- « Je crains plutôt qu'après avoir déjà tant perdu, tu ne puisses supporter l'idée de perdre davantage. Je crois que tu laisserais Germain régner sur la France si tu pensais que cela pouvait me "sauver". Ai-je jamais eu besoin d'être sauvée ? T'ai-je jamais laissé penser que j'accepterais d'être redevable envers un sauveur ? Mon sort n'appartient qu'à moi. Et je suis seule maître de mes choix. »
- – Élise dans sa dernière lettre à Arno Dorian, 1794.[src]
Élise de la Serre (1768 – 1794) était une jeune femme issue d'une famille noble française très influente qui combattit pendant la Révolution française. Elle était une membre importante de l'Ordre des Templiers, tout comme ses parents avant elle. Pendant cette période de conflit, elle croisa la route du Maître Assassin Arno Dorian avec lequel elle fut élevée[1].
Elle fut formée dans tous les aspects des Templiers depuis sa plus tendre enfance — tout d'abord par sa mère, la plupart du temps dans des activités sans révéler les aspects de l'Ordre, puis en connaissance de cause — jusqu'à son intronisation dans celui-ci[2].
Son père, le Grand Maître de l'Ordre du Rite français - et père adoptif d'Arno - fut assassiné lors d'un coup d'état au sein de l'Ordre, provoqué par une divergence d'idéologie[3].
Arno et Élise ont grandi ensemble. Enfants, ils étaient amis, s'entraînant dans de nombreux périples, comme la fois où Élise convainquit le garçon de se soustraire à la vue de la garde en escaladant la clôture d'un verger, verger où ils firent la mauvaise rencontre de chiens de garde. Mais leur amitié mûrit au point de se transformer en sentiments amoureux à l'adolescence[4]. Élise et Arno étaient les deux faces d'une même pièce. Elle était très entraînée, farouchement indépendante et éperdument amoureuse d'Arno. Leurs choix et événements autour d'eux les ont amenés à ce point, mais alors qu'Arno était en quête de rédemption, Élise était mue par la vengeance[1].
Biographie
Jeunesse
Fille unique de François et Julie de la Serre, Élise grandit dans un environnement empreint de modestie mais incroyablement privilégié. En tant que membre de l'aristocratie dans les derniers jours de l'Ancien Régime, elle eut accès aux meilleurs professeurs, sans pénurie de soins et de nourriture[1].
Rencontre avec Arno
En 1776, la jeune Élise accompagna son père au château de Versailles où il devait assister à une réunion extraordinaire. La jeune fille dut attendre dans les couloirs du palais le temps que son père s'entretenait. C'est là qu'elle fit la connaissance d'un petit garçon, Arno Dorian qui attendait aussi son père en entretient. Les deux garnements coururent jusqu'à une cour, bousculant des gens au passage, puis Élise mit Arno au défi de voler une pomme sur une table réservée. Alors qu'un domestique vociférait contre le gamin, les deux complices s'enfuirent en riant[1].
C'est là que des gardes passèrent devant eux, se dirigeant vers une foule en agitation. Les deux enfants les suivirent et virent la foule entourer quelqu'un. Il s'agissait du père d'Arno qui avait été assassiné des mains de Shay Cormac.[5] Puis le père d'Élise décida de recueillir le petit Dorian et les deux enfants grandirent ensemble, l'entraînant dans de nombreux périples, comme la fois où Élise convainquit le garçon de se soustraire à la vue de la garde en escaladant la clôture d'un verger, verger où ils firent la mauvaise rencontre de chiens de garde. Mais leur amitié mûrit au point de se transformer en sentiments amoureux à l'adolescence[1].
Formation
Élise fut formée depuis ses huit ans, au début subtilement, dans des leçons quotidiennes par sa mère avec laquelle elle était souvent de sortie en promenade, à Versailles ou à Paris, où les de la Serre possédaient un hôtel particulier, dans le quartier de l'île Saint-Louis. Elle lui apprit notamment à observer son environnement, éventuellement à détecter d'éventuels ennemis et à ne leur montrer aucun sentiment sur son visage[2].
Julie de la Serre était atteinte d'une grave maladie et sortait rarement. Elle pouvait mourir d'un jour à l'autre. Élise et son père avaient presque fait leur deuil, comme si elle était déjà décédée. Malgré cela, elle veillait sur sa fille et tenait à lui enseigner un maximum de choses à savoir avant de mourir. Élise affectionnait énormément sa mère et avait tôt fait de remarquer que, malgré leur rang dans la noblesse, elle ne se comportait pas comme les autres dames ; elle ne portait pas d'artifices, de vêtements trop élaborés et de perruques, mais elle était toujours bien mise et elle avait une prestance et une allure forte et déterminée. Élise était impressionnée par son charisme, qui tranchait avec la superficialité des autres dames, c'est pourquoi elle en faisait son modèle[2].
La jeune noble avait remarqué que souvent, des associés de son père venaient régulièrement le visiter et avaient de grandes discussions, c'étaient ses conseillers. Élise les appelait "les corbeaux" de son père, car vêtus tout de noir. Il y avait dame Marie Lévesque, messieurs Chrétien Lafrenière, Charles-Gabriel Sivert et Louis-Michel Lepeletier. Parfois, il y avait des désaccords entre eux, des voix s'élevaient. Mais tout le temps, elle entendait sa mère soutenir son père. Élise percevait parfois des mots, comme "Grand Maître" ou autres[2].
Quelques fois, la famille de la Serre recevait aussi la visite de lointains visiteurs : les Caroll, une famille anglaise associée à son père et dont Élise ne supportait pas la présence de leur fille, May, une enfant pourrie-gâtée qui la prenait toujours de haut du fait qu'elle était plus âgée et qu'elle semblait en savoir plus qu'elle sur sa "destinée"[2].
Tentative d'assassinat
Un jour, alors qu'Élise et sa mère quittaient une boutique de chaussures à Paris, leur cocher n'était pas à l'heure pour les récupérer, cette dernière décida de rentrer à pied à leur appartement parisien. C'était le soir et l'obscurité tombait. Alors qu'elles remontaient la rue, Julie de la Serre sentit qu'elles étaient suivies. Des allumeurs de lampes illuminaient les bougies des lampadaires. Quand les mère et fille tournèrent à la croisée d'une ruelle, elles s'y enfoncèrent, pensant avoir semé leur poursuivant. Seulement l'individu les avait devancées et leur barrait à présent le chemin. Alors qu'elles tentaient de rebrousser chemin, un allumeur de lampe, complice du premier, leur coupa la retraite. Julie dit à sa fille d'être courageuse et de ne pas avoir peur, elle la protégerait. Telle une lionne protégeant sa progéniture, Julie de la Serre dégaina une dague face aux agresseurs qui attaquèrent, de toute évidence des Assassins. Elle combattit férocement si bien qu'elle les vainquit puis elles rentrèrent à leur domicile[2].
Plus tard, essayant de rassurer son père, Élise entendit sa mère utiliser les mots "Assassins" et "Templiers". Elle apprit aussi que le cocher avait été retrouvé mort, raison pour laquelle il n'était pas au rendez-vous. Finalement, les parents de la jeune fille l'appelèrent et déclarèrent qu'il était grand temps qu'elle connaisse sa destinée, c'est à dire que ses parents étaient des Templiers, membres d'une organisation secrète séculaire qui œuvrait dans le but de guider l'humanité, dont son père était le Grand Maître, et Élise serait appelée un jour à lui succéder. Puis les parents de la Serre décidèrent qu'elle devait suivre une formation poussée pour arriver à cette fin. De plus M. Weatherall devint son maître d'escrime[2].
Un jour, François de la Serre avait décidé qu'Arno devait être formé pour devenir un Templier. Il en informa son épouse qui ne pensait pas que c'était une idée très judicieuse, mais le Grand Maître était décidé. Les parents s'entretinrent en privé avec leur fille et François lui révéla que le jeune garçon était fils d'Assassin. Au début choquée, de la Serre rassura son enfant en lui expliquant qu'Arno ne savait rien de sa destinée et qu'il pouvait être formé en tant que Templier. De plus, des dons innés qu'il avait en lui faisaient de lui inconsciemment un Assassin mais que du fait que le Grand Maître l'avait adopté était un atout pour eux. De plus, la Confrérie n'en savait rien sur Arno et François demanda à sa fille de l'endoctriner. Mais cette dernière refusa, car en faisant cela elle perdrait son ami, bien que cette décision soit égoïste de sa part. Elle promit néanmoins de le faire, mais plus tard[2].
Frederick Weatherall, Templier anglais de l'entourage des de la Serre, leur promis de mettre toute son énergie à découvrir qui était ce mystérieux tueur et ses commanditaires ; François contacta également la famille Caroll qui lanceraient aussi une enquête de leur côté[2].
Alors que la maladie de Julie s'aggravait, elle était clouée à son lit, avec pour seule visite un médecin, trois aides soignantes, de la Serre et Élise elle-même. Entre ses leçons et ses visites à sa mère mourante, la jeune fille avait perdu son père qui trompait sa tristesse en emmenant Arno à la chasse et son ami lui-même, qui n'avait pas les mêmes horaires pour ses leçons pour ne pas se douter que pendant qu'il étudiait, la fille était formée à l'escrime et à la doctrine des Templiers. Puis Julie de la Serre décéda, laissant seuls sa fille et son mari endeuillés mais depuis trop longtemps déjà préparés à son départ[2].
Seulement, après la mort de sa mère en 1778, Élise passa beaucoup de temps à voyager, y compris plusieurs années à l'École Royale où elle poursuivit ses études jusqu'à ses vingt ans, en 1788. Là, elle passa ses pires années, passant de rébellion contre l'autorité en punitions, confrontant quotidiennement la direction de l'établissement dont Madame Levène, la directrice. Elle ne revit Arno que moins souvent, pour trois semaines de vacances en été ou quelques jours pour Noël. François de la Serre rappela à sa fille leur accord consistant à ce qu'elle devait pousser Arno à embrasser la cause des Templiers, ce qu'elle acquiesça mais qu'elle ne mit jamais en pratique[2].
Un jour de 1788, alors qu'une fois de plus elle avait "dépassé les bornes" dans sa rébellion, elle reçut la visite d'un messager de son père qui devait lui administrer une punition de sa part. En réalité c'était Weatherhall, son mentor, qui s'était fait passer pour tel devant la direction de l'école et lui révéla qu'après toutes ces années, il avait retrouvé l'homme qui avait tenté de l'assassiner elle et sa mère à Paris dix ans plus tôt. En effet, ce dernier, Bernard Ruddock, était un ex-membre de la Confrérie anglaise qui s'était fait excommunier à cause de sa conduite et avait sûrement agit dans l'espoir de se faire réintégrer. Seulement, Weatherhall en doutait et pensait qu'il avait agit pour un commanditaire. Élise se mit alors en tête de suivre son mentor à Londres pour l'aider dans son enquête, mais ce dernier refusa, insistant pour qu'elle poursuive ses études[2].
Confrontation avec la direction et départ pour l'Angleterre
Une nuit, Élise prit Madame Levène en filature ; en effet la jeune étudiante avait remarqué que certains soirs la directrice quittait l'établissement plusieurs heures que pour revenir tard dans la nuit, confirmant les commérages de ses camarades de chambrée, qui lui attribuaient la visite d'un amant secret. La jeune femme la suivit à travers les bois et la vit retrouver le jardinier Jacques, qu'elle prit dans ses bras[2].
Plus tard, la jeune de la Serre fut convoquée dans le bureau de la directrice, qui lui montra son journal intime où elle avait consigné les derniers événements. Furieuse, la jeune femme prépara sa défense et comment elle se servirait de sa fructueuse filature comme moyen de pression sur la directrice. Cette dernière lui révéla qu'elle était au courant de ses intentions. Madame Levène lui confia qu'elle était sincèrement préoccupée par l'avenir de son élève et lui confia qu'elles pouvaient avoir un arrangement : elle lui rendrait son journal et lui permettrait de se rendre à Londres, écrivant une lettre de recommandation à son père expliquant que la jeune fille entreprendrait un "voyage de fin d'études", si Élise ne révélait rien à qui que ce soit de la relation entre Jacques et la directrice. L'étudiante accepta, voyant l'issue positive que cela prenait. Avant de quitter son bureau, madame Levène lui confia que contrairement à ce qu'elle croyait, Jacques n'était pas son amant secret mais son fils illégitime[2].
Rencontre de Jennifer Scott
Élise arriva en calèche sur les quais de Calais le 7 février 1788. Ignorant l'avertissement du cocher, elle entra dans la taverne la plus proche pour localiser le capitaine du premier navire en direction de Londres. Confiante qu'elle pouvait se défendre, elle interrogea un maître d'équipage, sans faire attention aux ivrognes qui la reluquaient. Mais Élise comprit finalement qu'en réalité que l'homme se jouait d'elle pour s'amuser et décida de quitter la taverne. Cependant, elle fut encerclée par ses hommes et perdit un combat à l'épée à cause de son manque de pratique. Les malfrats essayèrent de la kidnapper ainsi qu'une autre fille, Hélène, mais ils furent stoppés et vaincus par un autre ivrogne et capitaine de navire de surcroît, Byron Jackson. Élise sauva Hélène dans l'intervalle et elles se joignirent à Byron vers l'Angleterre[2].
Après avoir fait leurs adieux à Byron sur la plage de Douvres, Élise et Hélène prirent une calèche pour se rendre à la maison des Carroll à Mayfair. Leur arrivée surpris les Carroll et Weatherall, qui avait été enquérir leur aide. Le mentor et son élève prétendirent que son arrivée avait été planifiée et réussirent à convaincre les Carroll de les aider à trouver Ruddock, en échange de l'aide d'Élise et Hélène d'infiltrer la maison de Jennifer Scott, se présentant comme "Yvonne Albertine", fille du défunt Lucio Albertine, fils d'Assassin et artisan traducteur aisé ainsi que sa servante, respectivement[2].
Chargée de trouver les lettres d'Haytham Kenway à sa sœur, Élise maintint le contact avec Weatherall par des signaux lumineux à l'intérieur de la maison de Jennifer à Queen Square, un beau quartier de Londres. La jeune de la Serre se plaignait à son mentor que cela faisait maintenant quatre jours que les gouvernants de la maison promettaient qu'elle allait rencontrer la propriétaire du domaine, mais rien n'y faisait. Dans une autre tentative pour converser avec son mentor, elle fut percée à jour et interrogée par le maître d'hôtel, Smith, à qui elle réussit à faire avaler son "histoire familiale" inventée de toute pièce par les Caroll dans le but de tromper Jennifer. En Avril 1788, Élise put écouter l'histoire de la famille Kenway lors d'une promenade avec Jennifer à Hyde Park[2].
Alors que les deux femmes retournèrent dans la propriété, Jennifer emmena la jeune dans la salle de jeux, mais Élise fut encerclée par les hommes de Jennifer et elle-même. Jennifer lui révéla qu'elle avait envoyé des hommes de confiance pour enquêter en France sur "Yvonne Albertine" et apprit de sa véritable identité, disant qu'il n'y avait pas de "Yvonne Albertine" et que les membres de cette famille avaient été tués par les Templiers. Puis de la Serre avoua qu'elle travaillait pour les Caroll et devait récupérer la correspondance d'Haytham. Jennifer cracha qu'elle détestait les Templiers autant que les Assassins, les deux organisations étant responsable du malheur dans sa famille. Néanmoins, elle avait vu la bonté dans son cœur et donna les lettres à Élise, à deux conditions : la première était que les Templiers devaient laisser Jennifer en paix et la seconde était qu'Élise devait trouver un moyen pour tenter d'unir les deux factions belligérantes, comme Haytham le souhaitait dans ses lettres. Jennifer donna également un pendentif de Croix des Templiers à Élise qui appartenait autrefois à Haytham et qu'il lui avait envoyé Haytham comme cadeau d'adieu[2].
Avant d'arriver à la maison Carroll, Élise fut prévenue par un message de Weatherhall, grâce auquel elle apprit de son mentor qu'ils avaient trouvé Ruddock. Elle somma Hélène de partir se cacher immédiatement et elle suivit les Carroll déjà arrivés à l'auberge "Boars Head Inn". Élise comprit que les Caroll voulaient de suite éliminer Ruddock, mais elle réussit à le trouver la première. Comme elle avait beaucoup de questions à lui poser, elle lui ordonna de s'enfuir avant que les Caroll n'arrivent. Élise déclara sa mission accomplie et leur donna les lettres qu'elle avait reçues d'Arno, après leur avoir dit qu'elle était au courant de ce qu'ils avaient fait aux Albertines, mais les Templiers anglais brûlèrent les lettres, pensant qu'il s'agissait des lettres d'Haytham, confiant que leur contenu mettait en péril l'Ordre. Puis ils lui annoncèrent qu'ils avaient le regret de devoir l'éliminer pour ce qu'elle savait. Peter Caroll demanda à sa fille May de l'occire, ce que cette dernière accepta avec joie en dégainant son épée. Mais Élise fut plus rapide et tua May et l'un des gardes. Avec l'aide de Weatherall, elle s'échappa de justesse alors que les Carroll fous furieux de chagrin leur tiraient dessus avec leurs Poivrières alors qu'ils passaient par les toits. Mais Weatherall fut blessé à la jambe. Ils retournèrent en France avec Hélène, où madame Levène les accueillit appela un médecin pour Weatherall. Élise termina ses études tandis que son mentor et sa servante restérent temporairement avec Jacques[2].
Élise localisa Ruddock en Janvier 1789, après avoir obtenu des informations dans une taverne que l'ancienr Assassin avait fréquenté. Elle le trouva dans un village en dehors Rouen, où Ruddock était sur le point d'être pendu pour des actes répréhensibles. Coupant la corde à la dernière seconde et le sauvant des citadins furieux, elle fut forcée de le torturer pour obtenir des informations qu'il ne pouvait pas fournir. Ruddock promit finalement qu'il trouverait l'homme qui l'avait embauché à l'époque, préférant ne pas être tué par la jeune femme qui quoi qu'il arrive le retrouverait. Élise se laisser aller dans l'espoir qu'il saurait trouver un but dans la vie et retrouverait ce mystérieux commanditaire[2].
Intronisation dans l'Ordre
Début 1789, son père organisa une cérémonie en son honneur et pour l'introniser officiellement dans l'Ordre des Templiers. Le grand soir, la cérémonie fut accompagnée de festivités, le tout au château de Versailles. La surprise fut a son comble quand Élise fut rejointe dans une salle où elle se retrouvait seule par Arno qui avait apprit qu'elle était à Versailles. Élise en fut heureuse mais néanmoins pressa son aimé de partir, car Arno ne savait rien des Templiers, mais elle prétexta simplement que son père ne devait pas le voir ici[1].
Plus tard dans la soirée, François de la Serre fut assassiné, meurtre commandité par François-Thomas Germain, un Templier déchu qui avait orchestré sa prise de pouvoir à la tête de l'Ordre, et exécuté par Charles-Gabriel Sivert et le Roi des Thunes. Le comble fut qu'Arno qui passait par là et qui essaya de secourir monsieur de la Serre, fut accusé du meurtre et envoyé à la Bastille. Élise s'enfuit pour survivre et se rendit à Paris[1].
Quête de vengeance
Après la mort de son père, elle sembla disparaître de l'histoire documentée, probablement en raison des efforts révolutionnaires de purger les dossiers de la noblesse[1].
Le 14 juillet 1789, peu après la prise de la Bastille, Arno vint la trouver dans l'appartement parisien des de la Serre. Élise lui demanda s'il n'avait pas déjà fait assez de mal à sa famille , ce à quoi ce dernier jura son innocence. C'est alors qu'elle lui présenta la lettre signé "L", qui était destinée à son père et qui devait lui être absolument remise en mains propres le jour même. À cause de la légèreté d'Arno, François de la Serre n'eut pas la lettre et ne fut donc pas prévenu qu'il était en danger. Après cela, Élise demanda au jeune homme de s'en aller[1].
Finalement, Arno revint vers la jeune femme et cette dernière, après un long moment d'hésitation, accepta qu'Arno l'emmène au siège de la Confrérie des assassins français. Mais Pierre Bellec, un Maître assassin, tenta de tuer la jeune femme. Arno la sauva en tuant Pierre. Après ces événements, Arno et Élise combattirent souvent côte à côte[1].
Mort
Alors qu'elle arrivait au terme de sa vengeance, Élise et Arno affrontèrent François-Thomas Germain, qui réussit, à l'aide de l'épée d'Éden, à immobiliser Arno. Germain tenta de prendre la fuite, mais Élise voulut le tuer sans attendre qu'Arno puisse sortir des débris dont il était prisonnier. Germain utilisa alors l'épée d'Éden et tua Élise au terme d'un long combat où il fut grièvement blessé. Arno acheva l'homme avec sa lame secrète.[6]
Caractère
- Jeune noble résolue à endosser pleinement son rôle d’héritière de la dynastie des Templiers, Elise est indépendante et forte, et poursuit ses objectifs avec détermination au milieu du tumulte de la Révolution française. Sa quête va l’amener à croiser le chemin d’Arno, avec lequel elle établira des liens forts[7].
- Jeune femme volontaire, Élise éprouve un goût pour ses passes-temps favoris, les acrobaties, l'escrime, l'équitation et l'art de la manipulation, toutes sortes de choses qu'on lui enseignait pour qu'elle devienne plus tard un excellent chevalier Templier.
- Alors qu'Arno est un excellent bretteur cherchant à neutraliser ses adversaires rapidement, Élise excelle plutôt dans la stratégie pour se défaire de ses ennemis, planifiant chacun de ses coups longtemps à l'avance.
- Elle est d'une nature passionnée, aventureuse et farouchement indépendante.
Notes
- C'est elle et non Arno le personnage central du roman Assassin's Creed: Unity.
- Sa tenue peut être portée par Evie Frye dans Assassin's Creed: Syndicate (déblocable sous certaines conditions).
Galerie
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 et 1,9 Assassin's Creed: Unity
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 et 2,19 Assassin's Creed: Unity (roman)
- ↑ gameinformer.com — September Cover Revealed – Assassin's Creed Rogue And Unity
- ↑ assassinscreed.ubi.com — Les âmes de la ville
- ↑ Assassin's Creed: Rogue
- ↑ Assassin's Creed: Unity - Le Temple
- ↑ forums-fr.ubi.com — Assassin's Creed Unity
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