Bankster est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Jacob Frye et de Crawford Starrick, revécue par un Initié à travers Helix.
Description[]
Jacob se prépara à entrer dans la Banque d'Angleterre afin d'empêcher le vol et d'éliminer Philip Twopenny.
Dialogue[]
Jacob retrouva Frederick Abberline sur le toit de la Mansion House.
- Abberline: Eh bien ? Qu'en est-il ?
- Jacob: Je crois que ça ne va pas te plaire.
- Abberline: Oh, allons, j'ai hérité de la solide constitution des Abberline.
- Jacob: Twopenny est en train de piller la Banque d'Angleterre.
Abberline s'étouffa sur sa pipe.
- Abberline: Le gouverneur de la banque ? Je crois que je ferais mieux de m'asseoir.
- Jacob: Ce n'est pas le moment. Cette crapule doit être en train d'accéder au coffre.
- Abberline: Peu importe comment vous entrerez, je ne veux rien savoir.
- Jacob: Bien sûr. Mais sais-tu comment on peut entrer ?
- Abberline: Cette banque protège les réserves d'or de l'Angleterre. C'est une forteresse soigneusement gardée. Il y a bien le directeur, Mr Osborne. Il est le seul à accéder librement au coffre. Vous le trouverez près de l'entrée. Ah oui, j'oubliais. Un homme est toujours de faction : il surveille la porte du coffre comme un vautour lorgne sur une charogne. S'il vous voit, il la refermera. Le capitaine des gardes, Gus Howard, connaît très bien Twopenny. Il est dans le coup... Mr Frye, faites preuve de discrétion. Le seul moyen d'inculper Twopenny est de le prendre sur le fait. Ne le mettez pas en danger, rien de théâtral. Il s'agit de la Banque d'Angleterre. Si vous avez des ennuis, je serai dans l'atrium... Déguisé.
Abberline s'en alla.
- Jacob: Twopenny ne quittera jamais ce coffre.
Jacob retrouva Abberline dans l'atrium.
- Abberline: Je vous préviens : un homme surveille le coffre. Il le fermera à la moindre anicroche !
Le seul à commander les gardes qui sont devant la porte est le directeur de la banque.
Mr Howard est le capitaine des gardes de Twopenny depuis des années. Il vous dira où le trouver. - Jacob: Merci.
Compris.
Entendu.
Jacob entra dans le grand hall de la banque.
- Jacob: Oh, superbe. Un tombeau digne de Twopenny.
- Guide: Dernier appel pour la visite ! Découvrez les rouages et les subtilités de cette merveille du commerce !
La visite de la banque va débuter ! Joignez-vous à notre groupe pour découvrir, comprendre et admirer les merveilles du monde de la finance !
Jacob pouvait se mêler aux visiteurs.
- Guide: Tout le monde est là ? Oui ? Oui. Magnifique. Commençons donc la visite.
Nous débuterons par le hall des caisses, le cœur de l'activité de la banque.
Par ici, s'il vous plaît !
La Banque d'Angleterre a été fondée en 1694. Elle est installée dans Threadneedle Street depuis 1734. Nous approchons de la célèbre rotonde. Construite en 1765, elle a été renforcée contre le feu et l'effondrement par Sir John Soane en 1794. - Visiteuse: Quelle merveille !
Jacob pouvait aussi suivre le directeur de la banque.
- Osborne: Je suis à vous dans un instant, Monsieur. Ah, ravi de vous revoir, Monsieur. Pardonnez-moi de vous avoir fait attendre.
- Client: Dieu merci, vous êtes là. Ces maudits Féniens ont fortement nui aux avoirs de ma banque en Irlande.
- Osborne: Allons, je vais vous emmener et vous verrez que tout est parfaitement en ordre.
Le client accompagna le directeur dans la salle des registres.
- Osborne: Vos comptes semblent impeccables, cher Monsieur. Je vais les faire reprendre dans nos registres. Avez-vous besoin d'autre chose ?
- Client: Non, merci.
Le client et le directeur ressortirent de la salle des registres.
- Osborne: Je vous remercie d'être venu, Monsieur. Bonne journée.
- Client: Lors de notre prochain dîner, je dirai au gouverneur à quel point vous m'avez été utile.
- Garde: Pourquoi Twopenny ne rentre pas chez lui pour laisser ça aux professionnels ?
C'est bientôt fini, j'espère.
Allez ! Dépêche-toi un peu !
Jacob attrapa le chef de la sécurité.
- Jacob: Où est Twopenny ?
- Howard: Pitié. J'ai une famille. Il est au coffre, à regarder ses précieux tableaux !
Jacob attrapa le directeur de la banque.
- Osborne: S'il vous plaît, Monsieur. Ne me faites pas de mal. Je vous aiderai. Qu'attendez-vous de moi ?
- Jacob: Une petite visite du coffre, pour commencer.
- Osborne: Par ici, Monsieur. C'est ici qu'on garde les registres.
Le directeur ouvrit les portes du coffre et laissa Jacob y pénétrer. Un des hommes de Twopenny avait fait tomber des liasses de billets.
- Twopenny: Allez, bande de lourdauds !
- Templier 1: Désolé. Ça ne se reproduira pas.
- Twopenny: Dépêchons ! Vous aurez votre part comme promis !
Vous aurez toute votre vie pour les comptes. Si vous restez en vie.
On comptera tout ça plus tard.
Nous devrions déjà avoir fini.
Plus vite !
Mr Starrick sera ravi de notre travail. - Templier 2: On va être riches !
- Templier 3: Vite ! Dépêchez-vous d'emmener ça !
Jacob se cacha derrière un tableau et attendit patiemment que Twopenny vienne l'examiner.
- Twopenny: Je vous vole maintenant ou j'attends un moment qui soit plus opportun ?
La reine sera clairement furieuse.
Ils ne servent à rien, à rester enfermés ici. Il faut les mettre au travail.
Je vais aller voir pourquoi c'est si long.
Soudain, Jacob taillada la toile avec son kukri et plongea sa lame secrète dans la gorge de Twopenny.
- Jacob: Vous ne volerez plus un seul shilling au peuple de Londres.
- Twopenny: Ces idiots dilapident leurs économies. Nous sommes les experts de l'investissement. Rien ne serait créé ou amélioré, rien ne sortirait de la boue sans notre sublime clairvoyance !... Nous sommes les créateurs de l'avenir. Ils en profitent à hauteur de ce qu'ils veulent.
- Jacob: C'est leur ville, pas la vôtre.
- Twopenny: Sans nos investissements, cette ville n'existerait pas.
Twopenny soupira et Jacob abandonna une pièce dans la main de sa cible.
- Jacob: Pour le passeur des morts.
Jacob essuya le sang de Twopenny à l'aide d'un mouchoir et s'échappa de la banque. Les cambrioleurs en firent de même, mais se heurtèrent à la police.
- Voleur 1: Au meurtre ! Au meurtre !
- Voleur 2: Dieu soit loué, la police ! Nous sommes sauvés !
La police passa les menottes aux voleurs.
- Abberline: Arrêtez-les tous pour avoir volé le peuple d'Angleterre ! La Banque d'Angleterre est fermée jusqu'à nouvel ordre.
Dans son bureau, Starrick recevait James Brudenell.
- Brudenell: Notre monnaie est la risée de tous. L'inflation galope. Et Twopenny a été victime d'un meurtre brutal.
- Starrick: Pourtant, le Parlement ne fait rien.
- Brudenell: La loi ne passera pas, Monsieur. Disraeli ne sera bientôt plus qu'un souvenir. Tout est arrangé, je le jure sur mon honneur.
- Starrick: Votre honneur ne pèse pas bien lourd.
- Brudenell: Comment osez-vous, Monsieur ?
- Starrick: Les pauvres de cette ville ont assez souffert. Je viens d'accorder à tout mon personnel une augmentation pour contrer l'inflation.
- Brudenell: Quoi ?
- Starrick: Si je le pouvais, j'approvisionnerais tout Londres. Alors que vous...
Starrick sortit un couteau de son tiroir.
- Starrick: Vous vous contentez de rester assis dans votre club à lancer des promesses que vous ne pouvez honorer. Votre famille, en revanche... Je me demande combien elle paierait pour que votre nom ne figure pas dans les journaux ? Autant que Disraeli offrirait pour vous faire châtrer, ne croyez-vous pas ? Mais soyons généreux : pourquoi se limiter à une chose quand on peut tout avoir ? Alors qu'en dites-vous, dois-je passer à l'acte ?
Starrick menaça de son couteau l'entrejambe de Brudenell, avant de le ranger.
- Starrick: C'est bien ce que je pensais. Le Parlement doit être libre de gouverner. Sans entraves. Mais suis-je fait comprendre ? Je ne vous retiens pas.
Conséquences[]
Jacob assassina Philip Twopenny. Plus tard, Starrick donna l'ordre à l'un de ses subordonnés d'empêcher l'instauration de la loi sur la Collusion.