Les Assassins français constituent la branche française de la Confrérie des Assassins. Ils sont réputés pour avoir tenté en vain d'anéantir définitivement les Templiers, et d'avoir évité que leurs éternels ennemis n'infiltrent la Cour royale. Tout au long de son histoire, la branche française de la Confrérie est réputée comme étant l'une des plus puissantes et influentes de toutes.
Histoire
XIVe siècle
Au début du XIVe siècle, les Assassins manipulèrent leur roi Philippe le Bel, dans le but de provoquer la destruction totale des Templiers. Ainsi, en 1307, le Mentor Guillaume de Nogaret - Inquisiteur royal - et le Maître Assassin Thomas de Carneillon manipulèrent l'Église représentée par le pape Clément V et le roi qui se retournèrent contre les Templiers, alors qu'ils étaient leurs anciens alliés, et mirent presque fin à leur existence, en arrêtant la majorité des moines guerriers de France. Les autres Templiers en Europe furent dissous et durent se fondre dans d'autres Ordres. Le Grand Maître des Templiers, Jacques de Molay, ainsi que soixante de ses hommes, périrent sur le bûcher, et firent disparaître leur Ordre publiquement. Jacques fut exécuté en 1314. Les Assassins en Europe profitèrent d'une décennie pour favoriser leur expansion mais certains avaient des doutes quant à la disparition totale de leurs ennemis, comme Thomas[1].
Néanmoins, les Assassins ignoraient que neuf Templiers avaient secrètement continué leur travail dans la clandestinité, l'Ordre renaissant plus fort[2].
Guerre de Cent ans
Durant la Guerre de Cent Ans, il était question pour la Confrérie française de légitimer et mettre sur le trône le dauphin Charles VII, leur pion, pour éviter que Henri V d'Angleterre et après sa mort son fils Henri VI ne soient sur le trône de France. Cette situation aurait permis aux Templiers, nombreux sur les îles britanniques, de revenir s'implanter en force dans le pays. Yolande d'Aragon, reine et secrètement Mentor de la Confrérie, veilla avec ses forces et son influence à ce que ça n'arrive pas, notamment en soutenant Jeanne d'Arc, qui en 1429 permis des exploits militaires en faveur des Français et aussi de légitimer incontestablement Charles qui fut sacré souverain en la cathédrale de Reims en juillet 1429[3].
XVIe siècle
Au début du XVIe siècle, lorsque le roi Louis XII quitta Paris et se disputa Naples avec Ferdinand II, il y laissa des ministres étrangers. Ces hommes avaient été achetés par les Borgia, et avaient pris pour cible le réformateur religieux Érasme.
Afin de fuir la peste qui ravageait le pays, Érasme décida d'engager une voiture, mais des Templiers se déguisèrent en voyageurs et lui proposèrent de monter avec eux. Sachant Érasme en danger, les Assassins français, aidés par une équipe d'apprentis italiens sous les ordres d'Ezio Auditore da Firenze, les poursuivirent jusqu'à tuer tous les gardes. Après avoir sauvé Érasme, il leur apprit que les Templiers détenaient un autre Assassin.
Par la suite, les Assassins partirent à la recherche de leur frère d'armes, qui avait été capturé par des Templiers au service des Borgia. Un groupe d'Assassins italiens de Rome envoyés par Ezio Auditore reçurent des informations de la part de ministres corrompus à propos de sa localisation, et prirent pour cible l'archevêque Georges d'Amboise, afin de l'interroger. Il leur révéla l'identité des ministres alliés aux Templiers, que les Assassins s'empressèrent de tuer.
Enfin, les Assassins Italiens secoururent l'Assassin Français détenu dans un manoir, mais il succomba à ses blessures. Toutefois, il avait été assez fort pour n'avoir révélé aucune information sous la torture – uniquement des fausses. Il dit également à ses Frères de s'intéresser aux Orsini, qui étaient aliiés aux Templiers.[4][5]
En 1511, Louis XII se lassa des menaces de sécession de la part de Marseille, motivée par les Assassins Français, et ordonna à son armée de les bannir de la ville. Avec l'aide des Assassins ottomans de Constantinople, les Assassins Français parvinrent à repousser ses hommes, sans usage d'aucune violence.[6]
Inquisition en France
Au XVIe siècle, les Assassins Florine et Nicodémus dérobèrent le Suaire d'Éden des Templiers.[7]
XVIIIe siècle
Au cours de l'implication de la France durant la Guerre d'indépendance des États-Unis, l'Assassin William de Saint-Prix fut envoyé dans les Colonies[8].
La France connut ses propres troubles dans les deux dernières décennies du XVIIIe siècle. En 1789 la Révolution éclata et les Assassins eurent fort à faire pour percer à jour les complots des Templiers qui cherchaient à instaurer leur Nouvel Ordre Mondial. Parmi eux, l'Assassin Arno Dorian opéra pendant cette période de grands troubles[1].
Membres notables
Autres membres
- Mireille
- Louis-Dominique Cartouche
- Cartouche II
- Cartouche III
- Maréchal
- Julie d'Aubigny
- Louis-Joseph d'Albert de Luynes
- Boulier (traître)
- François Auverlot
- Pierre Gard
- Couillaud
Galerie
- ↑ 1,0 et 1,1 Assassin's Creed: Unity
- ↑ Assassin's Creed: Revelations — Dossiers D'Abstergo
- ↑ Assassin's Creed: Heresy
- ↑ Assassin's Creed: Brotherhood – Contrats de recrues
- ↑ Assassin's Creed: Project Legacy – Contrats
- ↑ Assassin's Creed: Revelations – Défense méditerranéenne
- ↑ Assassin's Creed Fragments: Les sorcières des Landes
- ↑ Assassin's Creed III – Histoire d'Abstergo
|
|
|
|
|