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« Laa shay'a waqi'un moutlaq bale kouloun moumkine. »
– "Rien n'est vrai, tout est permis", le Credo des Assassins du Levant.[src]

Les Assassins du Levant, également nommés Hashashins, constituaient la Confrérie des Assassins basée dans la région du Levant, c'est-à-dire l'actuel Proche-Orient. C'était la branche de l'Ordre la plus influente au cours du Bas Moyen Âge.

Combattant leurs ennemis jurés au cours des Croisades, les Templiers, les Hashashins se montraient plus publics que les autres branches des Assassins. Basés dans leur forteresse de Masyaf, les Assassins se sont ainsi faits souvent attaqués par les Croisés tout comme par les Sarrasins.

Dirigé par Altaïr Ibn-La'Ahad, l'Ordre fut entièrement réformé. De nouvelles techniques, règles et restrictions apparurent alors. Grâce au pouvoir de la Pomme d'Éden, les Assassins purent se répartir dans le monde entier, et la Confrérie du Levant enfanta de nombreuses guildes.

Histoire[]

Attaque sarrasine sur Masyaf[]

« Son Excellence souhaite vous informer qu'à moins que vous n'accédiez à la demande [de paix] de Sa Majesté, une force armée demeurera à Masyaf. Il tient également à souligner que sa patience survivra sans aucun doute à vos réserves de nourriture. »
– Shihab Al'din à Al Mualim, lors de la négociation.[src]

Avant 1176, les Assassins du Levant étaient encore sous le strict contrôle de leur Mentor, Rashid ad-Din Sinan, surnommé Al Mualim.[1]

En 1176 toujours, Masyaf fut assiégée par les Sarrasins, en réponse d'un assassinat manqué de leur chef Saladin. Al Mualim envoya discrètement Ahmad Sofian dans le camp ennemi, et il les informa de leur position. Le Maître Assassin Umar Ibn-La'Ahad l'infiltra cette fois de nuit et y laissa une dague accompagnée d'un message. Cependant, le chef des Sarrasins se réveilla et alerta les gardes. Umar s'enfuit, et dut tuer un noble Sarrasin dans le feu de l'action.[1]

Le lendemain, Saladin et un grand nombre de ses hommes quittèrent Masyaf, et Shihab Al'din, l'oncle de Saladin et son second, se rendit à Masyaf afin d'y proposer un pacte. Les Sarrasins rendraient l'espion – Ahmah Sofian – qu'ils avaient capturé et torturé, et leur révéla le nom d'Umar, en échange de la vie de ce dernier qui avait pris la vie du Sarrasin. Contre la volonté d'Al Mualim, Umar accepta l'offre, et les Sarrasins quittèrent Masyaf avec la tête décapitée d'Umar.[1]

Attaque des Templiers sur Masyaf[]

« Tes heures sont comptées, vieil homme. Dis-moi ce que tu sais sur la relique ! Dis-moi où tu la cherches ! C'est un faible prix à payer pour conserver tout ce que tu as construit ici, non ? »
– Haras à Al Mualim durant le siège, 1189.[src]
ACR Le gardien du Mentor 5

Les Assassins affrontant les Templiers dirigés par Haras

En 1189, Al Mualim – qui conspirait secrètement avec les Templiers – prévoyait de retrouver un Fragment d'Éden, un artefact de la Première Civilisation. Cette rumeur attira l'attention du Templier Haras, qui était auparavant avec les Assassins. Ce dernier réussit à capturer Masyaf, Al Mualim et d'autres Assassins, et tenta de soutirer des informations à Al Mualim. Altaïr Ibn-La'Ahad, fils d'Umar, chevaucha pour Masyaf et ordonna à Abbas Sofian – un ami devenu rival – de repousser les Croisés jusqu'au précipice, alors qu'Altaïr irait directement à la forteresse, espérant sauver Al Mualim.[2]

Altaïr dut escalader la citadelle car la herse était baissée, et après s'être frayé un chemin sur les remparts, il assassina Haras depuis les hauteurs, et sauva Al Mualim. Altaïr fut élevé au rang de Maître Assassin, tout comme son père, mais il se montra arrogant et commença à ignorer les préceptes du Credo de l'Assassin, et Abbas commença à le haïr de plus en plus.[2]

Découverte de la Pomme d'Éden[]

« Je t'ai envoyé toi, le meilleur de mes hommes, accomplir une mission d'une importance capitale plus que toute autre. Et tout ce que tu me rapportes, ce sont de piètres excuses ? »
– Al Mualim à Altaïr, au sujet de l'échec de sa mission.[src]
Salomon assassins arche alliance

Altaïr, Kadar et Malik face à l'Arche d'Alliance abritant la Pomme d'Eden

En 1191, Altaïr et les deux frères Malik et Kadar Al-Sayf furent envoyés récupérer la Pomme d'Éden dans les ruines du Temple de Salomon de Jérusalem. Dans les souterrains, Altaïr tua un innocent et viola un premier précepte du Credo. En avançant, ils firent face à Robert de Sablé, le Grand Maître de l'Ordre des Templiers, et Altaïr oublia leur objectif qui était de retrouver la Pomme et en voulant sauter sur l'occasion, s'en prit directement à lui. Altaïr viola donc un deuxième précepte : "se cacher à la vue de tous". Alors qu'il s'était jeté sur lui, de Sablé le repoussa contre un mur qui s'écroula et barra la route à Altaïr.[3]

Les frères Al-Sayf furent désormais seuls face aux Templiers. Kadar y laissa la vie tandis que Malik fut grièvement blessé au bras, qui dut ensuite être amputé. Néanmoins, toujours en vie, il parvint à fuir le Temple de Salomon et à rapporter l'artefact à Masyaf. Mais Altaïr avait déjà violé le troisième et dernier précepte du Credo, et le plus important : "ne jamais compromettre la Confrérie".[3]

Cependant, bien qu'ils n'étaient pas rentrés ensemble, les Templiers les avaient suivis et ils attaquèrent de nouveau la citadelle. Altaïr, désormais coupable de la mort de nombreux Assassins et civils, gravit la tour de guet faisant face à la grande porte et fit tomber un amas de troncs d'arbre sur les Templiers en contrebas, qui furent contraints de fuir.[3]

Altaïr fut puni pour son arrogance et sa négligence du Credo. Déchu de son rang, Al Mualim lui offrit une chance de se racheter en ôtant la vie à neuf Templiers se trouvant en Terre Sainte, Croisés comme Sarrasins.[3]

Trahison d'Al Mualim[]

Altaïr: "Votre plan n'est rien d'autre qu'une illusion. Forcer les hommes à aller contre leur volonté."
Al Mualim: "Est-ce vraiment moins réel que les fantômes que poursuivent les Sarrasins et les Croisés en ce moment ? Que la lâcheté de leur prétendus dieux pour lesquels les hommes vont jusqu'à s’entre-tuer ? Ils vivent déjà dans l'illusion. Je leur en propose une autre. Une autre moins sanglante."
– Altaïr et Al Mualim au sujet de la trahison de ce dernier, 1191.

En l'absence d'Altaïr, Al Mualim examina la Pomme, qui avait commencé à le corrompre. Quand Altaïr tua sa neuvième et dernière cible – Robert de Sablé – lors de la bataille d'Arsouf, des mois après le début de sa quête, le Grand Maître lui révéla qu'Al Mualim avait comploté avec les Templiers pour son propre intérêt, mais qu'il l'avait trahi lui aussi.[3]

Pendant ce temps, Al Mualim s'était servi de la Pomme pour contrôler l'esprit des habitants de Masyaf, les forçant à se plier à sa volonté. Altaïr, de retour d'Arsuf et déjà devant l'imposante citadelle hantée par la Pomme, retrouva Malik Al-Sayf et quatre de ses hommes, non affectés par le pouvoir de la Pomme. Tandis que l'Assassin handicapé repoussait les pantins d'Al Mualim, Altaïr confronta le "Vieil homme de la Montagne" dans la cour de Masyaf, surnommée le "Paradis".[3]

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Al Mualim contrôlant Altaïr grâce à la Pomme

Maîtrisé par les pouvoirs de la Pomme, Al Mualim obligea Altaïr à combattre des clones de ses neuf cibles. Les ayant décimées une par une, Al Mualim rejoignit Altaïr dans le "Paradis" accompagné de huit de ses clones. Altaïr restait encore victorieux, et Al Mualim lui raconta l'histoire de l'artefact et de ses pouvoirs, avant de faire face à Altaïr homme à homme. Malgré l'utilisation de la Pomme, Altaïr parvint à tuer son Mentor. Désirant détruire la Pomme, Altaïr ne put que se délecter de la beauté de l'artefact et décida de l'examiner d'abord.[3] Altaïr renvoya Malik à Jérusalem pour qu'il apporte la nouvelle de la mort de leur Mentor, tandis que lui-même incendia le corps sans vie d'Al Mualim pour être sûr de sa mort, contrairement aux lois imposées par les Hashashins.[2]

Guerre civile[]

« Il est trop tard pour ressasser le passé. Nous devons décider quoi faire de cette arme ! »
– Altaïr à Abbas pendant la guerre civile.[src]
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Altaïr brûlant la dépouille d'Al Mualim

En portant le corps d'Al Mualim vers un bûcher à l'extérieur de la citadelle, Altaïr retrouva Abbas, qui l'insulta de traître. Il refusa de se soumettre à l'idée que son Mentor ait pu trahir les Assassins, et convainquit quelques Assassins à se lever contre Altaïr après qu'il ait brûlé le cadavre d'Al Mualim. Une courte guerre civile se déclencha, et Abbas poussa Altaïr de l'escarpement sur lequel ils étaient perchés, avant de courir récupérer la Pomme. Les deux groupes se firent face, mais Altaïr n'en blessa aucun, car il espérait gagner leur confiance.[2]

Ayant volé la Pomme, Abbas grimpa en haut de la tour de guet mais il remarqua qu'il était incapable d'utiliser ses pouvoirs, et le Fragment commença à drainer toute son énergie et celle des Assassins à proximité. Altaïr, qui semblait moins affecté, escalada la tour et sauva Abbas avant qu'il ne meure.[2]

Avec le temps, Altaïr ordonna à ses hommes les plus loyaux, comme Malik, de ne blesser aucun rebelle. Il leur prouva la trahison d'Al Mualim et qu'il était capable de mener la Confrérie. Il reçut alors le titre de Mentor, et devint le chef des Hashashins.[1]

Reconstruction et expansion[]

« Nous agissons dans l'intérêt du peuple, pas pour préserver nos coutumes. [...] Ce sera en quelque sorte notre renaissance. »
– Altaïr, à propos de reconstruire la Confrérie.[src]
The codex

Le Codex d'Altaïr

Désormais dirigés par Altaïr, les Hashashins entrèrent dans un âge de renouveau et de prospérité. Les règles et restrictions imposées par Al Mualim furent écartées, car Altaïr pensait qu'elles n'étaient plus appropriées aux objectifs des Assassins. Parmi ces règles figuraient l'amputation de l'annulaire et l'interdiction d'éprouver quelconque émotion pour ses enfants. La majeure partie des pensées et inventions du jeune Mentor fut documentée dans son Codex, qu'il rédigea le long de sa vie.

Avec l'aide de Malik, Altaïr inventa de nouvelles techniques d'assassinat : l'assassinat aérien, depuis une cachette, et depuis une corniche. Altaïr permit l'utilisation du poison, qui résulta en la création de la lame empoisonnée, d'une nouvelle lame qui ne nécessitait plus l'amputation de l'annulaire, ainsi que la double lame.[2]

Altaïr renforça la présence des Assassins en Terre Sainte, jusqu'à en envoyer à Chypre, après qu'il y soit allé lui-même. Il étendit la Confrérie jusqu'à Constantinople, où ils furent repoussés par la Quatrième Croisade.[1]

L'avancée de l'influence des Assassins fut aussi ralentie par les conquêtes de Gengis Khan en 1217. Cette même année, Altaïr, sa femme Maria et son fils Darim partirent pour la Mongolie, en laissant la Confrérie entre les mains de Malik.[1]

Déclin de la Confrérie du Levant[]

Mukhlis: "Il prend notre argent sans rien donner en retour, alors qu'autrefois la citadelle était le cœur de notre communauté. C'est d'elle que venait notre force..."
Altaïr: "Et qui vous protégeait."
Mukhlis: "Cela aussi, oui. Tous ces bienfaits ont disparu avec vous, Altaïr, pour être remplacés par la corruption et la crainte."
– Altaïr et un villageois de Masyaf.

En l'absence d'Altaïr, Abbas commença à renforcer la Confrérie, et prit certains Assassins faibles d'esprit sous son aile, notamment l'un des plus violents, Swami, son futur homme de main.[1]

En 1225, Abbas lui demanda de tuer le second fils d'Altaïr, Sef, et de placer l'arme du crime sur le lit de Malik. Malik fut puni de meurtre et emprisonné dans le donjon de la forteresse. Avec les morts de Malik et de Sef, Abbas put organiser un conseil à propos de la direction de l'Ordre, mais seulement avec ses hommes et lui à sa tête.[1]

Deux années plus tard, Altaïr et sa famille furent de retour, ayant réussi à tuer le chef des Mongols avec l'aide de l'Assassin mongol Qulan Gal. Accueilli par Swami en personne, il leur dit que Sef était à Alamut, et que Darim était parti le rejoindre. Altaïr et Maria, accompagnés de Swami, en se rendant au "Paradis", apprirent la mort de Sef, l'emprisonnement de Malik et la création d'un nouveau conseil. Altaïr ne crut pas en la culpabilité de Malik, le sauva de sa prison et apprit la vérité. Il laissa Malik dans sa chambre, et Altaïr et Maria firent face à Abbas.[1]

Mortmaria

Altaïr tenant Maria dans ses bras pour la dernière fois

Abbas lui demanda la Pomme, et Altaïr accepta. Swami alla la récupérer, disant que Sef était mort en pensant que son père avait planifié son assassinat, et Altaïr, ivre de colère, se servit de la Pomme et Swami s'auto-mutila, et Maria, qui tentait d'arrêter Altaïr fut tuée par la folie de Swami. Altaïr fut contraint de s'enfuir et retrouva son fils Darim. Tous deux s'échappèrent de Masyaf[2] et s'exilèrent à Alamut.[1]

Abbas révoqua le conseil,[1] et usurpa le titre de Mentor,[2] devenant l'unique dirigeant de l'Ordre.[1] Sous le règne d'Abbas, l'Ordre devint corrompu, s'éloignant du concept des Assassins. On n'entraîna plus les Assassins, la cour de la citadelle se vida de toute forme de vie, silencieuse. Ils s'allièrent avec des bandits de la région et maltraitèrent les habitants pour le plaisir, et leur imposèrent des taxes. Ceux qui ne payaient pas leur impôt étaient battus ou bannis du village.

Quelques villageois et Assassins répugnaient Abbas cependant, dans l'espoir que l'Ordre redevienne ce qu'il fut auparavant. Ils restèrent fidèles au Credo, comme le fils de Malik, Tazim Al-Sayf.[1]

Mort de Abbas

Altaïr recueille les dernières paroles d'Abbas

Après vingt ans d'exil, Altaïr revint à Masyaf et sauva la vie à un marchant du nom de Mukhlis. En gagnant la confiance des habitants et Assassins, il se rendit à la citadelle de Masyaf, confrontant Abbas et ses adeptes. Sans avoir recours à la violence, Altaïr fit face à Abbas et, en utilisant sa nouvelle invention qu'il avait créée à Alamut – le pistolet caché, il tua Abbas et libéra l'Ordre de son emprise tyrannique.[1]

Altaïr fut de nouveau accueilli en tant que Mentor et ramena la Confrérie à son état initial, tout en se lançant dans la construction d'une bibliothèque sous la citadelle.[1]

Dissolution de Masyaf[]

« Altaïr avait décidé que la base de Masyaf devait disparaître, et il avait fait retirer du mât le drapeau des Assassins. Selon lui, les membres de l’Ordre devaient se mêler au monde. Ils devaient opérer au niveau du peuple, et non plus en surplomb. »
– Niccolò Polo dans son journal, La Croisade secrète, 1258.[src]
AltaïrCodexNiccolòPolo

Altaïr léguant le Codex à Niccolò Polo

Grâce aux efforts d'Altaïr, les négligences d'Abbas furent réparées. Cependant, peu d'années plus tard, Altaïr décida de scinder les Assassins de Masyaf, en remarquant que la forteresse de Masyaf était devenue un signe d'arrogance.[2] Il voulait que l'Ordre devienne une organisation mondiale, travaillant avec le peuple et pour le peuple. Au retour de Darim qui était parti en Europe, il invita Niccolò et Maffeo Polo en 1257.[1]

Ils furent formés comme des Assassins, dans l'espoir de bâtir de nouvelles guildes au cours de leur périple. En août 1257, Masyaf fut prise d'assaut par les Mongols, qui avaient déjà détruit les autres forteresses Assassines de la région l'année précédente, sous les ordres de Hülagü Khan. Après un mois d'entraînement, les Polo firent leurs adieux à Altaïr et Darim, emportant le Codex et les cinq clés de la bibliothèque d'Altaïr avec eux.[1][2]

Atlaïr pomme bibliotheque

Altaïr mettant la Pomme en sécurité.

De retour à l'intérieur, Darim se prépara pour son départ pour Alexandrie, en prenant les derniers livres de Masyaf avec lui. Il quitta son père devant la porte scellée de la bibliothèque. Altaïr s'enferma dans le sanctuaire, plaça la Pomme sur son piédestal et enregistra sa sixième et dernière mémoire dans le Sceau, avant de s'éteindre paisiblement.[1][2]

Par la suite, le quartier général des Hashashins déménagea à Jérusalem, une des plus grandes villes de la région. En 1511, ils étaient dirigés par un certain Mujir, et étaient en guerre contre les Mamelouks. Avec l'aide des Assassins ottomans de Constantinople, menés par Ezio Auditore da Firenze, le Mentor des Assassins italiens, les Hashashins parvinrent à sécuriser leur guilde.[2]

Membres notables[]


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