L'époque Sengoku (戦国時代) est une période de l'histoire du Japon marquée par de nombreuses guerres civiles, des bouleversements sociaux ainsi que des intrigues politiques.[1]
Au milieu des guerres entre les clans qui ravagèrent le Japon, la période Sengoku vit l'ascension et la chute de nombreux daimyō, notamment des « Trois grand unificateurs » : Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa Ieyasu.[2]
Histoire[]
Durant cette période, le Japon fut le champ de bataille de la Guerre entre Assassins et Templiers, qui tentèrent de s'implanter dans le pays. Avant sa découverte par les Européens, le Japon ne connaissait pas la présence d'Assassins ou de Templiers, ni l'existence de branches affiliées à Ceux qu'on ne voit pas ou à l'Ordre des Anciens. Pour les Templiers, cette terre nouvellement découverte était l'occasion de diffuser leur idéologie d'un Nouvel ordre mondial à des millions de nouveaux esprits après une série de défaites en Europe. Les Templiers chargèrent donc les prêtres jésuites François Xavier et Alessandro Valignano de diffuser la doctrine templière sous couvert de convertir les japonais au christianisme, et plus précisément au catholicisme romain.[2]
Cherchant à contrer ce phénomène, les Assassins trouvèrent des alliés parmi les ninjas des provinces d'Iga et de Koga, auprès desquels ils apprirent de nouvelles techniques pour compléter leur répertoire déjà bien garni d'aptitudes à la furtivité. Certains daimyō, comme Ieyasu et Nobunaga, se rallièrent aux Assassins, tandis que d'autres, comme Uesugi Kenshin, rejoignirent volontiers les Templiers en dépit de leurs liens avec des institutions étrangères telles que l'Église catholique. Alors que de nombreux ninjas comme Hattori Hanzō devinrent des Assassins, d'autres comme Mochizuki Chiyome devinrent des Templiers. Hanzō en particulier deviendra une figure prolifique dans la période Sengoku, en assassinant Mori Motonari, Takeda Shingen et Uesugi Kenshin, tous des daimyō rivaux qui représentaient une menace pour son vassal Nobunaga et plus tard Ieyasu.[2]
En 1573, Nobunaga élimina les derniers vestiges du shogunat Ashikaga après avoir renversé Ashikaga Yoshiaki. À ce moment-là, l'une des épées d'Éden entra en possession du seigneur Nobunaga après que Hanzō assassina Shingen lors de la bataille de Mikatagahara. Il renonça également à sa promesse d'alliance avec les Assassins et décida de poursuivre son objectif de réunifier le Japon sous la bannière du clan Oda, indépendamment de la Confrérie. Cette trahison soudaine irrita fortement les Assassins, qui décidèrent de récupérer l'épée d'Éden auprès de Nobunaga. En 1582, les Assassins apprirent que l'un des généraux de Nobunaga, Akechi Mitsuhide, projeta de le trahir. En réponse, Hanzō chargea le moine Yamauchi Taka de se rendre au Honno-ji, de tuer Nobunaga et de s'emparer de l'épée d'Éden. Taka tua Nobunaga lors de l'attaque de Mitsuhide et apporta l'épée à Liu Yan, membre de la confrérie chinoise, qui la ramena dans son pays.[2]
Après la mort d'Oda Nobunaga, son vassal Toyotomi Hideyoshi lui succéda et poursuivit l'objectif de son maître d'unifier le Japon. Malheureusement pour Hideyoshi, il subit le même sort que Nobunaga, puisqu'il fut tué par Yamauchi Taka en 1598,[2] l'année même où la guerre d'Imjin se termina par une victoire sino-coréenne sur les Japonais.[3]
Nobunaga et Hideyoshi étant morts et Hanzō ayant été tué par le ninja rival Fūma Kotarō, c'est à Ieyasu qu'il revint d'unifier le pays et de mettre fin aux luttes incessantes qui ravageaient le Japon. En 1600, Ieyasu réussit à écraser les forces du vassal de Hideyoshi, Ishida Mitsunari, lors de la bataille de Sekigahara, un tournant majeur dans l'histoire du Japon. En 1603, il établit le shogunat Tokugawa,[2] qui régnera sur le Japon pendant 250 ans.[4]
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