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Cette page concerne le Mentor des Assassins du Levant. Vous recherchez peut-être l'Assassin du XVIIIe siècle.
« J'ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie. J'ai compris que cela aussi, c'est la poursuite du vent. Car avec beaucoup de sagesse, on a beaucoup de chagrin. Et celui qui augmente sa science, augmente sa douleur. »
Al Mualim citant la Bible, 1191.[src]

Rachid ad-Din Sinan (1135 – 1191) dit Al Mualim (en français : Le Mentor) et surnommé le Vieil Homme de la Montagne fut, de 1163 à sa mort en 1191, le Mentor de la Confrérie des Assassins du Levant établie à Masyaf, et le tuteur de son futur successeur, Altaïr Ibn-La'Ahad.[1]

Son désir de posséder une Pomme d'Éden l'obligea à côtoyer l'Ordre des Templiers, ses ennemis jurés. Malgré sa trahison, Al Mualim fut un bon Mentor et ses enseignements et travaux furent bénéfiques à l'Ordre jusqu'à la découverte de sa trahison en 1191[1].

Lorsque le Grand Maître des Templiers, Robert de Sablé, découvrit la Pomme d'Éden du Temple de Salomon en 1191, Al Mualim envoya alors son meilleur disciple, Altaïr Ibn-La'Ahad, voler son trésor. Mais la mission faillit se solder par un échec. Altaïr refusa d'appliquer le Credo des Assassins et provoqua sans vouloir le siège de Masyaf par Robert de Sablé. La Pomme fut tout de même récupérée par Malik Al-Sayf, l'un des condisciples d'Altaïr. Al Mualim le récompensa et rétrograda Altaïr au rang de novice. Il lui fit comprendre que le seul moyen de racheter son honneur était d'éliminer neuf cibles ayant commis les pires atrocités durant les croisades. Le chef des Assassins convainquit Altaïr que s'il ramenait la paix en Orient, il finirait par trouver la paix intérieure[1].

Altaïr découvrit finalement que ses cibles étaient d'influents Templiers unis pour conquérir la région. Il crut en sa mission jusqu'à ce qu'il apprenne par sa dernière cible, Robert de Sablé, qu'Al Mualim avait comploté avec les Templiers et qu'il se servait de lui pour éliminer tous ceux susceptibles de convoiter la Pomme d'Éden. Altaïr revint à Masyaf pour affronter son maître, mais Al Mualim avait déjà utilisé la Pomme pour soumettre le peuple à sa volonté. Cela n'empêcha pas Altaïr de le tuer et de lui succéder à la tête de la Confrérie des Assassins[1].

Biographie[]

Jeunesse[]

ACM Al Mualim

Al Mualim étant jeune

Al Mualim devint Mentor en 1163 et dirigea la Confrérie des Assassins du Moyen-Orient depuis Masyaf, en Syrie. Alors que la lutte entre les Croisés et les Sarrasins semait la violence dans l'Orient, Al Mualim prêchait que la paix devait être cultivée dans le monde extérieur aussi bien qu'au plus profond des êtres. Il était persuadé que certaines personnes étaient irréversiblement corrompues, qu'elles menaçaient la paix et qu'elles méritaient de mourir. Les Assassins fidèles à ses enseignements étaient donc aussi bien des agents de paix que de destruction[2]. Al Mualim les chargeait d'éliminer tous ceux qui se révélaient trop malfaisant pour mériter de vivre[3].

Premier siège de Masyaf[]

En 1176, Salah ad-Din et son armée sarrasine mirent le siège devant la Forteresse de Masyaf. Pour y remédier, Al Mualim envoya le Maître Assassin Umar Ibn-La'Ahad infiltrer le camp des Sarrasins pendant la nuit[2].

Umar fut chargé de délivrer un avertissement à Salah ad-Din, d'après les informations recueillies par un espion qui avait infiltré le camp. La mission fut un succès, et Umar déposa un message et une plume dans la tente du chef des Sarrasins. Malheureusement, durant sa fuite, il fut contraint de tuer un noble, pour éviter d'être capturé[2].

L'avertissement fonctionna, car Salah ad-Din quitta le camp le lendemain, laissant le contrôle des opérations à son oncle et second Shihab Al'din. Ce dernier s'approcha de la forteresse en vue de négocier le départ des troupes à la seule condition que le meurtrier du noble soit puni et exécuté. De plus, il connaissait le nom du tueur en raison de l'emprisonnement de l'espion Ahmad Sofian, qui avait craqué sous la torture et divulgué le nom de son complice. Un billot fut amené, sur lequel se trouvait Ahmad, et Shihab exigeait qu'Umar prenne sa place. D'abord réticent à l'idée de sacrifier un de ses meilleurs hommes, Al Mualim finit par céder. Après l'exécution d'Umar, les Sarrasins quittèrent Masyaf[2].

Formation d'Altaïr et Abbas[]

« Altaïr, je t'ai vu devenir un homme en si peu de temps que cela me remplit à la fois de chagrin et de fierté. Tu suis les traces de ton père comme si c'était lui qui te guidait. »
– Al Mualim sur la formation d'Altaïr, 1189[src]
ACR Le gardien du Mentor 11

Al Mualim parlant avec Altaïr

Incapable de supporter la honte subie par la mort d'Umar, Ahmad se trancha la gorge devant le jeune fils d'Umar, Altaïr. Le jeune garçon, profondément choqué, en informa Al Mualim, qui cacha le corps et ne divulgua pas le suicide, et fit promettre à Altaïr de ne jamais révéler ce secret. Il décida également qu'il allait à présent être formé avec le fils d'Ahmad, Abbas Sofian. Il servit de professeur aux deux jeunes garçons et leur enseigna l'art de la Confrérie[2].

Malgré l'ordre d'Al Mualim, Altaïr révéla le sort de son père à Abbas une nuit. Lors de l'entraînement suivant, Abbas demanda à l'instructeur Labib s'ils pouvaient utiliser de véritables épées plutôt que les épées en bois traditionnellement utilisées. Très content de l'initiative, Labib autorisa Abbas et Altaïr à s'affronter amicalement en utilisant les vraies épées. Mais au lieu de procéder à l'entraînement normalement, Abbas attaqua violemment Altaïr au point de mettre en danger sa vie. Al Mualim fut contraint d'intervenir et il envoya les deux garçons au cachot pour un mois. Il décida également de prolonger d'un an l'entraînement d'Abbas alors qu'Altaïr devenait un Assassin à part entière[2].

En 1189, les Croisés mirent à leur tour le siège sur Masyaf et Al Mualim fut pris en otage par Haras, un Assassin qui avait passé l'arme à gauche du fait de sa lente progression au sein de la Confrérie. Haras tua quelques Assassins également otages, mais Al Mualim fut sauvé par Altaïr, qui élimina le traître. S'ensuivit une discussion au cours de laquelle Al Mualim loua Altaïr et lui fit remarquer qu'il faisait honneur à son père[4].

Quête du Calice[]

« Nous n'avons pas été assez prudents. Les Templiers ont suivi un homme... L'un des nôtres, qui détenait des informations vitales pour notre cause.  »
– Al Mualim lors de l'attaque du village, 1190[src]

En 1190, Al Mualim demanda à Altaïr de retrouver un fragment d'Éden connu sous le nom de Calice alors qu'il était de retour d'une précédente mission. Cette année là, il résida temporairement à Alep, autre bastion des Assassins. Son second, Harash, trahit les Assassins et rejoignit les Templiers, mais fut supprimé par Altaïr. À la suite de ces événements, il relocalisa la Confrérie à Masyaf.

Défense de Masyaf[]

« Ils ne craignent pas la mort ! Ils l'appellent de leur vœu ! Elle est leur récompense ! »
– Al Mualim à propos de la loyauté de ses hommes, 1191.[src]
Almualimassassins

Al Mualim faisant face aux envahisseurs

En 1191, Al Mualim envoya Altaïr et les frères Al-Sayf récupérer un trésor caché sous les ruines du Temple de Salomon, à Jérusalem. Toutefois, la mission eut une issue tragique à cause de l'ego d'Altaïr et Kadar fut tué. Altaïr revint les mains vides à Masyaf et se présenta devant son maître. Pendant que celui-ci le sermonnait, Malik se présenta avec le trésor, mais gravement blessé au bras. Malheureusement, leur triomphe fut de courte durée car Robert de Sablé avait suivi Malik et mit le siège devant Masyaf[5].

Le Mentor s'adressa à Robert depuis les remparts de la forteresse, mettant en exergue le courage et le dévouement de ses hommes en ordonnant à trois de ses hommes - dont Altaïr et Rauf - d'effectuer un Saut de la foi, afin de berner les Templiers, pour ensuite aller déclencher un piège sur les troupes de Robert. Altaïr parvint à déclencher ce piège et les Templiers battirent en retraite[5].

Suite à cela, Al Mualim rétrograda Altaïr à cause des principes du Credo qu'il avait bafoués et lui retira ses biens et équipements. Puis, il l'envoya chercher un traître qui avait ouvert les portes de la ville aux Templiers[5].

Grâce à ses recherches, Altaïr identifia le traître comme étant un dénommé Masun puis il le conduisit devant Al Mualim. Le vieil homme tenta de faire se repentir le traître, mais celui-ci n'y consentit pas. Al Mualim le tua donc avec une épée, qu'il confia ensuite à Altaïr[5].

Traque des Neuf[]

« Oh, mon enfant, cela ne fait que commencer. J'ai ici une liste. Neuf noms y figurent. Neuf hommes qui doivent mourir. Ce sont de vrais fléaux. Des partisans de la guerre. Leur influence menace de pervertir cette terre. À cause d'eux, la croisade continue. Trouve-les et tue-les. C'est de cette façon que tu sèmeras les graines de la Paix. Pour notre terre, et pour toi-même. Ta rédemption est à ce prix. »
– Al Mualim offrant une seconde chance à Altaïr, 1191.[src]
Connaissances Masun 1 Liste

Al Mualim et la liste de Templiers

Après la mort de Masun, Al Mualim offrit une chance à son disciple de retrouver son rang en lui montrant une liste comportant les noms de neuf personnes qui devaient être supprimés. Il les décrivit comme des tyrans dans leurs cités respectives, ce qui justifia la tâche d'Altaïr. Après chaque assassinat, Altaïr devait rendre compte de sa mission à Al Mualim, qui lui rendait progressivement son rang. La première cible d'Altaïr fut le marchand d'armes Tamir. Al Mualim lui donna les renseignements nécessaire, puis Altaïr fit le travail, avant de revenir parler à son Mentor[5].

C'est assailli de questions que le disciple revint à Masyaf, troublé par le fait que Tamir connaissait bien Al Mualim. Ce dernier lui révéla qu'il cachait certaines informations à Altaïr afin qu'il ne répète pas ses erreurs passées. Ceci étant fait, une partie de l'équipement d'Altaïr lui fut restaurée et il fit route vers Acre où se trouvait sa nouvelle cible, Garnier de Naplouse. Une fois la vie de Garnier prise, Altaïr retourna à Masyaf pour informer son Maître de sa progression.[5]

Abu'l Assassinat 10

Altaïr et Al Mualim dans la librairie

Altaïr informa Al Mualim de sa surprise quant au fait que certains "patients" de Garnier l'avait traité comme un ami et un sauveur. Le Maître lui apprit alors que les chefs trouvaient toujours un moyen de se faire obéir, et qu'Altaïr devait faire confiance en ses propres sens et non pas se laisser abuser par les paroles de ses cibles. Altaïr gravit un nouvel échelon et ne revint qu'après avoir éliminé Talal, à Jérusalem.

Lors de leur entrevue suivante, Al Mualim lui parla du roi Richard Ier d'Angleterre qui, enhardi par la prise d'Acre, avait prévu de se déplacer vers Jérusalem. Il supposa également que Salah ad-Din le sût déjà, car il avait déjà déplacés ses troupes près de la citadelle d'Arsuf. Altaïr proposa l'idée de les éliminer tous les deux, mais le vieil homme préféra éviter un bain de sang, et il se justifia en disant qu'une fois les généraux éliminés, les troupes seraient livrées à elles-mêmes et qu'elles risqueraient de ravager la Terre Sainte. Altaïr récupéra ensuite son équipement et fit route vers Damas afin de mettre fin à la vie du prince des marchands, Abu'l Nuqoud et il ne revint qu'une fois sa tâche accomplie[5].

Lorsqu'il fut de retour auprès de son Maître, celui-ci l'attendait près d'une petite bibliothèque. Il appuya une nouvelle fois sur le fait que les actions d'Altaïr aboutiraient à la paix, et exprima sa gratitude envers son disciple, au nom de la Terre Sainte. Altaïr questionna son Mentor sur le fait que ses cibles semblaient toujours sûres de leur victoire, ce à quoi Al Mualim répondit qu'il était de son devoir de toujours s'interroger. Toutefois, lorsqu'Altaïr voulut pousser plus avant la discussion, Al Mualim l'avertit et lui intima de lui faire confiance[5].

Altaïr fut une nouvelle fois promu, et une nouvelle arme lui fut restituée. Il prit le chemin d'Acre, afin d'assassiner Guillaume de Montferrat. Une fois ceci fait, il fit son rapport auprès du chef de cellule, avant d'entamer le voyage de retour vers Masyaf, méditant sur les paroles énigmatiques de sa cible[5].

Le Maître l'attendait dans une petite librairie. Comme de coutume, Altaïr l'avertit de la réussite de sa mission, mais Al Mualim remarqua que quelque chose tourmentait son jeune disciple. Lorsque le Maître lui demanda de parler, Altaïr exigea des réponses, et non plus les énigmes que son Mentor n'avait de cesse de lui raconter[5].

Menaçant de ne plus continuer sa mission tant qu'il n'aurait pas les réponses qu'il attendait, Altaïr demanda ensuite quel lien unissait ses cibles. Irrité par l'insolence du jeune homme, Al Mualim le menaça d'une épée, mais Altaïr bluffa, et fit face à son Mentor en lui disant que s'il avait voulu confier cette mission à un autre, il l'aurait déjà fait[5].

Al Mualim posa son épée, et révéla à Altaïr que toutes ses cibles étaient des Templiers. Il insista toutefois en lui disant que la nature de sa mission ne s'en retrouvait pas changée, mais seulement la perception d'Altaïr sur celle-ci. Une fois le différend réglé, Altaïr gravit un échelon, et une arme lui fut rendue. Avant qu'il ne parte, Al Mualim lui demanda comment il savait que le Mentor ne le tuerait pas. Altaïr répondit simplement qu'il ne le savait pas, mais qu'il avait fait acte de foi[5].

AC1 Altair Al Mualim Bureau

Al Mualim et Altaïr dans le bureau du Maître

Altaïr quitta ensuite la ville pour prendre la vie de Majd Addin à Jérusalem, puis une fois sa mission accomplie, il se présenta de nouveau devant Al Mualim[5].

L'Assassin informa son Maître que le sang de Majd Addin avait coulé, et Altaïr, aidé par les explications d'Al Mualim, essaya de reconstituer tous les éléments. Le Maître lui expliqua que les Templiers cherchaient l'ordre et le contrôle, avec pour objectif ultime la création d'un "Nouveau Monde"[5].

Il montra ensuite un aperçu du Fragment d'Éden, affirmant que cet objet avait déclenché la Guerre de Troie et avait permis à Jésus-Christ de changer l'eau en vin. À l'insu d'Altaïr, Al Mualim essaya d'utiliser la puissance de l'artefact sur son disciple, mais cela s'avéra inefficace[5].

Altaïr gravit un énième échelon et fit route pour Damas, où il devait supprimer un érudit du nom de Jubair Al Hakim. Après s'être acquitté de sa tâche, il fit le chemin inverse pour en référer à son Mentor[5].

De retour à Masyaf, Altaïr s'interrogea de la raison précise pour laquelle les vies de Jubair et de Sibrand devaient êtres prises. Le vieil homme répondit qu'elles devaient l'être car les desseins des deux hommes étaient propices au chaos[5].

Il dit ensuite à son disciple que Sibrand, la huitième cible et grand maître des chevaliers Teutoniques était le dernier obstacle qui le séparait de Robert de Sablé. Altaïr retrouva un rang supérieur et acquit une nouvelle arme, avant de se diriger vers Acre, où Sibrand l'attendait. Une fois le Teutonique éliminé, Altaïr parla brièvement au rafiq puis se hâta de rejoindre Masyaf pour y discuter avec son Mentor[5].

Le vieux de la Montagne attendait patiemment le retour d'Altaïr, et lorsqu'il se présenta dans son bureau, les deux hommes discutèrent de la neuvième et dernière cible : le Grand Maître de l'Ordre des Templiers, Robert de Sablé. Il expliqua au jeune homme que lorsque Robert goûta à la puissance du fragment d'Éden, il y avait vu non pas une arme terriblement dangereuse qu'il fallait détruire, mais un redoutable outil de contrôle[5].

Il continua en affirmant que l'ambition de pouvoir que Robert languissait depuis longtemps se réaliserait s'il mettait à nouveau la main sur le Trésor. Altaïr retrouva son rang initial, celui de Maître Assassin, et, pour l'aider dans sa tâche, Al Mualim lui confia une épée similaire à le sienne[5].

Lorsqu'Altaïr poignarda mortellement Robert, il ne s'attendait pas à ce que son ennemi de toujours lui révèle l'impensable. Al Mualim était en fait un Templier qui les avait trahi par le passé. Il se justifia en invoquant la précision des renseignements dont le vieil homme disposait sur chacune des neufs cibles. Enfin, il termina en disant que la seule différence qui existait entre lui et Robert, c'était qu'Al Mualim voulait le pouvoir pour lui seul, alors que Robert pouvait le partager[5].

Mort[]

Al Mualim: "J'ai trouvé la preuve."
Altaïr: "La preuve de quoi ?"
Al Mualim: "La preuve que rien n'est vrai. La preuve que tout est permis !"
– Al Mualim avant d'affronter Altaïr, 1191.
AssassinsCreed Al Mualim holding the Piece of Eden

Al Mualim brandissant la Pomme d'Éden

Altaïr revint à Masyaf en urgence pour y découvrir que les habitants avaient tous été hypnotisés par les pouvoirs de la Pomme. Heureusement, Altaïr et quelques autres Assassins ne furent pas affectés par les pouvoirs du fragment. Après avoir gagné la forteresse grâce à l'aide de Malik, Altaïr confronta son Maître, qui utilisa la Pomme pour paralyser Altaïr. Al Mualim railla son ancien élève, tandis que celui-ci luttait et interrogeait le vieil homme sur ses motivations[5].

Il expliqua qu'il avait trouvé la preuve que rien n'est vrai et que tout est permis, et pour le prouver, il créa des fantômes prenant l'apparence des neufs cibles qu'Altaïr avait éliminé précédemment. Malgré son infériorité numérique, Altaïr se défit de ses adversaires, mais fut paralysé de nouveau. Al Mualim créa ensuite des fantômes de lui-même, mais Altaïr triompha à nouveau[5]

À nouveau en incapacité de bouger, Al Mualim expliqua ses motivations. Il voulait la même chose que Robert, mais il désirait posséder l'artefact pour lui seul, et qu'il avait utilisé Altaïr pour assouvir ses desseins. Altaïr se demanda pourquoi il n'avait pas été ensorcelé, et le Mentor concéda qu'il avait essayé, mais qu'il n'y était pas parvenu[5].

Il expliqua également que l'artefact était derrière la plupart des mythes religieux et avait joué un rôle important dans l'Histoire. Ayant fini de parler, Al Mualim affronta Altaïr en duel, et malgré l'habileté de l'Assassin, Al Mualim utilisa la Pomme pour se téléporter à travers le jardin[5].

Toutefois, Altaïr triompha de son Maître en perçant l'illusion créée par la Pomme. Dans ses derniers mots, Al Mualim affirma avoir tout tenté pour ramener la paix et il dit qu'Altaïr ne serait pas capable de détruire l'artefact[5].

Après sa mort, Altaïr devint à son tour Mentor de la Confrérie levantine. Préférant s'assurer de la mort d'Al Mualim, et bien que cela fût contraire aux us et coutumes de la Confrérie et de la région, il brûla le cadavre de celui qui fut autrefois son Mentor. Toutefois, un certain nombre d'Assassins s'opposa à cet acte, et Altaïr dut essuyer une révolte[4].

Héritage[]

En 2014, le Templier Juhani Otso Berg plaça Al Mualim parmi ses inspirations du fait de son allégeance aux idéaux des Templiers, admettant qu'il s'agissait d'un exemple probant de la façon dont la Guerre Assassins-Templiers aurait pu s'achever si les Assassins avaient accepté de partager les idées des Templiers, plutôt que de fonder leurs idéaux sur la liberté[6].

Personnalité et caractéristiques[]

«  Pourquoi ne pas partager ce que tu as appris, comme un Assassin digne de ce nom ? Pourquoi ne pas partager ta véritable ambition avec tes frères ? Où est donc ton sens de la fraternité ? »
– Haras parlant d'Al Mualim

Connu comme étant un chef sage et docile, il pouvait parfois se montrer imprévisible et mystérieux. Il n'évoqua jamais quoi que ce soit de personnel ou de suspect à son encontre, changeant de sujet lorsque quelqu'un l'interrogeait à ce sujet[5].

Il n'a jamais révélé de détails sur lui-même, aussi sa jeunesse ; sa vie d'avant les Assassins l'est plus encore. Grâce à ses efforts, la Confrérie acquit une redoutable réputation, instillant la crainte dans toute la Terre Sainte[5].

Homme érudit, il attachait une très grande importance à l'éducation, passant beaucoup de temps dans la Forteresse, à lire. Il possédait une grande connaissance, dans des domaines aussi variés que la philosophie et la science. En plus de prêcher les idéaux de paix prôné par le Credo, il prêchait également la paix intérieure. Il insistait aussi sur le fait de ne pas diaboliser ses ennemis[5].

Notes[]

  • Bien que Mentor des Assassins du Levant, Al Mualim ne s'était pas fait retirer l'annulaire. Cette erreur fut néanmoins rectifiée dans Assassin's Creed: Revelations.
  • Son identité est révélée dans la version mobile du jeu Assassin's Creed.
  • Dans la webcomic Penny Arcade (non canon), la cible que traquait Altaïr insinuait que certains Assassins dont Altaïr lui-même étaient les fils d'Al Mualim.
  • Si Altaïr activait sa Vision d'aigle en parlant à Al Mualim, celui-ci était bleu, la couleur marquant les alliés.
  • Dans Assassin's Creed: Altaïr's Chronicles, qui se passe en 1190, Al Mualim a une courte barbe noire et est vêtu d'habits de marchand. Cependant, sa barbe est déjà blanche dans Revelations, alors que la mémoire "Le gardien du Mentor" se déroule en 1189.
  • Dans Revelations, l'apparence d'Al Mualim a grandement évolué. Des motifs, certains rouges, recouvrent ses robes, cette-fois bleue-grise et non plus noire. De plus, sa barbe a été raccourcie.

Galerie[]


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