée dans l’Animus. Il serait capable de soigner diverses blessures, mais on ignore comment. Il est lié à un Précurseur nommé Consus, mais nous n’avons pas réussi à dénicher d’informations sur lui.
Les premières références à cet objet font partie de mythes et de légendes : la Toison d’or de Jason et les Argonautes, la tunique multicolore de Joseph, et l’on dit qu’il aurait aidé David à battre Goliath. Mais son plus célèbre propriétaire est indéniablement le charpentier Jésus, dont le Suaire aurait facilité la résurrection.
Il convient de mentionner qu’en dehors de Jésus, on ne mentionne aucun fragment d’Eden capable de ramener quelqu’un d’entre les morts, et jusqu’à constater la chose de mes propres yeux (dans l’Animus ou ailleurs), je demeurerai sceptique. Pour moi, ce n’est qu’un bout de drap. Ce qui est mort est mort, même si j’aimerais que ce ne soit pas le cas.
L’objet a changé de main, entre Assassins et Templiers, au fil des siècles. Aux dernières nouvelles, les Templiers seraient parvenus à l’acquérir dans les années 1940 et le garderaient en sécurité. Toujours d’un lyrisme exacerbé, ils l’ont appelé « Fragment d’Eden n°66 ».
Si ce n’est pas le fragment d’Eden le plus sexy (il n’a rien d’une épée laser, d’une boule à contrôler les esprits ou même d’une cuiller capable de léviter) j’ai toujours eu envie d’en apprendre plus sur le Suaire. Je suis heureux de savoir qu’il en existe au moins un autre. J’espère que nous le trouverons les premiers !

Premier fusil de précision à longue portée, le fusil Whitworth fut conçu par l’inventeur britannique sir Joseph Whitworth en 1854.
Sir Joseph s’était mis en tête de créer un fusil capable à la fois d’imprimer un mouvement de rotation plus prononcé au projectile (afin d’améliorer la précision) et de réduire les frottements (pour accroître la portée). Son innovation consista à fabriquer un canon hexagonal à âme hélicoïdale expédiant des balles hexagonales. L’hélice du canon générait la rotation du projectile et la forme hexagonale réduisait les frottements. Le résultat était une arme incroyablement précise.
La reine Victoria tira au Whitworth (à distance, en actionnant la queue de détente avec une ficelle) lors de la première réunion de la British National Rifle Association, en 1860.
Le Whitworth fut principalement utilisé par les troupes confédérées lors de la guerre de Sécession et par l’armée française.Jack l'Éventreur[]
Événements[]
Le corps de Mary Ann "Polly" Nichols fut découvert devant une porte de Buck's Row, à Whitechapel, le vendredi 31 août 1888 à 3h40 du matin.
On estime que Polly fut la première victime de Jack l'Éventreur.
Elle eut la gorge tranchée avant tant de violence que la tête fut presque détachée du corps.
L'arme employée fut un couteau à longue lame, modérément aiguisée, et maniée avec une grande violence. Aucune trace de sang à la hauteur du thorax, que ce soit sur la peau et les vêtements.
Les blessures au tronc se situent toutes à la partie inférieure de l'abdomen, qui présentait plusieurs incisions.
Les blessures ont été infligées de gauche à droite, ce qui peut laisser penser que le meurtrier était gaucher. Toutes les plaies ont été causées par le même instrument.
Les doigts présentaient des marques de bagues, probablement perdues ou volées.
Mary Ann "Polly" Nichols fut inhumée le jeudi 6 septembre 1888, mais il est possible que sa tombe abrite une femme Assassin...
Peut-être Jacob avait-il remis à la vraie Polly assez d'argent pour qu'elle puisse refaire sa vie ailleurs...
Le corps d'Elizabeth fut découvert à 1 heure du matin, le 30 septembre 1888, à Dutfield's Yard, près de Berner Street (aujourd'hui Henriques Street), dans Whitechapel, une heure à peine avant la découverte de la quatrième victime de l'Éventreur.
Le fait qu'elle ait été égorgée mais n'ait subi aucune mutilation a laissé supposer que son meurtrier avait été interrompu dans sa macabre tâche...
La victime portait un mouchoir de soie autour du cou, légèrement déchiré. La gorge présentait une profonde entaille, avec abrasion de la peau. L'incision du cou était nette, propre et légèrement inclinée vers le bas. Les artères les autres vaisseaux avaient tous été tranchés. Elle portait aux doigts les traces de plusieurs bagues, qu'on pense perdues ou volées. L'Éventreur est alors devenu l'ennemi public numéro un, et le Home Office commença à songer à offrir des récompenses pour sa capture et son arrestation.
Vers 1h45 du matin, le 30 septembre 1888, fut découvert le corps sans vie de Catherine Eddowes à Mitre Square. Elle fut la quatrième de l'Éventreur et la seconde de ce qu'on appelle parfois le "coup double", en référence à la carte postale "Ce cher vieux Jack" reçue le 1er octobre 1888 par l'Agence centrale de presse.
L'attaque menée contre Catherine Eddowes fut extrêmement violente, comme si l'Éventreur cherchait à compenser la frustration ressentie par l'interruption de son "travail" sur Lizzie Stride...
La gorge d'Eddowes avait été tranchée, elle avait été éventrée et ses intestins avaient été posés sur son épaule. Le tueur avait procédé à de nombreuses entailles sur les joues et les yeux. L'extrémité du nez avait été coupée et les lobes des oreilles avait été détachés. En outre, le meurtrier avait emporté son rein gauche et son utérus, et une partie de son tablier avait également disparu.
Le 16 octobre, George Lusk, le président de Comité de vigilance de Whitechapel, reçut par la poste une petite boîte en carton d'une vingtaine de centimètres carrés. Elle contenait la moitié d'un rein humain, conservé dans du vin, ainsi que la lettre de l'Éventreur commençant par "De l'Enfer".
Les doigts de la victime portaient la marque de plusieurs bagues, que l'on considéra comme volées ou perdues.
Les indices découverts par Evie sur le lieu du meurtre plusieurs semaines plus tard avaient été placés là par Jack afin de l'attirer, et ses messages reprochaient à Jacob d'avoir envoyé ses initiées au massacre...
Le cadavre d'Annie Chapman, la deuxième victime de l'Éventreur, fut découvert dans l'arrière-cour du 29, Hanbury Street, à 6 heures du matin.
Le corps de Chapman fut découvert vers 6 heures du matin, le 9 septembre 1888, près d'une porte donnant sur la cour du 29, Hanbury Street, à Spitalfields.
La gorge avait reçu deux entailles. L'abdomen avait été intégralement ouvert, et on découvrit par la suite que l'utérus avait été prélevé. Le bras gauche reposait sur le sein gauche. Les jambes étaient pliées, les pieds reposant au sol et les genoux écartés.
Le tueur avait habilement découpé la matrice d'Annie Chapman et l'avait emportée.
Les doigts présentaient la marque d'une bague, perdue ou volée.
Mais la femme massacrée par l'Éventreur était-elle réellement Annie Chapman ?
L'enquête d'Evie sur le lieu du meurtre semble indiquer que la vraie Annie est eut-être morte de causes naturelles (sa santé était mauvaise) ou s'est suicidée par dépression, et que l'une des initiées de Jacob aurait pris sa place au sein du "cheptel" de lady O afind d'espionner l'Éventreur.
Le corps de Mary Jane Kelly fut découvert le 9 novembre 1888 à 10h45 du matin, au 13, Miller's Court, près de Dorset Street, à Whitechapel. Elle avait environ 25 ans.
L'inspecteur Abberline se trouvait sur place lorsque la porte fut enfoncée et que la police entra dans la pièce.
Les policiers furent saisis par un spectacle abominable. Le mur situé derrière le lit était aspergé de sang. Sur la table de chevet reposait un tas de chair humaine. Et sur le lit, une forme humaine à peine reconnaissable: le corps presque entièrement dépecé de Mary Jane Kelly. Mary Kelly fut la seul victime de Jack l'Éventreur dont on a photographié la scène de crime. Et lorsqu'on pose les yeux sur ce cliché, on peine à reconnaître un être humain, tant les sévices qui lui ont été infligés sont atroces.
Rien ne laisse penser que Mary Kelly portait une bague ou autres bijoux au moment du meurtre.
Le meurtre de Mary Kelly semble avoir été perpétré dans l'unique but de déstabiliser Evie et de l'amener à sa confrontation finale avec "Jack l'Éventreur". Mary Kelly fut la seule victime de Jack après avoir éliminé la menace que représentait Jacob pour sa "grande oeuvre" (ainsi qu'il qualifiait ses boucheries dans ses lettres). Elle était aussi nettement plus jeune que les autres victimes, et le degré de mutilation qu'elle a subi fait penser à un acte de provocation, en particulier à la lumière du message qu'Evie découvrit sur les lieux: "Un petit présent, Miss Frye. Il y'en aura d'autre tant que vous n'aurez pas obéi à Jack..."Objets[]

Un kara est un bracelet de fer ou d'acier traditionnel des Indes, capable de devenir une arme redoutable au corps-à-corps.
Initialement, les karas étaient portés en témoignage de foi, mais devinrent très appréciés des Indiens hors de toute considération religieuse, à la fois pour leur beauté simple et en tant que symbole d'attachement indéfectible et d'engagement envers une cause.
Evie adopta les karas dès que ses "frères" des Indes les lui présentèrent. Eux-mêmes les utilisaient comme protection du bras avec lequel ils maniaient l'épée.
À l'époque où Evie séjourna chez les Assassins des Indes, les karas étaient essentiellement utilisés comme des poings de fer.
Kali est la déesse hindoue de la Mort, du Temps et de la Renaissance. Son nom signifie à la fois "Celle qui est noire" et "Celle qui est la mort."
Guerrière redoutable et incarnation du "shakti", l'énergie féminine, la créativité et la fertilité, cette divinité a fasciné Evie lors de son séjour après des Assassins des Indes.
Kali est souvent représentée sous sa forme la plus effrayante, celle de tueuse de démons, dans laquelle elle se tient debout ou danse sur un Shiva effondré, une tête tranchée à la main.
Elle porte une jupe composée de bras humains, un collier de têtes, des boucles d'oreilles représentant des cadavres d'enfants, et arbore une expression terrifiante, la langue pendante et dégoulinante de sang.
Elle est apparue dans la cosmologie hindoue en tant que destructrice, essentiellement de forces maléfiques.
Evie a offert cette statue de Kali la Destructrice plus d'une dizaine d'années plus tôt, lorsque Jacob est venu apprendre quelques-unes des techniques d'effroi des Assassins des Indes.

Il s'agit du couteau que "Jack l'Éventreur" aurait utilisé pour mutiler ses victimes.
Conformément au modus operandi de l'Éventreur, la lame était modérément aiguisée, moins tranchante qu'un bistouri, et plus proche d'un couteau de boucher que d'un instrument de chirurgie.
Cette lettre parvenue à l'Agence centrale de presse le 27 septembre 1888 fut d'abord considérée comme un canular de plus. Trois jours plus tard, le double meurtre de Stride et Eddowes fit changer d'avis ses lecteurs, en particulier lorsqu'ils apprirent qu'un bout d'oreille d'Eddowes avait été coupé, ce qui rappelait une promesse faite dans la lettre. La police estima la lettre "Cher chef" suffisamment importante pour la faire publier dans la presse et reproduire sur des affiches, dans l'espoir que quelqu'un en reconnaisse l'écriture. Une carte postale reçue par l'Agence centrale de presse le 1er octobre, qui faisait directement référence au double meurtre et à la lettre "Cher chef" fut attribuée à la même main. Elle est reproduite ci-dessous. Que la lettre ait été ou non un canular, elle fut la première à mentionner l'appellation "Jack l'Éventreur", en référence au meurtrier de Whitechapel. [Transcription]
"Cher chef, On raconte partout que la police m'a attrapé, mais elle n'arrivera jamais à m'arrêter. J'ai bien ri quand ils ont voulu faire croire qu'ils étaient sur la bonne piste. Et puis cette bonne blague au sujet du tablier de cuir. C'est aux putains que j'en veux, et je les étriperai jusqu'à ce qu'on m'arrête. Je suis si fier de ma dernière œuvre. Je n'ai pas laissé à la fille le temps de couiner. Comment vont-ils m'attraper maintenant ? J'aime mon travail et je veux recommencer. Mes petits jeux ne tarderont pas à faire couler de l'encre... J'ai gardé un peu de liquide rouge du dernier travail dans une bouteille pour écrire avec mais c'est devenu si épais que je ne peux rien en faire. J'espère que l'encre rouge fera l'affaire. Ha. Ha. À mon prochain travail, je couperai les oreilles de la fille et je les enverrai à la police. Gardez cette lettre jusqu'à ce que je recommence et puis oubliez-la. Mon couteau est bien aiguisé, je me remettrai au travail dès que l'occasion se présentera. Bonne chance.
Bien à vous, Jack l'Éventreur. N'oubliez pas de m'appeler comme il se doit. P-S: Je n'ai pas voulu poster cette lettre avant d'avoir enlevé l'encre rouge de mes mains. Ils disent que je suis docteur maintenant. Ha, ha."
Ce courrier est arrivé à l'Agence centrale de presse le 1er octobre 1888. L'écriture est similaire à celle de la lettre "Cher chef" et fait directement référence à cette lettre et aux meurtres de la nuit précédente. Ceux qui l'estiment vraie avancent que la découpe de l'oreille d'Eddowes (qui ne fut ni emportée, ni envoyée à la police) et la mention du double meurtre attestent de son authenticité. D'autres prétendent qu'un auteur de canulars aurait pu glaner des informations sur la lettre précédente et les meurtres dans la première édition du journal du matin du 1er octobre.
[Transcription]
"Je ne plaisantais pas Chef, quand je vous ai raconté que vous entendrez parler du travail de ce cher vieux Jack demain un coup double cette fois la première a un peu couiné et je n'ai pas pu la terminer, ha pas le temps de prendre les oreilles pour la police. merci d'avoir gardé l'autre lettre pour quand je ferai mon prochain travail.
Jack l'Éventreur"Le 16 octobre, George Lusk, le président du Comité de vigilance de Whitechapel, reçut par la poste une petite boîte en carton d'une vingtaine de centimètres carrés. Elle contenait la moitié d'un rein humain, conservé dans du vin, ainsi que la lettre ci-dessous. L'examen médical pratiqué par le Dr Openshaw déclara que le fragment de rein pouvait très bien avoir été prélevé sur Catherine Eddowes, mais sans l'affirmer catégoriquement. Le contenu de la lettre était le suivant.
Entrées cachées[]
Entrées inaccessibles en jeu trouvées dans les fichiers internes.
Ce fut l'une des plus grandes rivalités politiques de tous les temps, avec celles de Marc Antoine et Octave, des Médicis et Pazzi et de Louis XVI avec la foule en furie. Elle débuta en 1846, lorsque les deux hommes s'opposèrent à propos de l'abrogation des lois sur le grain. Un thème de haute portée philosophique, je sais… Et si je suis prêt à disserter en détail sur les raisons morales, éthiques et politiques de l'opposition entre ces deux hommes, je sais que tu ne les liras jamais, alors à quoi bon…
(Je trouve déjà incroyable que tu aies lu jusqu'ici. – RC)
Par conséquent, je te propose un florilège de citations dans lesquelles de vieux politiciens britanniques morts s'insultent avec passion. De rien.
"La postérité jugera ce fou dépourvu de principes de Gladstone : il est un mélange sans pareil d'envie, d'esprit vindicatif, d'hypocrisie et de superstition. Mais son trait le plus distinctif est que, qu'il soit Premier ministre ou chef de l'opposition, qu'il prêche, prie, ânonne ou griffonne, il n'est jamais un gentleman." – Benjamin Disraeli
"Le parti tory a des principes qu'il a toujours respectés et respectera toujours. Dizzy les a foulés aux pieds." – William Gladstone
“Si Gladstone tombait dans la Tamise, ce serait certes un malheur. Mais si quelqu'un l'en sortait, ce serait une calamité." – Benjamin Disraeli
"Il est mort tel qu'il a vécu : pour le spectacle, sans réalité ni authenticité." – William Gladstone
"Un rhétoricien sophistiqué enivré de l'exubérance de sa propre verbosité." – Benjamin Disraeli
Mais le jury attribue le point final à M. Disraeli qui, lorsqu'il apprit que les Libéraux qualifiaient Gladstone de G.O.M. (acronyme de "Grand Old Man", qu'on peut traduire assez librement par "notre grand aîné"), déclara qu'il vaudrait mieux parler de "God's Only Mistake" ("unique erreur de Dieu"). Difficile de se remettre d'un coup pareil. Et, de toute manière, la reine préférait Disraeli.
Ah, j'adore l'arène politique britannique…
Avec l'augmentation du nombre de véhicules hippomobiles à Londres, les accidents et les décès de piétons se firent aussi plus nombreux. Rien qu'en 1866, plus de deux mille personnes ont été tuées ou blessées dans les rues de la ville. On a par conséquent constitué un comité en vue d'améliorer la sécurité pour les cochers et les piétons. La solution la plus convaincante fut celle de John Peake Knight, directeur de la South Eastern Railway. Il proposa de régler le trafic aux intersections à l'aide de sémaphores indiquant aux cochers de s'arrêter, de rouler ou de faire preuve de prudence. De tels signaux avaient fait leurs preuves dans le domaine ferroviaire.
La proposition fut acceptée et le premier feu de circulation fut installé à l'intersection de Bridge Street et de Parliament Street en décembre 1868. L'éclairage au gaz n'était employé que de nuit ; en journée, on utilisait des bras articulés reliés au poteau. Un agent de police actionnait les bras et l'éclairage à l'aide d'un levier. Il devait rester en permanence en fonction au pied du poteau, mais les archives de la police ne précisent pas si les candidats étaient choisis en fonction de la taille de leur vessie.
Cette grande expérience ne dura qu'un mois. Le signal Bridge-Parliament fut abattu parce qu'une fuite de la canalisation de gaz alimentant l'éclairage avait causé une explosion et tué le policier en service. Ces signaux réapparurent au XXe siècle sous la forme de feux électriques, d'abord aux États-Unis, puis dans le monde entier.
On rassemble sous cette appellation tous les prétendus remèdes vendus par des charlatans.
Il s'agissait (dans le meilleur des cas) de placebos vendus au coin des rues et censés guérir de toutes les affections, des verrues à la tuberculose en passant par les MST. Les enfants, allez demander à vos parents ce qu'est une MST. J'attendrai la réponse. Ces placebos (auxquels on appliquait le joli nom d'huile de serpent en Amérique) contenaient généralement de l'alcool, de l'opium ou de la cocaïne afin d'offrir une sensation immédiate de bien-être. Par conséquent, dans la plupart des cas, ces produits étaient pires qu'un réel placebo, car ils rendaient les patients dépendants à l'alcool, à l'opium ou à la cocaïne.
Alors que la réglementation impose désormais d'indiquer clairement la liste des composants d'un produit, les fabricants de shampooing continuent à tenter de nous persuader que les extraits de fruits rendent nos cheveux plus beaux. L'autre jour, j'ai utilisé un gel douche à la cardamome. J'ai eu l'impression d'être un curry…
Vieille de plus de 700 ans, la cérémonie des Clés est la plus ancienne tradition militaire au monde. Elle se déroule chaque jour de 21h53 à 22h00 très exactement, à la Tour de Londres. Relis attentivement : TOUS-LES-JOURS. Elle n'a été retardée (et pas remise) qu'une seule fois, lors d'un bombardement particulièrement violent, pendant la Deuxième Guerre mondiale, qui a contraint de la reporter d'une minute. Hitler n'a pu que la retarder, c'est dire à quel point elle compte pour les Britanniques.
La cérémonie débute par le Chief Yeoman Warder rejoignant, muni des clés de la Tour, quatre gardes armés à la Traitor's Gate. Les gardes l'escortent ensuite à travers le complexe, annonçant qu'il verrouille les portes extérieures et celles des tours centrale et Byward. Ils regagnent ensuite la Traitor's Gate, où le Warder et un garde s'indiquent mutuellement, en hurlant, qui ils sont et ce qu'ils font là (comme s'ils ne le savaient pas alors qu'ils ont déjà fait ça un milliard de fois). Le Warder passe, fait quelques pas de plus, hurle à un autre garde à quel point la reine est géniale et donne au garde en question les clés afin qu'il puisse aller les ranger. Jusqu'au lendemain.
Ça fait beaucoup de bruit et de pas pour annoncer pendant sept minutes qu'il est l'heure d'aller se coucher. Tu peux essayer chez toi, histoire de mettre un peu d'animation et de renforcer le sentiment de clan : "IL SE FAIT TARD ! JE FERME LES FENÊTRES ! JE VERROUILLE LA PORTE D'ENTRÉE ! TU PEUX ME PRÉPARER UNE TISANE AU MIEL PARCE QUE JE COMMENCE À AVOIR MAL À LA GORGE À FORCE DE CRIER ?"
Ça réduirait peut-être le nombre de cambriolages, qui sait ?
Au XIXe siècle, la photographie n'avait rien d'une technique standardisée. Il existait de nombreux procédés susceptibles de générer une image après exposition à la lumière. Le premier d'entre eux, appelé "daguerréotype", a été inventé en France en 1839. Toutefois, dans les années 1860, les deux plus courants étaient des inventions anglaises.
L'un, appelé "calotypie", a été inventé en 1841 par William Henry Fox Talbot. Il est généralement considéré comme le premier procédé à fournir un négatif. Ceci a permis d'en obtenir de nombreux tirages identiques, une caractéristique devenue la norme dans les procédés ultérieurs.
Le procédé à collodion humide, inventé dix ans plus tard par Frederick Scott Archer, a été la deuxième innovation (et la plus appréciée) dans le domaine de la photographie. L'utilisation d'une plaque de verre pour les négatifs a permis d'accroître considérablement les détails. De plus, ce support était nettement plus durable que le négatif papier du calotype et moins coûteux que les plaques de métal du daguerréotype.
Naturellement, à l'époque, prendre une photographie n'était pas une petite affaire. Les plaques de verre devaient être traitées à l'aide de substances chimiques assez corrosives pour trouer une coque de sous-marin et le temps d'exposition était de l'ordre de la minute, ce qui signifiait que le sujet devait rester immobile pendant ce temps ou la photo devenait cubiste avant l'heure. Pour les natures mortes, pas de souci, mais imagine-toi demeurer immobile pendant une minute entière… alors que ton gracieux séant te démange soudain.
(Eurk. – RC)
Dans les années 1860, le train avait presque supplanté la voiture pour les longs trajets. Cependant, la "voiture automobile à essence de pétrole" n'ayant pas encore été inventée, les attelages étaient très largement utilisés dans Londres.
Les transports en commun étaient représentés par les omnibus, l'équivalent victorien d'un autobus à impériale. Ceux qui n'aimaient pas la foule pouvaient héler un hansom cab (l'équivalent d'un taxi) capable d'accueillir deux passagers, le cocher étant installé à l'arrière afin de ne pas obstruer la vue de ses clients.
Pour les familles nombreuses, il existait les clarences (ou fiacres), une voiture fermée pouvant accepter quatre passagers et des bagages sur le toit.
Le landau était la décapotable de l'époque et comportait deux toits rétractables pour protéger les occupants en cas de pluie (on ne se préoccupait guère du cocher).
Naturellement, les gens très aisés possédaient leur propre voiture, avec armoiries et laquais en livrée. Parce qu'à quoi bon être riche si ce n'est pas pour le montrer ?
Maintenant, excuse-moi, mais il faut que j'aille faire un tour dans ma voiture de sport plaquée or en faisant hurler le moteur à la lune et en diffusant à fond du pseudo R'nB moderne par les fenêtres.
Je plaisante. Le moyen de transport préféré des Assassins est le "fourgon blanc anonyme". Mais il faut que je cesse de te dévoiler nos secrets…
Un herbier est un catalogue de plantes ou fleurs séchées récoltées dans la nature. Précision utile, les fleurs ne sont pas séchées dans la nature, ça prendrait trop de temps. Surtout en Angleterre. Une fois rentré chez soi, on les plaçait entre des feuilles de papier, sous un livre ou une plaque de verre.
L'un des plus grands herbiers de Londres est celui de la Linnean Society, qui a recueilli depuis le XVIIIe siècle quelque 14 000 spécimens du monde entier. Je crois ne pas m'avancer beaucoup en déclarant qu'Henry Green n'en a pas autant.
Offrir et collectionner des fleurs sont devenus des occupations très courantes à l'époque victorienne, comme l'indique la publication de livres détaillant le "langage des fleurs". L'étiquette de l'époque interdisant d'évoquer certains sujets en public, un gentleman pouvait offrir à une dame un iris pour lui faire savoir qu'elle lui avait tapé dans l'œil, la dame répondant par un narcisse si l'égoïsme du prétendant était bien connu (je brode, là, naturellement…).
Personnellement, je préfère le langage clair et audible. À ma connaissance, les Britanniques de l'époque victorienne n'avaient pas de fleur disant "va te faire voir", mais même si ç'avait été le cas, c'est tellement plus agréable de le dire de vive voix.
La première locomotive à vapeur susceptible de connaître un usage commercial a été construite en 1812 (l'année où l'histoire de l'humanité a basculé, comme chacun sait). La Salamanca, puisque c'est ainsi qu'elle fut baptisée, fut l'œuvre de John Blenkinsop et de Matthew Murray. Des tentatives étaient menées depuis des années, mais ce train incarna la promesse d'un monde meilleur où voyageurs et marchandises pourraient se déplacer plus vite et plus loin que jamais.
Le boom ferroviaire qui débuta dans les années 1820 transfigura le paysage britannique, au sens propre comme au sens figuré. Avec l'aide d'ingénieurs innovants tels que George Stephenson et Isambard Kingdom Brunel, des milliers de lignes ferroviaires furent construites à travers le pays, créant des emplois épuisants pour les ouvriers et remplissant les poches des investisseurs. Les entreprises purent étendre leur réseau de distribution et en tirèrent des bénéfices considérables. Cette impitoyable course au profit se poursuit, comme tu peux t'en rendre compte lorsque tu paies 4,20 £ un sandwich au bacon à bord d'un train britannique. Mais des villages côtiers reculés tels que Weymouth, jadis prisé de George III, devinrent accessibles au péquin des villes, ce qui révolutionna le secteur du tourisme en Grande-Bretagne.
Les détracteurs, au nombre desquels figurait le duc de Wellington, craignaient que des moyens de transport rapides et abordables n'attirent à Londres des "pauvres indésirables", et il faut avouer que ces snobs avaient raison. Le transport ferroviaire démocratisa les longs trajets et beaucoup vinrent chercher à Londres une vie meilleure. La ville, qui comptait environ un million d'habitants en 1800, en abritait quatre millions et demi en 1900.
Autres opposants : les fermiers. Ils avaient peur que la circulation incessante des trains ne gâte le lait de leurs vaches. Comme si…
Lors de l'Exposition universelle de Londres, en 1862, un scientifique du nom d'Alexander Parkes présenta une nouvelle substance qu'il avait modestement appelée "parkésine". Elle était malléable, mais une fois cuite, durcissait au point de présenter une résistance étonnante. Constituant une avancée considérable, elle est aujourd'hui considérée comme la première matière plastique. Parkes lui-même créa une entreprise dédiée à sa fabrication en 1866. Deux ans plus tard, elle était en faillite. Que s'était-il passé ?
Tout d'abord, il se révèle que le coût de production de la parkésine était assez élevé. Parkes tenta de le réduire en jouant sur les matières premières et les méthodes de production, mais le résultat fut un matériau cassant et qui vieillissait mal. Très mal, puisqu'il devenait inflammable. Cela a donné naissance à une légende urbaine : une femme portant un corset en parkésine aurait explosé alors qu'elle se tenait benoîtement à côté de sa cheminée.
Si c'était vraiment le cas, la parkésine aurait été à la fois le premier plastique et le premier plastic…
Le 18 août 1870 à 3h40 du matin, une femme à l'identité inconnue, à laquelle Jacob Frye rendait parfois visite afin d'obtenir des informations sur les bandes locales, fut sauvagement tuée dans son logement de Whitechapel.
Son jeune fils Jack fut réveillé par les cris qu'elle poussa lorsque trois hommes entrèrent avec fracas dans la pièce où ils vivaient. Ils la poignardèrent à de nombreuses reprises sous le regard de son fils de dix ans.
Après s'être débarrassés du corps dans la Tamise, les meurtriers emmenèrent Jack, maculé du sang de sa mère et marmonnant des propos incohérents où il était question de "chiens" et de "Templiers", à l'asile de Lambeth où il fut interné dans l'aile des criminels dangereux. Le Dr Archer et l'infirmière Whitney signèrent les documents d'admission.
On dit que Jack appela pendant des jours, entre ses sanglots, un certain "Jacob", jusqu'à ce qu'on le bâillonne pour le faire taire.
Moins d'un an plus tard, Jack s'échappa de l'asile grâce à une complicité extérieure et disparut des documents officiels.