Évasion est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Basim Ibn Ishaq.
Description[]
Basim devait faire s'évader Ali ibn Mohammed le chef de la rébellion de la prison dans laquelle il était détenu.
Dialogues[]
Basim quitta le bureau de Harbiyah.
- Basim : Fuladh est allé chercher un moyen d'entrer dans la prison de la porte de Damas. Je dois le retrouver. Mais auparavant, je ferais bien d'aller trouver ce forgeron. Les améliorations qu'il est capable d'apporter à mon équipement pourraient m'être utiles.
Il retrouva ensuite Fuladh sur le toit d'un bâtiment, près de la prison.
- Fuladh : La voilà. Aussi cruelle et impitoyable que dans mon souvenir.
- Basim : Y as-tu été incarcéré ?
- Fuladh : Oh, non, je n'y suis jamais entré. En fait, je n'en ai jamais été aussi proche qu'aujourd'hui. C'est d'ici que je faisais voler mon cerf-volant au-dessus des murs de la prison. Il avait une forme unique, vois-tu. Mon père et moi l'avions fabriqué ensemble lorsque j'étais enfant. Alors, je venais ici, jour après jour, espérant que la brise l'emporterait assez haut pour qu'il le voie, et qu'il sache que j'étais là. J'ignore s'il l'a jamais vu.
- Basim : Je connais cette souffrance. Et suis peiné que tu la connaisses aussi.
- Fuladh : Il ne faut pas. Ces souffrances façonnent nos chemins. Nous rappellent qui nous sommes. Et qui nous pouvons être.
- Basim : À propos de chemins, je n'en vois qu'un. Et il est loin d'être accueillant.
- Fuladh : Oui. Il nous faut trouver un moyen de te faire entrer sans être vu.
- Basim : Cela sera-t-il utile ?
Basim lui montra le jeton que lui avait remis Beshi.
- Fuladh : Comment as-tu obtenu ça ?
- Basim : Beshi. Il m'a dit que ces jetons avaient une grande valeur aux yeux des petites gens.
- Fuladh : C'est exact. Tu pourrais peut-être amener les gardiens à fermer les yeux. Ou te procurer l'aide de quelques marchands.
- Basim : Je verrai alors ce qui me conviendra le mieux.
- Fuladh : Je te laisse et regagne le bureau. Waffaqaka Allah (Puisse Dieu t'accorder de réussir) !
Fuladh laissa Basim, Celui qu'on ne voit pas jaugea ses options.
Près de la prison, il localisa un groupe de rebelles.
- Basim : Seriez-vous des hommes d'Ali ?
- Rebelle : Nous l'étions. Mais cela fait des semaines que nous ne l'avons pas vu et les rebelles sont en mauvaise posture.
- Basim : Ce n'est que temporaire. Ali est retenu dans cette prison.
- Rebelle : Ali ? Ici ? Je craignais qu'il soit mort.
- Basim : Je compte le libérer, mais j'ai besoin de votre aide pour rentrer.
- Rebelle : Mais qui es-tu ? Nous souhaitons naturellement le retour de notre chef, mais comment être sûrs que tu es digne de confiance ?
- Basim : Beshi m'a dit que ce jeton me permettrait d'obtenir votre aide. Alors, qu'en dis-tu ?
- Rebelle : S'il t'a remis ceci, c'est qu'il doit te tenir en haute estime. Nous allons nous occuper des gardes. Observe avec soin puis passe à l'action.
Les rebelles escaladèrent un mur d'enceinte et s'attaquèrent aux garde, Basim profita de la diversion pour passer discrètement dans un tunnel d'accès.
- Basim : Ça pue ici… Autant la sueur que le désespoir.
Basim s'approcha de marchands.
- Basim : Mes seigneurs, je sens en vous des hommes d'affaires avisés. Puis-je vous faire une proposition ?
- Marchand : Une proposition dis-tu… Dès lors qu'elle présente un attrait, l'ami. De quoi s'agit-il ?
- Basim : Je dois entrer dans la prison. Discrètement. Je me suis dit que l'un de vous pourrait me faire passer pour un de ses employés.
- Marchand : Mmh… Cela se pourrait. Et en échange ?
- Basim : Ce jeton. Vous dit-il quelque chose ?
- Marchand : Eh bien, ma foi… Voilà une proposition intéressante ! Reste tout près et conforme-toi à mes actions.
Il attrapa une caisse et suivit le marchand.
- Marchand : Faites place, faites place !
Les gardes leur ouvrir la porte.
- Marchand : Gardes, si vous aviez l'amabilité de vous déplacer…
- Soldat : Oui, oui.
- Marchand : Je vous en prie, faites place. Éloignez-vous.
Ils atteignirent une réserve non gardée.
- Basim : Je vais maintenant prendre congé. Merci, sadiki (l'ami). Bon… Me voilà dans l'antre du lion.
Basim parvint à s'infiltrer dans la prison.
- Basim : Ali est quelque part dans cet endroit sinistre. Reste à le trouver.
Il surprit une conversation.
- Soldat 1 : D'où est-ce que tu viens, toi, pour puer comme ça ?
- Soldat 2 : À ton avis ?
- Soldat 1 : Ah. Le… « cachot ». Est-ce que le geôlier réussit à lui faire cracher la vérité ?
- Soldat 2 : Seulement des injures et de la salive, aussi écœurantes les unes que l'autre.
- Soldat 1 : Bah, ce n'est qu'une question de temps. Ça fait partie de la méthode, non ?
- Soldat 2 : Comment je le saurais ? Je ne compte pas y goûter, moi…
- Basim : Ali a été emmené dans les sous-sols de la prison et probablement supplicié. Je dois faire vite.
Basim s'enfonça plus avant dans le batiment, il découvrit un prisonnier blessé.
- Basim : Qui est-ce qui t'a fait ça ?
- Habitant : Le… le geôlier…
- Basim : Où est-ce qu'il est ?
- Habitant : Avec un autre détenu… En dessous. Il… n'en a plus pour très longtemps.
- Basim : Il parle probablement d'Ali. Pourvu que je n'arrive pas trop tard.
Il continua son infiltration.
- Aîné 1 : Je ne pensais pas que des démons pouvaient fouler cette terre, mais cet homme… c'est le mal.
- Aîné 2 : Ne perds pas espoir. Notre geôlier aimerait trop ça. Il cherche à nous briser.
- Aîné 1 : Il y a réussi.
Basim s'infiltra dans le sous-sol.
- Gardien de prison : Je pensais que tu en aurais eu assez à l'heure qu'il est. Mais tu persistes. Aucune importance. Les moyens ne manquent pas pour te faire parler. Ton ami à la capuche blanche. Tu vas me dire ce que tu sais sur lui. Absolument tout. Qui il est. Et d'où il vient.
- Ali : Il vient du cul de ta mère.
- Gardien de prison : Ah. Ça ne me dérange pas de continuer, mon chaton. Mais toi, tu le peux ?
- Ali : On va le découvrir ensemble, pas vrai ?
Le gardien soupira.
- Gardien de prison : Alors, ta mort sera lente.
- Ali : La seule chose qui causera ma mort, c'est ton odeur.
Ali ponctua sa phrase d'un crachat.
- Basim : C'est sûrement Ali.
Basim s'approcha discrètement du geôlier et l'assassina.
Basim affronta le geôlier en duel.
- Gardien de prison : Tu ne sortiras pas d'ici vivant.
- Ali : Sois prudent ! Il aime faire couler le sang.
Tue-le ! Non, éventre-le. Et ensuite, tue-le.
Qui que tu sois, l'ami, ne meurs pas.
Le corps du geôlier s'effondra sur le sol.
- Ali : À qui ai-je l'honneur ?
- Basim : Basim. Un ami de Nur. Discuter peut attendre. Il faut que je te fasse sortir d'ici.
Basim défit les liens d'Ali.
- Ali : Pas si vite, azizi (mon cher garçon). Nus ne pouvons pas encore partir. Il faut que j'aille dans la salle des gardiens.
- Basim : Et pourquoi ça ?
- Ali : C'est après Al-Ghul que tu en as, n'est-ce pas ? Les gardiens cette prison sont à son service. Ils emmènent les prisonniers, par groupes entiers, jusqu'à des sites de fouilles, à la faveur de la nuit. Si nous mettons la main sur leurs ordres, nous apprendrons peut-être où doit se rendre Al-Ghul. Est-ce une raison suffisante ?
- Basim : Reste près de moi. Baisse-toi. Et surtout…
- Ali : Ah, allons, Basim, je sais très bien me défendre.
- Basim : Vraiment ? Et avec quoi ?
Ali ramassa l'épée que portait le geôlier.
- Ali : Essayons surtout de ne pas nous gêner mutuellement.
Basim et Ali cherchèrent la salle des gardiens.
- Ali : Dis-moi, Basim, il faut que je le sache… Comment as-tu fait pour arriver ici ?
- Basim : Facile. J'ai rentré le ventre et je me suis glissé dans les fissures.
- Ali : Prends cela comme un compliment. Je sais que les tiens affectionnent l'ombre, mais même le plus grand voleur du monde resterait à l'écart de cette prison.
- Basim : Ali, un jour, je te parlerai de mon passé. Alors, tu comprendras.
- Ali : Ah oui, j'ai hâte, en effet.
Ils localisèrent la salle des gardiens.
- Ali : La salle des gardiens est derrière cette porte.
- Soldat 3 : Ils sont là ! Vite, vite !
Poursuivis par les gardes, Basim et Ali se précipitèrent dans la salle des gardiens. Basim se plaqua contre la porte pour la bloquer.
- Soldat 4 : Ils sont là !
De son côté, Ali cherchait quelque chose.
- Basim : Il va falloir faire vite.
- Soldat 5 : Brisez cette porte !
- Basim : Ali !
- Ali : Je sais !
- Basim : Là-bas ! Près de l'armure ! Vite !
Ali récupéra le registre et le brandit.
- Ali : Oui, je l'ai !
- Basim : Porte ça à Roshan, mon maître. Elle est avec tes rebelles à la place forte du moulin. Je vais retenir les gardiens. Allez, va !
Ali s'enfuit alors que les gardes enfoncèrent la porte. Basim lui laissa de l'avance et prit la fuite à son tour.
Conséquences[]
Basim libéra Ali de la prison et ils récupérèrent un registre. Ali rejoignit Roshan au moulin des rebelles dans les étendues sauvages. Cette évasion attira l'attention sur Basim et sa notoriété était au plus haut.