Au fond du trou est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Description[]
Après avoir été expulsé de la Confrérie des Assassins, Arno se replia à Versailles, et noya son chagrin dans l'alcool.
Dialogue[]
Plusieurs mois suivant son exclusion, Arno rentra à la maison de la Serre à Versailles. Les cloches de l'église le réveillèrent au lendemain d'une longue nuit d'ivresse. Arno ramassa une bouteille de vin, mais elle était vide.
- Arno: Bon sang.
Arno jeta la bouteille et fouilla ses poches en quête de sa montre, mais elle avait disparu.
- Arno: Non. Non, non !
Arno retourna la pièce de fond en comble.
- Arno: Où est-elle ?
Arno remarqua un tonnelet de vin.
- Arno: Brasserie Garceau. Mais quand... hier soir ?
Arno repensa à ce qui s'était passé douze heures auparavant. Il avait essayé de d'entrer dans une brasserie, mais l'accès lui avait été refusé.
- Gérant: Fiche le camp d'ici !
- Arno: Mais...
- Gérant: Dehors ! Tu as causé assez d'ennuis pour ce soir !
Le gérant ferma la porte de son établissement.
- Arno: Très bien. Alors dans ce cas, j'irai trouver du vin ailleurs.
Sous l'emprise de l'alcool, Arno découvrit un autre tonnelet à proximité et le rapporta chez les de la Serre. La vision prit alors fin.
- Arno: C'était la nuit dernière. Je l'ai peut-être laissée là-bas.
Arno quitta la demeure.
- Habitants: Cette crapule de La Touche...
Maudit soit La Touche...
La Touche...
La Touche... Si je tenais ce chien... - Arno: On dirait que des gens se sont battus.
Arno retourna à la brasserie.
- Gérant: Oh, Seigneur, non, pas toi. Tu n'as pas causé assez de dégâts hier soir ?
- Arno: Non, c'est juste que... La montre de mon père. Vous ne l'auriez pas vue ?
- Gérant: Non, je n'ai rien vu. Si tu allais demander à l'un des quatre gars avec qui tu t'es battu ?
Arno songea encore à la nuit passé, et se rappela avoir vidé une bouteille dans la brasserie, avant qu'un bandit ne le bouscule.
- Bandit 1: Fais attention !
Arno s'apprêta à l'attaquer, armé de sa bouteille, mais le gérant l'en empêcha.
- Gérant: À ta place, je ne ferais pas ça, mon gars.
- Arno: La ferme, le vieux.
Arno fracassa la bouteille sur la tête du bandit, et dut affronter ses complices. L'un d'entre eux finit par assommer Arno en lui écrasant une chaise sur l'arrière du crâne. Les bandits le jetèrent hors de la brasserie et un homme prit sa montre, qui était tombée par terre. La vision prit fin, et Arno reconnut l'un d'entre eux endormi sur une table de la brasserie.
- Arno: Toi.
- Bandit 1: Euh...
- Arno: Dis-moi où est ton chef ?
- Bandit 1: Ah, diable.
Le bandit détala par la fenêtre.
- Arno: Non, reviens ici !
Arno poursuivit le bandit et le plaqua au sol.
- Arno: Où est-il ?
- Bandit 1: Au palais ! Ils sont au palais !
- Arno: Merci.
Arno assomma le bandit, et infiltra le palais de Versailles.
- Bandit 2: Quel butin !
- Bandit 3: Emportez tout, les gars !
- Bandit 4: C'est mieux que les fermiers et leurs pièces en cuivre !
- Bandit 5: Regardez ça ! Même les pots de chambre sont en or !
Arno eut une vision de lui et d'Élise la nuit de l'assassinat de François de la Serre.
- Élise: On dirait que tu as causé une belle agitation.
- Arno: Que veux-tu que je te dise ? Tu as toujours eu une mauvaise influence.
- Élise: C'est toi qui déteins sur moi.
- Bandit 5: Je prends l'argenterie !
- Bandit 6: Alors, content d'être venu, hein ?
- Bandit 7: Tudieu ? C'est du vison ?
- Bandit 8: Ça m'en a tout l'air.
Arno eut une vision de lui et de son père.
- Arno: Ne puis-je pas venir avec vous, père ?
- Charles: Courage, mon garçon. Tu vas m'attendre ici et je reviendrai quand cette aiguille sera en haut.
Et, Arno... Pas "d'exploration", compris ? - Arno: Oui, père.
Arno localisa le chef des bandits dans la cour d'honneur du palais, entouré d'un bon nombre de ses hommes. Arno s'en prit à eux.
- Chef des bandits: Nom de Dieu... Tu veux quoi,toi ?
- Arno: Ma montre.
- Chef des bandits: Ah, non, ça va pas recommencer...
- Arno: Rends-la-moi !
- Chef des bandits: Je l'ai pas, ta satanée montre !
- Arno: Menteur !
- Chef des bandits: Va-t'en, gamin !
Arno élimina le chef des bandits et ses hommes. Malheureusement, il ne parvint pas à retrouver sa montre sur son cadavre. Frustré, il s'assit sur les marches du palais.
- Élise: Arno ?
Élise rendit sa montre à Arno.
- Élise: Tu es dans un sale état.
- Arno: Et toi, tu es venue me demander quelque chose.
- Élise: Comment tu peux dire ça après avoir disparu de cette façon !
- Arno: Tu m'as bien fait comprendre que tu n'avais plus besoin de mes services.
- Élise: Non ! Je t'interdis de me parler comme ça !
- Arno: Que veux-tu que je te dise, Élise ? "Pardonne-moi de ne pas t'avoir laissée mourir" ? "Désolé de tenir davantage à toi qu'à la mort de Germain" ?
- Élise: Je croyais qu'on désirait la même chose.
- Arno: Ce que je désirais, c'était toi ! Je n'oublierai jamais que c'est ma négligence qui a causé la mort de ton père. Tout ce que j'ai fait depuis, c'était pour réparer cette erreur. Et éviter qu'elle se reproduise. Tu n'es sûrement pas venue ici sans raison. Alors, que veux-tu ?
- Élise: Paris est en train de se déchirer. Germain a conduit la Révolution dans les abîmes de la décadence. Les guillotines opèrent quasiment jour et nuit.
- Arno: Et qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?
- Élise: L'homme que j'aime n'aurait jamais posé cette question. Tu vaux mieux que ça. Je rentre à Paris... Tu viens avec moi ?
- Arno: Je dois d'abord régler une dernière chose.
- Élise: Très bien. Je vais nous trouver un moyen de transport. Fais attention à toi. Ne te fais pas prendre.
Conséquences[]
Après s'être retiré à Versailles suite à son expulsion de la Confrérie, Élise le persuada de reprendre leur mission.