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Personnages[]

Date de naissance : 1692, Trinidad
Date de décès : inconnue

Né de parents ogoni esclaves à Trinidad, Adewalé fut vendu, encore enfant, à une riche plantation. Il vécut à la plantation, travailla aux champs et chercha en permanence un moyen de la quitter, mais il était peu disposé à mener une existence de fugitif.

Mais la chance finit par sourire à Adewalé. À l'approche de son seizième anniversaire, un groupe de boucaniers attaqua la plantation et s'empara de la canne, du sucre raffiné et de tous les reales qu'ils purent trouver. Adewalé saisit l'occasion et transporta une caisse de sucre dans l'une des chaloupes à bord desquelles les boucaniers avaient débarqué. Bien qu'étonnés de voir un esclaves parmi eux, les forbans lui furent reconnaissants de son aide et l'accueillirent au sein de l'équipage.

Adé navigua de nombreuses années avec ce premier groupe d'hommes. Il apprit rapidement à vivre en mer et fut heureux de développer ses compétences et de suivre ses passions. Et si son existence parmi les boucaniers ne fut pas exemple du racisme si répandu à l'époque, il le prit plus comme une occasion de s'affirmer que comme une brimade.

En 1715, la malchance frappa lorsque le navire sur lequel il se trouvait heurta un banc de sable près du port de La Havane. Les boucaniers (essentiellement britanniques, à l'époque) tentèrent désespérément de dégager leur navire, puis l'abandonnèrent à l'approche d'un galion espagnol. Mal leur en prit : ils furent dévorés par des requins-bouledogues. Adé resta à bord, prêt à affronter son sort.

Il fut emmené à La Havane pour être interrogé et les autorités locales décidèrent de l'envoyer en Espagne où, parlant couramment l'anglais, l'espagnol et le français, il ferait un excellent interprète. Quelques semaines plus tard, il fut embarqué à bord de l'un des galions constituant le convoi du Trésor en partance pour Séville.

Mais le voyage fut brutalement interrompu par un ouragan. Avec l'aide d'un jeune pirate gallois du nom d'Edward Kenway, Adé brisa ses fers puis libéra d'autres prisonniers. Adé et Edward s'emparèrent alors d'un brick et partirent juste à temps pour éviter le plus fort de la tempête. Après le passage de l'ouragan, Adé était de nouveau libre.

Dès lors, Adé navigua en tant que maître d'équipage à bord du Jackdaw, le navire d'Edward. Ayant choisi Nassau comme port d'attache, ils s'enrichirent au détriment de leurs prises et menèrent la vie dont ils avaient toujours rêvé. Mais Adé appréciait bien plus les idéaux démocratiques de cette communauté de pirates que le butin qu'ils amassaient. Voyant Edward Kenway s'enfoncer dans une avidité et une quête de gloire stérile, il se demanda s'il n'y avait pas mieux à faire de sa vie... s'il n'existait pas une cause plus noble convenant à ses aspirations.

En 1720, ces aspirations furent mises à l'épreuve lorsque le capitaine Kenway partit à la rencontre du célèbre et redouté Bartholomew Roberts. Adewalé n'avait jamais eu confiance en lui et espérait qu'Edward en arriverait à la même conclusion avant qu'il ne soit trop tard. Malheureusement, l'instinct d'Adé n'avait pas trompé. En l'absence d'Edward, les nombreux hommes d'équipage de Roberts attaquèrent le Jackdaw dans l'espoir de s'en emparer. Adé prit le commandement du brick et alla le mettre en sûreté, regrettant la perte de son capitaine, mais certain d'avoir pris la bonne décision.

Quelques mois plus tard, Adé se résolut à aller rencontrer Ah Tabai dans le village d'Assassins de Tulum. Là, il discuta longuement avec le vieux Mentor et lui posa d'innombrables question au sujet de son ordre. Ayant beaucoup apprécié ses réponses, Adé se joignit aux Assassins puis entreprit d'échafauder un plan pour retrouver son ancien capitaine.

Il s'écoula plusieurs mois avant qu'Adewalé et les Assassins apprennent qu'Edward croupissait dans une prison de Port Royal, où se trouvaient également Mary Read et Anne Bonny. Adé et Ah Tabai décidèrent d'aller les libérer. Après leur évasion (couronnée d'un succès tragique), Adé remit le Jackdaw intact au capitaine Kenway et l'invita à rendre visite aux Assassins dès qu'il le pourrait.

Adewalé servit fidèlement les Assassins pendant plus de quinze ans. Mais au fil des années, son passé revint le hanter de plus en plus fréquemment.

En 1735, alors qu'il menait une mission banale contre un amiral Templier au large de Saint-Domingue, il passa par-dessus bord et fut rejeté sur le rivage à proximité de Port-au-Prince.

Là, il fit la connaissance de Bastienne Josèphe et d'Augustin Dieufort et se sentit de plus en plus attiré par la cause des Marrons. Au cours des années suivantes, il mit ses compétences d'Assassin, de marin et de pirate au service de la résistance des Marrons à Port-au-Prince.

Il fut finalement contraint de quitter l'île en 1737 après le meurtre du gouverneur et marquis Pierre de Fayet, à titre de représailles pour les conditions de vie excessivement dures qu'il avait imposées aux esclaves de Saint-Domingue.

Date de naissance : 1701
Date de décès : inconnue

Augustin Dieufort est né esclave en 1701. Séparé de sa mère, il passa de plantation en plantation, ses maîtres successifs étant ravis de l'acheter à bon prix jusqu'au moment où ils réalisaient qu'il était trop chétif pour leur être utile.

Cet enchaînement rapide de propriétaires permit à Dieufort de découvrir la géographie et les habitudes des plantations et des contremaîtres d'un bout à l'autre de Saint-Domingue. Il en tira profit pour planifier avec soin sa fuite et devint l'un des premiers enfant esclaves à atteindre l'âge adulte.

Très pieux, Dieufort avait été baptisé dans la religion catholique conformément aux préceptes du Code Noir. Mais il puisait sa spiritualité dans le vaudou, et sa force dans sa détermination à obtenir l'indépendance de Saint-Domingue au profit des Africains.

Il fit la connaissance d'Adewalé en 1735, lors d'un raid mené contre son campement. Tous deux conclurent un partenariat informel, échangeant services et idées au cours des années suivantes.

Date de naissance : 169?, près de Port-au-Prince
Date de décès : inconnue

Intelligente et ouvertement extravertie, Bastienne Josèphe comptait de nombreuses relations, mais peu d'amis. Née libre, Bastienne fut élevée par sa mère, prostituée à La Dame en Rose, et se fit ses premiers amis en permettant aux enfants des environs de payer pour observer les ébats des clients de l'établissement. Dès son adolescence, ces "amis" s'empressèrent de la répudier pour sa moralité douteuse.

Bien décidée à éviter la prostitution, Bastienne apprit à lire, à écrire et à gérer les finances du bordel. Avec le temps, elle devint le bras droit de la tenancière, prit connaissance de tous les scandales, affaires et autres secrets des clients et comprit l'étendue du pouvoir que détenait la patronne de La Dame en Rose.

Elle se fiança mais refusa de se marier lorsqu'elle comprit que toute union la priverait de la liberté qu'elle chérissait tant. À la mort de son mentor, elle hérita de l'établissement, et fut ravie de rétablir les relations mercantiles avec les hypocrites qui l'avaient dénigrée à l'adolescence.

La précédente propriétaire avait assuré la prospérité de la maison, mais Bastienne y vit de nouvelles opportunités. Doublant son chiffre d'affaires, elle utilisa le bordel pour mener deux types d'actions au profit des Marrons et des esclaves de Port-au-Prince. Elle acheta la liberté d'un certain nombre d'entre eux grâce à ses bénéfices et exploita les talents de ses employés pour soutirer des faveurs politiques à ses puissants clients, dont le gouverneur de Fayet et le savant Louis Godin.

Elle fit la connaissance d'Adewalé en 1735. Tous deux aidèrent Augustin Dieufort et la cause des Marrons. Une amitié sembla se nouer entre elle et Adewalé, mais on en ignore la véritable nature.

Date de naissance : 1705
Date de décès : 1759

Né en France, Louis Godin montra très tôt des aptitudes pour les sciences. En 1724, à l'âge de 19 ans, il publia ses tables astronomiques, qui lui ouvrirent les portes de l'Académie française.

Ses succès scientifiques lui valurent d'être nommé chef de l'expédition géodésique au Pérou, mais il se montra moins doué pour ce rôle. Le pouvoir lui monta à la tête et il dilapida les fonds de la mission auprès d'une prostituée de La Dame en Rose, dont il tomba amoureux en 1732, lorsque l'expédition fut retenue à Saint-Domingue.

La mission géodésique était une entreprise associant des savants français et espagnols. Son but était de gagner le Pérou pour rejoindre l'équateur et mesurer la circonférence de la Terre.

Elle fut un demi-succès, mais ses résultats furent vite éclipsés par ceux d'une mission lancée simultanément, au pôle Nord. Les données qu'elle recueillit confirmèrent néanmoins l'hypothèse d'une Terre aplatie aux pôles, ce qui permit aux marins tels qu'Adewalé de mieux préparer leurs voyages, ainsi que d'en réduire les risques et les coûts.

Date de naissance : 1675
Date de décès : 1737

Pierre de Fayet naquit dans une famille qui, bien que respectée, ne possédait que peu de terres. Il se distingua par ses qualités de commandement au cours d'une carrière navale particulièrement réussie, ce qui lui valut d'être nommé gouverneur de Saint-Domingue en 1732.

Laissant sa femme et ses enfants en France, il gagna la colonie en espérant acquérir rapidement assez de respect, de pouvoir et d'argent pour revenir rapidement en France et y mener une retraite plus qu'aisée.

On ne sait que peu de choses de sa vie privée de l'époque, si ce n'est qu'il fréquenta La Dame en Rose et entretint une relation prolongée avec Bastienne Josèphe, tenancière des lieux et plaque tournante des rumeurs locales.

Pendant le mandant de gouverneur de Pierre de Fayet, la population d'esclaves de Saint-Domingue crut jusqu'à atteindre le nombre de 2000, soit trois fois plus que les habitants originaires d'Europe. Ceci permit d'augmenter la production agricole, mais intensifia aussi l'instabilité politique. Sous l'autorité de de Fayet, Saint-Domingue fut donc à la fois profitable et violente.

Il fut tué par l'Assassin Adewalé en 1737, à la suite d'une escarmouche avec des guerriers marrons, même si les documents de l'époque ont déclaré qu'il était mort de cause naturelle.

Classes[]

Les planteurs étaient généralement de riches Européens. Le plus souvent absents de leur domaine, ils en confiaient l'administration à des contremaîtres qui en assuraient la gestion quotidienne.

Ces contremaîtres veillaient aux tâches courantes, assuraient la discipline et décidaient souvent à la place des propriétaires.

On appelait "Marrons" les esclaves fugitifs des Caraïbes et des Amériques qui fondèrent des communautés à l'écart de leurs oppresseurs. Les Africains ne furent cependant pas les premiers habitants d'Hispaniola à être si mal traités. Soumis par les Espagnols, mais refusant de travailler au profit de l'envahisseur, les Taïnos de Saint-Domingue trouvèrent refuge dans les montagnes qui accueillirent plus tard les esclaves fugitifs.

La plupart des esclaves de Saint-Domingue ayant fui dans les montagnes pour échapper à leurs oppresseurs entamèrent une nouvelle vie articulée autour de l'agriculture et de la chasse. Certains devinrent des guerriers et luttèrent pour l'indépendance et la liberté de leurs frères asservis. Les Marrons avaient coutume de détruire les récoltes, d'effrayer les planteurs et leurs contremaître, de piller et de mener des raids terribles contre les plantations de sucre et de café. Malgré leur croissance constante, ces bandes de Marrons ne furent jamais assez organisés pour mener à bien une action d'envergure.

Fort logiquement, le Code Noir favorisait les maîtres. Ces derniers disposaient d'une grande liberté en matière de prévention et de représailles : des esclaves furent tués afin d'éloigner les Marrons, nombre d'assaillants furent massacrés et la peine de mort devint un châtiment courant.



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